lundi 14 Août
C I A O
écrire s’écrire
solidifier ce rituel
s’inscrire inscrire
des résultats actuels
C’est bientôt l’été
l’heure du off
approches simultanées
la 4×4 voies bof
faut se relancer
comme la LGV
Paris dans nos bras
le ici est là-bas
C’est la journée de l’environnement
penser les approvisionnements
les accords de Paris
se détachent des Etats Unis
un fabuleux développement durable
qui stagne qui se coince dans une société coupable
Au milieu des momies
J’étais encore en vie
Et parmi les fourrures
Dans la fluorescence
Mystérieuse chevelure
Ta desobéissance
Une course sans chemin
Dans les sous-sol du temps
Et je t’ai perdu dans
La paume de ma main
« Dans mon jardin, y’a des millions d’hommes en chaleur, il y a des jolies filles qui pleurent
Dans mon jardin, un beau matin, y’avait une fleur dans mon jardin, y’avait une fleur dans mon jardin, y’avait une fleur dans mon jardin.
Dans mon jardin, les cons s’y ramassent à la pelle, y’a plus de place dans ma poubelle, il y a de tout, il n’y a de rien,
Dans mon jardin, il y a des dortoirs, y’a des crachoirs, il y a même eu des fours crématoires, il y a des couloirs pleins de portraits, des gens qu’on n’excusera jamais,
Dans mon jardin, il y a la mer là-bas au loin «
» Des mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon coeur »
extrait de ParoleParole de Dalida
A Walter
Se recontrer se parler et se droguer
danser se parler se regarder se redroguer
rire ne plus parler arrêter l’excès stopper
Il y a la question d’arrêter qui est compliqué dans cette écriture et puis aussi dans la peinture parce que la ligne elle peut n’avoir jamais de début ni de fin dans les tableaux peint en all over. La ligne est sans fin.
C’est ça une boucle bouclée sur elle même ?
C’est pas très inspirant une salle éclairée artificiellement pour écrire
L’inspiration grandit grâce aux bruits
du quotidien qui se forme comme un réservoir
à piocher des gestes, des espaces, des airs des personnages
ps : malheureusement je n’ai pas enregistré votre numéro de téléphone, sinon je vous aurais appelé.
ici il y a des espaces trop vides
avec des boutiques et leurs vitres en sueurs
en fait c’était leurs seules couleurs
et puis ces cadavres de punaises
allongées sous les cadres des affiches du théâtre.
ici il y a des espaces vraiment vides.
ici du son en stéréo et partout de la wifi
là, toujours ici de la 4G du haut débit
même si c’est dur penser à se déconnecté même si c’est dur
souvent les fils finissent par s’emmêler
débat de primaire
primaire ce débat
Nous sommes des champs en pâtures.
Nous sommes des possibilités et des ratures
mais surtout du brouillon des essais mal fait
et pétris d’avenir, nous sommes la jeunesse.
écrire pour mélanger les épaisseurs du Temps, écrire pour éplucher les peaux mortes des souvenirs
des tons des bugs des rythmes
des bégaiements des très non traits d’unions
de la vitesse et des des algorithmes
du rap rapport des répétitions
Venin
Continuer de taguer des mots
des mots de tous les jours
se vider rapidement du quotidien
comme un bain qui infuse
ton corps ta tête doit faire pause
la rapport de vitesses est à réfléchir
deuxième chance, troisième chance
quand Malchance se débranche
continue ta lancée
oublis pas de débrancher
» Sandwich, grec, foot en salle, boîte de nuit
À la recherche de la recette pour chasser cet ennui
Le bonheur en dose homéopathique
Expert en errance, en galère, on s’met en pratique
À défaut d’avoir le bonheur à portée d’main, ce sera
Le bonheur à portée d’joints
Le bonheur à portée d’tchoins, à portée d’bouteilles
J’veux nager dans l’bonheur, apporte cette bouteille
On calme nos problèmes avec d’autres problèmes
Pour changer d’projet, on fait des projets
Et, si tu grattes au fond, on aimerait changer
Mais y’a cette voix qui dit : « Faut bien manger » «
Trois jours intenses à se nourrir
Patrick nous a fait découvrir
Bob Dylan à en mourir
ligne trace geste caresse douceur pâle flou rêveur abstrait peinture moderne modernité grilles lignes Mondrian Concret physique corps regard vue point de vue angle premier plan second et arrière plan plan américain cinéma français Robert Bresson noir et blanc Pick-Pocket acteur non professionnels année 50 modernité expérimentation série shit box Manzoni Achrome
« Mais oui on se connait bien
T’as même voulu t’faire ma mère, hein
T’as commencé par ses seins Et puis du poumon à mon père, tu t’en souviens? »
Culpabilité.
