Errances

31 janvier 2012

construction

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perdu

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Son buste c’est dédoublé, il est presque deux. Cette rupture est douloureuse. Il cherche des yeux quelqu’un pour lui porter secours. Il observe les environs. Personne. Tout est silencieux.
Ses pieds enflent et se compressent contre le fer de ses bottes de sécurité. Il les enlève comme il peut. Il souffre Il veut crier, un son singulier sort de ses lèvres qui se déforme et se dédouble doucement.
Deux membres sortent lentement du deuxième dos. Les têtes sont encore liées ensemble. Il pousse le deuxième buste pour tenter de finir cette violente division. Il souffre de plus belle.
Enfin c’est terminer. Ils se fixent ils ont peur, ils reculent et se lorgne du coin de l’œil. Ils tentent de communiquer ensemble. Leurs mots sont singulier. Leur mots ont perdu une lettre.

Contre se dédoublement il fût obligé de donner son A.

Voyage pour Angoulême et manque de sommeil

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festival international de la bande dessinée : on part !

arrivée au stand Nekomix

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La tête au dessus du gouffre.

J’enfonce l’index dans ma gorge déjà lacérée par les coups d’ongles
Attaques précédentes.
A ce moment là, je pense à ma petite soeur
c’est ce doigt qu’elle suçait avec son doudou étant petite.

Une vague d’ordure criminelle jaillit
Au fond de moi je me demande si je ne suis pas entrain devenir folle.

Sans doute que non
Et puis c’est que pour cette fois
C’est tout le temps juste pour cette fois.

Tanpis

Je plonge ce bourreau encore recouvert de vomis
Ca fait vomir encore plus vite.

Les larmes coulent
Je ne suis pas triste, c’est juste que ça fait mal
Pas vomir. Non. Ce regarder dans le miroir
Après
Quand on doit accepter ce qu’on a fait. Ce qu’on fera encore.

POURQUOI?

Pour ne pas être grosse
Mais manger quand même.

30 janvier 2012

Savoir tenir sa langue

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Retour d’Angoulême

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Angoulême, c’était top, comme prévu ! Voilà pour patienter en attendant un vrai compte-rendu… (parce que y a encore du boulot !)

Valise 8kg à l’aller + 4 jours à Angoulême = Valise de retour de 1 tonne

Devenir Inconscient

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29 janvier 2012

sourire

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Avoir la tête comme une passoire

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28 janvier 2012

bouche obscure

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on s’emmène

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Lionel

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Antoine Seiter a réalisé un entretien et des photos de Lionel dans le cadre du workshop avec Sara de Bondt et Patrick Lacey, EESAB Rennes, 2010.
Cet entretien prend toute sa valeur alors que Lionel n’est plus la pour nous râler dessus.

Merci à Antoine de m’avoir permis de retranscrire cet entretien diffusé sur son blog

lionel_bretel

Entretien avec Lionel Bretel du 11 mars 2010

Lionel : On est arrivé ici en décembre 1978 et on a pris nos fonctions à partir de début janvier.
À cette époque là il fallait un couple avec un seul enfant parce que le logement n’était pas assez grand. Ma femme était concierge et moi j’étais concierge, on travaillait dans la loge, sans bouger de la loge. Ma femme travaillait le matin et moi l’ après midi ou vis-versa et les cours du soir terminaient plus tard donc on fermait l’école à dix heures moins le quart. En plus de ça le portail rue st Melaine n’était pas automatique, c’était un portail qui fallait fermer tous les soirs.
Il y avait une porte électrique (au 30, rue Hoche) et il fallait surveiller les entrées et sorties de l’école.
Le Directeur c’était Durant-Henriot et une dizaine d’années après il y a eu Jacques Sauvageot qui a changé complètement les choses. Il trouvait que c’était inhumain de laisser une personne dans la loge à rien faire et que c’était mieux de naviguer à droite, à gauche et travailler avec les étudiants ce qui était plus intéressant et je pense qu’il n’avait pas tort de dire ça.

