Trou noir, néant, vide intersidéral
Puis étincelle dans l’obscurité
Les premiers ont goûté à la solitude
Première planète, première étoile, premier roman et d’autres premiers
Solitude insaisissable jusqu’à l’apparition d’une deuxième étincelle
Naissance de la solitude
Il est 5h26, de légers sanglots résonnent dans la chambre. Elle est là, assoupie dans son lit chatoyant et des perles coulent le long de son visage. Celle-ci se réveille alors peu à peu. Cette nuit elle a discuté avec les rêves Nostalgie et Mélancolie lui donnant ces perles remplient de douceur et d’amertume. Elle se lève, ramasse les perles éparpillées dans le lit une par une puis les posent dans un pot translucide. Elle relève alors la tête, son regard se tourne vers la fenêtre, l’aube arrive, elle l’attend. Le soleil touche enfin la terre, la fenêtre commence à scintiller. Son amie est là, l’Etoile du matin est enfin là. Son apparence bleuté avec des nuances de soleil apaise la jeune femme au larmes de perles. Les deux n’ont pas besoin de mots, le regard et les émotions suffisent. Elle retourne vers la table de chevet, saisit le pot à perles puis le donne à son amie. Les deux amies se remercient puis l’Etoile du matin disparait.
Le matin est là.
Je voudrais bien pouvoir en dire autant que l’univers.
Les planètes et les satellites se choisissent-ils par hasard ou est-ce leurs destinées ?
Je suis tellement confuse, faut-il miser sur le chiffre 7, 77 ou 777 pour apercevoir la Lune voiler le Soleil et ne faire qu’un ?
De toute façon je n’aurai jamais de réponses, les miennes se retrouvent dans le néant.
Un moment de silence pour l’éclipse, un moment de confession pour le Soleil et la Lune.
Je m’accroche à mes boucles ou plutôt tes boucles d’oreilles grand-mère, par peur de perdre une partie de ma vie…de mon âme. Je ne regrette absolument pas de les avoir constamment porté plusieurs années par peur d’égarer une partie de toi. Aujourd’hui ces morceaux de nos âmes ont trouvé leurs places dans une boîte à bijoux. Je les appelle tel un rituelle pour me protéger de mes inquiétudes, mes angoisses comme si tu pouvais m’entendre et dire que tout ira bien.
Le style musical et les paroles de Solange résonnent beaucoup avec mon âme.
Parfois j’ai l’impression d’être en apesanteur sur Saturne lorsque j’écoute ses musiques
Au lieu de déchirer ou raturer mes tentatives de dessin du jour, j’ai décidé de les laisser en vie (en grand) dans mon carnet mais en miniature ici pour que leurs laideurs fassent peu de bruit
J’ai évité la lune ou m’évite-t-elle ? Nous devions nous rencontrer avec deux autres planètes, mais je les ai raté. Elles m’attendaient depuis plusieurs jours déjà mais à ma grande tristesse mes yeux étaient voilés de nuages.
J’ai perdu la photo de ma grand-mère maternelle, elle doit être dans les affaires de mon déménagement. Ensevelie sous une montagne d’objets…j’espère qu’elle est toujours intacte…
Ma grand-mère se tient debout avec sa robe aux tons rougeâtres ou (peut-être marrons) et ses cheveux blancs rasés. Elle ne sourit pas et se tient droite devant des arbres. Je crois qu’elle a des boucles d’oreilles mais je n’en suis plus très sûre. En tout cas je peux ressentir son aura rien qu’à travers la photo.
Les fêtes me rappellent à chaque fois que le fait d’être dans l’excès quand je chante et que je danse doit provenir de mon père.
Dédicace à lui et ses meilleures pas de salsa sur Henry Fiol
À l’approche de mon retour à la maison pour les vacances, penser aux divers recettes de ma mère me réchauffe le cœur.
Je me dis qu’il faut que je maîtrise ses recettes mais même si je les réussi, ils n’auront jamais le résultat de ma mère, celui qui me donne du baume au cœur.