bref, j’ai le seum
16 janvier 2021
10 janvier 2021
8 janvier 2021
5 janvier 2021
2 janvier 2021
28 décembre 2020
23 décembre 2020
21 décembre 2020
Une pensée comme ça
J’aimerais bien tomber amoureuse. Genre avec le coup de foudre, au moment où je m’y attendrai le moins. Le grand amour, celui avec un grand A. Le grand Amour. Les papillons dans le ventre, l’étourdissement, la douce fièvre qu’il procure, tout ça. J’aimerais bien connaître.
20 décembre 2020
19 décembre 2020
Cocktail sentimental
35 cl. de désir
10 cl. de confusion
25 cl. d’attachement
20 cl. d’attentes
20 cl. de projections
1 pincée d’excitation
Faites chauffer le désir jusqu’à ébullition, puis retirez le du feu.
Versez-y l’attachement lorsqu’il est encore chaud.
Verser lentement la confusion et continuer à mélanger.
À part, mélanger les attentes et les projections ensemble.
Les incorporer au reste et mélanger le tout très énergiquement.
Ajouter la pincée d’excitation. Servir encore tiède.
14 décembre 2020
Manque de sommeil
Toute la nuit j’ai pensé à quel point j’étais bien dans tes bras, j’en ai oublié de dormir.
11 décembre 2020
Workshop d’écriture 11.12.20
Mais j’oubliais souvent que les vieux rêves prenaient une forme différente pour chaque personne. Dans mon cas, il est vrai qu’il s’agissait souvent de vieux objets, liés à un passé dont je suis nostalgique. Mon subconscient réinjectait ces reliques dans mes rêves et, une fois par mois comme à l’accoutumé, un de ces objets se matérialisait. Quelle surprise de découvrir, au réveil, la tasse ébréchée offerte par ma copine de l’époque – je l’avais tant aimée – ou encore cette nappe en dentelle, jaunit par le temps, que ma mère chérissait tant de son vivant. Elle me rappelait les goûters et les succulentes pâtisseries que nous dévorions, mon frère et moi, pendant notre enfance.
Le vieux rêve de cette jeune fille ne semblait pas évoquer un quelconque passé, ou des souvenirs d’enfance. Je me demandais qu’elle pouvait bien être l’histoire de cette chose, que j’avais tant de mal à décrire. C’est alors qu’elle pris la parole.
10 décembre 2020
Femme au vase
(je m’arrête ici pour aujourd’hui, trop peur de tout gâcher, la suite c’est pour bientôt)
7 décembre 2020
Tous les jours
Première intention de montage pour mon premier (très) court métrage d’animation, Everyday.
5 décembre 2020
3 décembre 2020
30 novembre 2020
29 novembre 2020
27 novembre 2020
26 novembre 2020
Lit I
(jétais contente de mon dessin à la tablette jusqu’à ce que je vois celui d’Anouck mdr)
22 novembre 2020
21 novembre 2020
20 novembre 2020
18 novembre 2020
Kimono de soie
Je l’enlaçais, mais ce qui faisait obstacle au contact de nos peaux le gênait.
Alors, il dénoua le noeud de mon kimono en soie
et le laissa glisser doucement le long de mon corps,
tel le ruissellement silencieux de mes larmes à son départ.
16 novembre 2020
15 novembre 2020
Film du dimanche I
Portrait d’Amélie dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet, 2h09, 2001
14 novembre 2020
13 novembre 2020
Ambre x Balthazar
Il était déjà 19h27 lorsqu’Ambre ferma enfin son salon de manucure et se prépara à rentrer chez elle. La journée avait été longue, mais l’air dehors était encore doux. Le soleil disparaissait derrière les bâtiments et la pénombre commençait à s’installer. Les lumières de la ville s’allumaient progressivement.
Aujourd’hui, Ambre s’était rendue au travail en trottinette électrique. « Je vais pouvoir faire un détour pour m’aérer un peu plus avant de rentrer » pensa-t-elle. Elle passerai donc par le parc ce soir. Sur le trajet, elle ne pouvait s’empêcher de penser aux ongles de sa dernière cliente. Sur l’annulaire de la femme, elle avait dû dessiner une bouquet de fleurs roses, sur un fond en dégradé allant du jaune au vert. Le détail qu’elle n’arrivait pas à oublier était la position de la paillette qu’elle avait placé au centre d’une des fleurs. Un peu trop sur la droite, un peu trop près du bord.
Le sentier qui faisait le tour du parc n’était pas très éclairé. Mais la faible lumière de sa trottinette lui permettait de voir où elle allait. Il y avait peu de monde ce soir.
Ambre n’arrivait pas à sortir de sa tête cette paillette, si mal placée. La cliente avait été grandement ravie et n’avait rien vu. Mais Ambre se répétait en boucle « j’aurais pu mieux faire ».
Au coin du chemin, alors qu’elle allait tourner, elle eu juste le temps d’apercevoir la silhouette qui se retrouva subitement face à elle. L’impact fut franc, la douleur au coccyx qu’elle ressenti fut intense. Elle était tombé de sa trottinette, qui gisait maintenant à deux mètres d’elle. L’inconnu qu’elle avait percuté redressait difficilement sa tête, un son de grelot accompagnant son mouvement. Encore coincée sous sa jambe, la roue de son monocycle continuait à tourner.
Les mains d’Ambre étaient égratignées, elle s’était cassé deux ongles dans la chute. Après s’être relevés, les deux personnages longilignes se faisaient maintenant face, déroutés et encore un peu assommés par le choc. Ils restaient silencieux.
Il faisait maintenant très sombre, mais Ambre distingua tout de même le bleu intense du long manteau que l’homme portait, allongeant d’avantage sa silhouette.
1 étoile sur 5
Le riz cantonais agrémenté de larmes est une saveur unique, mais plutôt déplaisante.