Et là on a commencé à faire les travaux dans toute l’école, je crois qu’on a dû refaire 80% de l’école avec les agents d’ici. Il y avait plus d’agents, on était 7 agents techniques pour faire les travaux de peinture, électricité, placo… Ce que les gens ne peuvent pas voir c’est qu’on a refait tout l’intérieur de l’auditorium parce que c’était une pente douce qu’il y avait auparavant et pour tout ce qui était vidéo, ceux qui était derrière ne voyaient rien du tout. Si bien qu’on a fait un système en escalier pour pouvoir voir comme il faut. Au départ cet auditorium quand je l’ai connu ça ressemblait à un petit théâtre : c’était un plancher avec des sièges en bois. À chaque fois qu’il y avait des élections, ici c’était un central où toutes les urnes de l’extérieur arrivaient si bien qu’il fallait tout démonter et ça faisait des assemblées qui duraient jusqu’à 3/4 heures du matin.

L’école était divisée en deux : au 34 l’École d’architecture et au 30 l’École des Beaux-arts. En première année on prenait que 42 étudiants et maintenant on en prend plus de 90, 100. D’ailleurs quand on a pu récupérer la partie École d’architecture, l’école s’est sérieusement agrandi, il y a eu beaucoup de travaux de fait à cette période là parce que même si c’était une école d’architecture il y avait des choses qui n’étaient pas aux normes. Des salles étaient faites en tubulures, ce qui était formellement interdit et puis les escaliers étaient pas énorme. On commençait à parlait de la sécurité…

Antoine : Et c’était quand ça ?

L. : Je peux pas te dire exactement… Mais je pense que ça a dû ce faire à peu près cinq, six ans après que J. Sauvageot soit arrivé ici.

L’évolution de l’école a été énorme au point de vue du matériel quand J. Sauvageot est arrivé. Matériel informatique, vidéo, photo. Je crois qu’ils tournaient avec trois cameras, deux V5000 et une v6000 qu’ils prêtaient et puis 4, 5 appareils photos…
Et nous on a plus que triplé le matériel. Les ordinateurs, il y en avait deux au départ, et il y avait 80 ordinateurs après que le secteur informatique ait été installé.
Parce que les secteurs informatique et vidéo étaient des greniers, à l’heure actuelle tous les secteurs sont utilisés.

Moi j’ai connu le secrétariat avec des machines à écrire, il avait une machine qui servait à faire des photocopies… avec une manivelle et ils faisaient des photocopies comme ça… une rotative, c’était une rotative à main.

Durant-Henriot, il faisait parti de la vieille école, il y avait une rigueur dans l’école c’était très dur, l’école n’était ouverte à personne parce que c’était son école point final. Il n’y avait pas d’expo, dès lors qu’il y eu des expositions automatiquement il y avait du public qui rentrait dans l’école. Pour parler de la bibliothèque parce qu’il en est question à l’heure actuelle du changement de la bibliothèque, les gens ne consultaient que les bouquins sur place, elle n’était même pas ouverte au public, maintenant il y a des jours pour que les gens de l’extérieur puissent consulter, en plus de ça les étudiants ont le droit d’emmener des bouquins chez eux, ce qui n’existait pas auparavant.

A. : Les ateliers fer, modelage tout ça date de quand ?

L. : L’atelier fer a toujours existé, l’atelier terre/modelage était à la place de la menuiserie et la menuiserie, elle, se trouvait à côté des WC à cette époque là. Mais tout ce secteur a été transformé et le couloir pour sortir dans le jardin derrière tout ce secteur à gauche (galerie étudiante) était la gravure. L’emplacement du bureau de l’ancien directeur c’est juste où il y a les bacs d’acides. Le placard qui se trouve à côté du système de ventilation, il y a un placard blanc à gauche qui existe toujours et ça faisait parti du bureau du directeur.
Le petit labo photo à toujours été là, la sérigraphie a augmenté de volume de 20, 30%.