Lave-toi les mains tu as encore le gras du repas
lave-toi les mains pour tomber moins malade
mais tu peux aussi faire des gommages, des soins
parce que ta peau elle va se flétrir you know ?
lave-toi les mains ça pue la cigarette
lave-toi les mains tu sens le gazoile
mais lave-toi les mains comme un chétien
bordel plus souvent lave-toi les mains
[A. Delon] et [Dalida] PAROLES PAROLES
C’est étrange,
je n’sais pas ce qui m’arrive ce soir,
Je te regarde comme pour la première fois.
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
Je n’sais plus comment te dire,
Rien que des mots
Mais tu es cette belle histoire d’amour…
que je ne cesserai jamais de lire.
Des mots faciles des mots fragiles
C’était trop beau
Tu es d’hier et de demain
Bien trop beau
De toujours ma seule vérité.
Mais c’est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
quand on les oublie
Tu es comme le vent qui fait chanter les violons
et emporte au loin le parfum des roses.
Caramels, bonbons et chocolats
Par moments, je ne te comprends pas.
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
qui aime le vent et le parfum des roses
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon coeur
Une parole encore.
Parole, parole, parole
Ecoute-moi.
Parole, parole, parole
Je t’en prie.
Parole, parole, parole
Je te jure.
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Voilà mon destin te parler…
te parler comme la première fois.
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
Comme j’aimerais que tu me comprennes.
Rien que des mots
Que tu m’écoutes au moins une fois.
Des mots magiques des mots tactiques
qui sonnent faux
Tu es mon rêve défendu.
Oui, tellement faux
Mon seul tourment et mon unique espérance.
Rien ne t’arrête quand tu commences
Si tu savais comme j’ai envie
d’un peu de silence
Tu es pour moi la seule musique…
qui fit danser les étoiles sur les dunes
Caramels, bonbons et chocolats
Si tu n’existais pas déjà je t’inventerais.
Merci, pas pour moi
Mais tu peux bien les offrir à une autre
qui aime les étoiles sur les dunes
Moi, les mots tendres enrobés de douceur
se posent sur ma bouche mais jamais sur mon coeur
Encore un mot juste une parole
Parole, parole, parole
Ecoute-moi.
Parole, parole, parole
Je t’en prie.
Parole, parole, parole
Je te jure.
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Que tu es belle!
Parole, parole, parole
Que tu est belle!
Parole, parole, parole
Que tu es belle!
Parole, parole, parole
Que tu es belle!
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu’au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
– bon et alors tu en es où dans tes beaux arts ?
-j’en suis à peindre, et a raconter des histoires
-j’étudie l’histoire de l’art contemporaine et je fais des recherches sur l’esthétique des écritures.
—-
– Et ça va te mener où tout ça ?
-Oh sûrement dans un master de recherches après le DNSEP ou des petits boulots
-mais j’en sais rien encore où ça mène précisément
de toute façon la poésie c’est gnan gnan
ouais les rimes c’est chiant
mais ça permet de mieux mémoriser
plein de textes entier
M A G N I F I QU E
la danse la musique
la femme et l’homme
dansent et rythmiques
les choeurs en somme
(chorégraphie de Christian Spuck)
P e u t – o n e n t e n d r e d e l a p o é s i e d a n s u n e c o n v e r s a t i o n ?
Top chrono
bouffer des choco / manger de l’agneau
bavarder sur la météo / parler des idéaux
insulter les idiots / hurler en Do
lire du Virilio / regarder des vidéos
sentir ton parfum / renifler la fin
toucher du bout des doigts / plaquer les maladroits
penser /bouffer
/ réfléchir/sentir
Potion errante
De la découpe, du tri
de la colle et des ciseaux
de la patience et de l’eau
du scotch, des plis
tu replies tu recadres
toute cette mascarade
il y a du brouillard
un temps pour aller au musée
ou un temps pour penser bazar
continuer de penser
C’est trop beau cette version
remastérisée par Max Richter
ça me donne des frissons
le classique même plus peur
C’est trop beau une version
rejouer avec attention
il y a Philipp Glass
souvent il a la classe
mais aussi Nils Frahm
le rythme qui se trame
dans la peau le piano
les faux temps en #do
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