Errances

31 janvier 2010

Candide

Filed under: tortilles — errant @ 23:58

Filed under: tortilles — errant @ 22:18

Dessus dessous

Filed under: tortilles — errant @ 20:56

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En dessous

Filed under: tortilles — errant @ 16:18

Je ne laissais traîner ni de bras, ni de jambes, même pas un doigt. Jamais je ne laissais dépasser de membres.
Le cercle autour du lit, cette limite, je la respectais. Pour franchir les cinquante centimètres qui nous séparaient, je sautais.
Une fois dessus, j’inspectais les bords, je me penchais et vérifiait la zone du dessous. Je courbais le dos à m’en déchirer les os et en prenant soin de ne dépasser que d’une tête. La plupart du temps il n’y avait rien, mais parfois une boule de poils au contour déformée par le noir.
D’autres fois, il y avait des peluches tombées là, oubliées, poussiéreuses, que je m’empressais de rattraper du bout des doigts.
Je m’étirais loin, très loin, en jetant un coup d’œil rapide à droite, à gauche et derrière. J’avais remarqué le dessous du bureau, je l’avais oublié celui là. Je parvenais à attraper les peluches et les propulsait sur la couette. Je regardais ce coin de bureau, et n’y voyait pas le fond, c’était frustrant. Je ne voyais pas non plus, le fond du coin de l’armoire, celui de la commode et celui de la table de chevet. Je me sentais cernée.
Sous ma couette, j’avais de nouveau la présence des peluches. Je formais une cabane avec la couverture, armée d’une lampe-torche, des peluches et d’un livre. La nouvelle limite c’était la couette. Je ne laissais traîner ni de pieds, ni de mains, même pas un cheveu.

deux poils

Filed under: sentiers — errant @ 11:09

Mon chat se prélasse sur mes jambes étendues.
Il a le pelage d’un lynx, le plastron blanc d’un costume trois pièce,
et les chaussettes blanches que votre amant n’a pas enlevées pour vous faire l’amour.
De beaux sourcils blancs, une belle moustache blanche et
deux poils qui dépassent du pelage de son menton.
Les deux poils blancs, longs et raides qui rendent disgracieux le menton de ma grand-mère.
« Mamie, tu as deux poils blancs au menton! » Mamie avec sagesse me tend son menton.
Je cours chercher la pince-à-épiler dans la salle de bain,
et réapparaît en cachant ma joie par un froncement de sourcil sérieux.
Et un. Et deux. Mamie veut les voir. Je les pose sur ma paume, seul la racine est noire.
Elle les regarde puis me sourit. « Tu avais raison, je les avais raté ces deux-là. »

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censure chinoise

Filed under: tortilles — errant @ 10:36

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30 janvier 2010

et puis voilà

Filed under: tortilles — errant @ 19:45

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Cui Cui… Couic!

Filed under: tortilles — errant @ 15:06

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29 janvier 2010

Zieutage#2

Filed under: tortilles — errant @ 23:42

trip

j’ai perdu mes cornes…

Filed under: tortilles — errant @ 12:05

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28 janvier 2010

Arnaud

Filed under: tortilles — errant @ 23:52


Personnage principal de l’animation « Cul de bouteille », en exclu!

Filed under: tortilles — @ 22:59

Zieutage

Filed under: tortilles — errant @ 20:42

trip

sous pression

Filed under: tortilles — errant @ 17:46

jury demain matin,
du stress plein les mains.

pas d’image aujourd’hui.

Trouvera, trouvera pas

Filed under: tortilles — errant @ 15:11

Aux errantes de l’atelier d’écriture, dédicace à Luccia

Filed under: tortilles — errant @ 12:03

Ahhh, Surya, la belle Surya…
une femme de caractère,
une femme à paillettes,
une femme à glace,
une femme à cuisses aussi

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Et n’oublions pas,
une femme engagée…

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Pour que son âme demeure.