A. : T’as déjà fait des fêtes quand l’école était vide ?
Lionel : J’ai fait une fois ou deux des repas dans le jardins de l’école, aux beaux jours (hahaha…). Mais pas souvent parce que comme on est souvent dans les lieux on a envie de sortir.
Nous ici on piétine, on peut pas dire qu’on marche, on va pas très loin, donc on marche le week-end…
J’aime bien les expos photos, parfois on va au triangle. C’est des trucs que je ferais plus facilement après en retraite, on a le temps, on est pas à une heure près.
On est dans un système où on ne trouve pas tellement de temps libre.
Nous on a toujours une pensée pour l’école on vit dans l’école.
Et comme je dis ça, je pense à J. Sauvageot, il vivait que pour l’école. Il passait son temps à l’école. Il pensait qu’a l’école. Il venait bosser par exemple le samedi matin jusqu’à 11 heures ou midi et puis il revenait le dimanche soir pour bosser de 6 heures jusqu’à 8h, c’était sa vie. L’ancien directeur Durant-Henriot, à 6 heures il se barrait, mais lui il était impossible Sauvageot, il partait qu’à 8 heures et demi le soir.

A. : Après tu vas rester a Rennes ?

L. : Je vais pas rester à Rennes, parce que y’en a mare de Rennes. […]

A. : Tu crois que ça te manquer les étudiants après l’école ?

L. : Ca va me manquer, il va y avoir un passage quand même.
On est pas sans penser dans nos étudiants, j’veux dire quand on part l’été, on part quand même six semaines, on dit, tiens il manque quelque chose, il y a quelque chose à côté, il nous manque quelque chose quoi. Malgré le fait que je gueule et tout ça, tout le monde n’est pas désagréable. Il faut de tout pour faire monde, c’est ce qu’on dit quoi.
Antoine : du coup tu reviendras voir des expos peut-être ?

L. : Ici, je sais si il y en aura toujours.

A. : Ah bon

L. : Nan, ça je sais pas pas.
Peut-être qu’un jour il n’y en aura plus, c’est pas une obligation parce qu’il faut que des profs veulent bien les organiser. Si ils ne veulent plus le faire, il n’y en aura peut-être plus. Ce qu’il a Hardy quand il est arrivé c’est que ce n’est pas un musée ici, mais une école avant tout. C’est aussi pour ça qu’on a plus à travailler le samedi

A. : Donc avant tu travaillais le samedi ?

L. : Dans le temps on travaillait même le samedi après-midi, mais c’était différent on faisait que de la permanence.

A. : Qu’est ce que tu changerais dans l’école ?

L. : Je vois pas, je vis pas dans le milieu de l’enseignement, je vis dans le milieu des techniques.

A. : Oui mais justement dans ce milieu…

L. : Je vais être franc avec toi, on a travaillé en équipe ici auparavant, maintenant c’est chacun pour sa gueule, c’est chacun pour soit. Si le copain est emmerdé on s’en fout, du moment qu’on est pas emmerdé, c’est comme ça maintenant la mentalité des gens. À notre époque ça ne marchait pas comme ça, tout le monde se mettait d’accord.
(à Joëlle) Je suis là, je suis en train de faire une interview pour FR3

Joëlle : hein ?

A. : C’est moi FR3

L. : Nan c’est pour son truc […]
J’vais être clair là dessus, je trouve que les gens sont pas assez rigoureux dans ce qu’ils font. Ce que me disait Philippe Hardy et je suis un petit peu d’accord avec lui c’est que les gens sont perso ici, il s’en foutent du copain qui va emprunter le matériel après. Ils s’en foutent totalement… Aucune rigueur, moi j’ai instauré certaines choses pour pas embêter tout le monde, par exemple pour le prêt du matériel, pour le week-end, c’est indiqué : il est impératif de rendre le matériel le lundi midi. Pourquoi ? Parce qu’il y a des gens qui pourraient reparti avec à 14h… Je fais des fois des fleurs, les gens qui viennent le prendre le vendredi à 9h ou le jeudi soir. Comme dirait l’autre c’est plus une permission de 48h, c’est une permission de 96h. Je pense que les gens pourraient avoir un peu plus de rigueur et être un peu moins perso. […] Autrement si t’as pas de rigueur tu t’en fous, moi aussi je peut m’en foutre…

