31 janvier 2016
le chemin est long
Il va falloir choisir, suivre les rails parce que c’est rassurant, parce que tout le monde fait comme ça ou sortir ?
30 janvier 2016
Douter
Toujours, toujours se demander ce qu’on est entrain de faire. Parce que l’habitude transforme les choix en évidences qu’on ne remet pas en question.
Pourquoi je fais du design ? Ça me paraît évident, peut être trop. Parce que j’aime jouer avec les formes, parce que j’aime inventer des choses, j’aime aller au bout d’un projet. J’aime tenter la résolution, j’aime les dizaines de recherches. J’aime voir le chemin parcouru pour proposer un objet, pour proposer un usage. Je fais du design parce que j’ai envie de poser les bonnes questions. Je fais du design parce que j’ai compris que ce n’est pas en mettant des stickers roses sur les fenêtre d’un restaurant universitaire qu’on va faire en sorte que celui-ci marche mieux. Parce que ce n’est pas une question formelle mais une question de fond. Je veux faire du design parce que c’est un acte politique. Parce que je peux choisir comment on produit les objets. Parce que je peux identifier les besoins et ne pas en créer des fictifs. Parce qu’ avec un objet je fais passer une idée qui ne passerait qu’auprès d’une élite si elle était écrite dans un livre.
Et puis un soir on se demande pourquoi on fait du design. Parce qu’après quelques bières moi aussi je me demande ce que je fais. Parce qu’en essayant de lister pourquoi je fais du design je trouve ça bien pauvre, bien facile, futile, stérile. Puis je regarde un reportage et vois ce mec qui a fabriqué une charrette avec un vélo pour transporter le lait de ses chèvres. Et dans ma tête en ce moment il y a la petite voix théorique qui dit « ah oui oui unité sauvage unité sauvage », la petite voix pratique qui dit « qu’est ce que je fais là », la voix de la raison qui essaye de faire entendre « lis, parle, discute, écrit, réfléchis ».
Annie Robine à la radio
Annie Robine a été l’invitée de Carré VIP
vous pouvez écouter l’emission
Annie Robine (l’art de la reliure) – Carré VIP (VieillePie) #2
merci à Cécile pour l’info
29 janvier 2016
vendredi 29 janvier
le coeur c’est le rythme
le rythme c’est la respiration
la respiration c’est le coeur
le coeur c’est le rythme
28 janvier 2016
partir
l’impression d’être trop sensible sous mon masque social, l’impression de ne pas être de ce monde, l’impression que tout le monde, moi y compris ,sommes relié à des fils, des pantins !
j’essaie de me débattre, tout vas bien si je n’essaie pas de la fuir!
l’intuition que ce n’est pas ça la vie il y a d’autre chemin que celui que l’on me propose !
Je veux voyager, mais je n’ai pas de sous, plus tard sans doute j’en aurais mais plus de temps, ou plus l’énergie ou plus l’envie de me déraciner !
ma valise s’ennuie et elle me le rappelle tout les jours !
jeudi 28 janvier
développer les enjeux plastiques. Expliquer l’écriture, expliquer la peinture, expliquer le sonore. Concevoir ces travaux et définir les enjeux de la pratique, de la plastique. Ô shit.
placement produit
G pas d inspi pour poster, g limpression que g rien fait aujourd’hui alors que j’ai quand même manger des biscottes….
sinon:
JE VOUS INVITE TOUS A VENIR A 16h30 A LA CAFET MERCREDI PROCHAIN POUR UN SUPER GOUTER DE LANCEMENT FORMAT XXL !!! Vous pourrez découvrir le projet COLORIAGE et si sa vous plait participer au prochain, si vous êtes pas déja dedans ! spécial tizing je v essayer de trouver une image qui n’en dit pas trop…. En plus c’est une édition limité a 100 exemplaire et totalement gratosssss yeah (c un fanzine)
PK JARRIVE PAS A AJOUTER DIMAGE SA FAIT SUPER PITIER SANS, BON JEN METTRAIS UNE DEMAIN
27 janvier 2016
mercredi 27 janvier
Quand on parle du travail en peinture avec une amie :
Importance des dimensions, du rapport au corps, l’échelle
mouvements plus larges, libération du geste à travers les grands formats
souvenirs d’exposition (Rothko), marquée par la taille se séparer de la préciosité du petit, le grand ne nécessite pas toute la retenue du petit format
grande toile comme terrain d’expérience, c’est dans l’expérimentation que chaque couche est visible, chaque étape
ex : Martin Barré
création d’espace, plein/vide, créé par les lignes et malgré les superpositions
respiration entre les lignes mais pas espace vide
la ligne est le geste principal, évolue selon la taille, selon la matière (fluide ou non)
composition créée par les lignes entre plein et vide, caché/visible entre elles
importance de la série pour montrer les variations, évolution et dialogue entre chaque pièce
26 janvier 2016
Mon 1er habitat
Habiter son corps c’est être à l’intérieur de soi mais aussi autour ! Est ce que nous sommes comme de la buée, une brume flottante, nous somme dedans notre carapace de chair mais aussi tout autour ?
Quand je repense à un souvenir je ne me voit pas dans ma brume intérieur mais je me vois de ma brume extérieur je voit mon premier habitat, celui de chair, d’os et de sang !
Frontière mouvante, qu’est ce que le « moi », le dedans, le dehors les deux ?
Légos de béton
Construite de plastique
la ville prend sa forme
sous une architecture de papier
(le dessin arrive demain)
Écrire en mangeant
Soupe de légumes mous. Trop mous parce que je les ai oublié. Ou plutôt je n’ai pas voulu les manger. J’ai préféré le poulet rôti aux pommes, les endives au jambon, les apéros à rallonge. Je dois maintenant manger des légumes mous. Bien fait.
Soupe aux légumes avec du cumin. Du goût par les épices pour faire comme si c’était élaboré. Trop d’épices ça pue. Petit fromage de brebis trop bio trop locavore dans mon frigo. Tu pues trop je te déteste. Tu sens l’ail. Je vais te manger rapidement au moins tu ne sera pas mous comme les navets de ma soupe. Dès que j’ouvre le frigo pour le petit déjeuné ça sent l’ail. La première odeur de ma journée c’est de l’ail. Terrible perspective d’avenir que d’avoir un frigo qui pue.
Soupe mal moulinée, à la fin tu dois manger des gros bouts de navets mous.
oublix
J’ai oublié de poster une fois, puis deux, puis plein argh alors que je prenais des photos
T’es vraiment une grosse croute me dis-je