De l’iNutile à l’agréable

Filed under: tortilles — errant @ 01:33

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OUT-lines

Filed under: tortilles — errant @ 01:32

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27 janvier 2010

Un soir d’hiver.

Filed under: tortilles — errant @ 23:52

Elle se plaignait sans cesse d’avoir froid.
Alors un soir où j’étais un peu surmené, j’ai craqué…
Je suis descendu à la cave où j’avais installé mon petit « sanctuaire du bricolage ».
J’y suis resté durant trois jours et quatre nuits.
Au terme de la quatrième nuit, je suis remonté, machine en main.
Des potentiomètres, des résistances, un thermomètre électronique, et quelques boîtiers,
tout cela composait un appareil hors du commun pouvant enfin remédier à cette hypothermie.
Je fus forcé de la couper au tronc…

Dark J’adore

Filed under: tortilles — errant @ 23:33

Garde-robe-des-sceaux

Filed under: tortilles — errant @ 22:45

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C’est Julien Dray qu’est pas content

louvoyer

Filed under: tortilles — errant @ 22:41

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La chute d’Icare

Filed under: tortilles — errant @ 22:18

« Mais voilà que le jeune Icare, enivré par le plaisir de voler, oublie toute prudence. Il veut monter toujours plus haut, abandonne son guide, et se dirige vers les zones les plus élevées de la voûte céleste; Cependant, la proximité du soleil ramollit la cire qui attache ses ailes. Trop tard! la cire est fondue! Icare agite ses bras nus: privé des ailes qui le soutenaient, il n’a plus de prise dans l’air. Il crie, il appelle son père, et tombe dans les flots couleur d’azur. Depuis la mer qui l’a englouti porte son nom. »

Ovide, Les métamorphoses

Le Stars War télévisuel: Sarkozy VS Skywalker

Filed under: tortilles — errant @ 21:04

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Méfiez-vous, ce n’était que le premier épisode.

Tête de Maure

Filed under: tortilles — errant @ 20:59

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« Terre d’accueil »

Filed under: tortilles — errant @ 20:58

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La course des kurdes
en Corse croît.
La Cour au cul
les kurdes craignent.

Idée obscure qui devient claire

Filed under: tortilles — errant @ 20:10

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Premières phrases de livres que j’ai lu

Filed under: tortilles — tiry @ 19:53

Liste faite, à la suite d’une conversation sur l’importance d’une première phrase d’un livre.

* Quand le vent vient de l’ouest ça sent plutôt l’oeuf pourri.

* La première chose que je peux vous dire c’est qu’on habitait au sixième à pied et que Madame Rosa, avec tous ces kilos qu’elle portait sur elle et seulement deux jambes, c’était une vrai source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines.

* C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau.

* Le ciel était une panse d’âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au-dessus des têtes.

* Pendant de nombreuses années, j’ai soutenu que je pouvais me rappeler des choses vues à l’époque de ma naissance.

* Le sentier longeait la falaise.

* Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ?

* A Catane, en ce jour, le pavé des ruelles du quartier Duomo sentait la poiscaille.

* En fait, mon père n’est pas mon père.

* Que ce soit aujourd’hui ou il y a des années, la tentation reste grande de se déguiser en tierce personne : quand il avait à peu près douze ans, mais qu’il adorait encore s’asseoir sur les genoux de sa mère, quelque chose commença et finit.

26 janvier 2010

les côtes sont mes guides, les bouts du monde mes récompenses.

Filed under: tortilles — errant @ 23:58

Il y a dans mon travail ce tropisme des lisières, cette inquiétude des seuils qui m’amènent à privilégier les parcours où les fleuves et les côtes sont mes guides, les bouts du monde mes récompenses.

Il y a finalement dans cette itinérance photographique un peu de cette mélancolie des bouts du monde qui n’est pas non plus sans charme et qui donne au voyageur le sentiment d’être beaucoup plus loin que ne le laissent supposer les distances sur la carte.

thierry girard « histoires de limites »

Inquiétude

Filed under: tortilles — errant @ 23:38

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