A. : OK… Il est 5h, merci beaucoup Lionel, c’est déjà pas mal !…

L. : Quand J. Sauvageot est arrivé ici, il a été très ouvert avec les étudiants, très très très ouvert… Il est pas toujours été comme il a été dernièrement, il a été con comme la lune mais enfin. Il y avait un tas de choses, il y avait des fêtes! Et puis finalement les fêtes ont mal tourné, il y a eu de la baguarre. La derrière des fêtes s’est terminée au Thabor, tout le monde était à poils dans les bassins, hahaha… Et puis il y a eu les histoires des vernissages, il y avait des kirs mais après les gens ramenaient leurs caisses de bière alors ça n’allait plus quoi. Il y eu un vernissage un jour dans le jardin où il y avait une œuvre d’installée avec en plus de ça les artistes qui étaient là et puis le mec ouvre la fenêtre, il met la musique à fond les manettes avec des bières à la main et tout le bordel. Alors là ça a fait déborder le vase comme dirait l’autre et c’est là qu’il a mis du jus de fruit.

A. : Mais là ça recommence un peu…

L. : Ça recommence oui, mais faut voir comment les gens vont être, tu peux boire un petit coup sans en abuser… Un petit peu de rigueur, un tout petit peu…

Bon… Y’en assez là, J’en ai assez dit.

I am glad nothing happend

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Encore.

J’ai enfoncé ma tête dans l’oreiller,
mon maquillage ne tiendra pas.

27 janvier 2012

bouche noir

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tOolboX

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Oh my god!

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Synopsis:
Dans l’Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l’hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple mais d’une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles ! Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur mais bientôt une vilaine crampe à la main l’empêche de pratiquer… Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur…

20 ans

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26 janvier 2012

Je Tangue

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entendre du bien

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anne-ancelin-schuetzenberger1
anne-ancelin-schuetzenberger2

grif grif

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langue éclairée

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La moustache qui grogne

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Cliquez sur l’image…

Tu vas beaucoup nous manquer, Lionel !

25 janvier 2012

DKPOD

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Bonsoir, si certain comme moi n’ont pas itunes sur leur ordinateur, vous pouvez télécharger des podcast de toutes radio sur le site dkpod. Je vous conseille l’émission « droles d’histoires » d’une radio suisse, on vous pouvez écouter plein d’histoire singulière:
http://www.dkpod.com/sources/affiche_podcast.php?id_sou=8833&offset=0&query=

espace crâne/espace cernes

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Thon sans kir

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Thon sans kir c’était son surnom, que les cons s’en tirent c’était sa malédiction. Thon sans kir était l’imbécile du village de Chambon sur Lignon. Toute la journée il ne recevait que des insultes, des brimades et des moqueries. Un jour ce fut le croc-en-jambe de trop, il prit son baluchon et avec Force et Courage (ses deux chiens siamois) décida de quitter ce foutu village.
Sur son chemin, il vécut milles péripéties, il dut contourner un lac d’au moins 5 mètre de large où de nombreux crocodiles au yeux jaune tentèrent de lui croasser dessus. Il combattu contre un démon de piquant qu’il réussi à vaincre et à réduire en brochette, il détruisit des moulins impétueux,…
Un jour il croisa le diable et pape. Rencontre peu habituel, il s’approcha pour voir ce que les deux compères trafiquaient.
Le diable en avait eu marre qu’on joue les âmes à la balance, ce n’était guère palpitant et très procédurier. De plus les papiers administratifs pour juger une âme prennent un temps fou et demandent beaucoup de mains d’œuvres. Le diable avait proposé au pape, (représentant du seigneur sur terre) une solution certes aléatoire, mais beaucoup plus économique en temps et en salaire.
Après un plan social rapidement mis en place par l’église, après tout c’était elle qui accueillait les pauvres et les miséreux, leurs anciens salarié si ils ne retrouvent pas de travail peuvent toujours venir quémander une soupe et une couverture à leur ancien employeur.
A présent les âmes jouaient leurs salut à la roue de la fortune. Il y avait trois possibilités : le paradis, le purgatoire et l’enfer. Mais vous vous en doutiez, une fois que la roue était lancée c’était souvent le bouc qui gagnait le banco….

Mort Cérébrale

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trou de famille

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Comme des tranchées…

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& autres histoires de cernes

Yeux icebergs

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24 janvier 2012

essai à trois têtes

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