Errances

29 août 2016

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Bas sur son lit de mort à l’hopital vous croyez qu’il a demandé des nouvelles de son manège ?

25 août 2016

Limoncello.

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Ils ont klaxonné.
Je me suis retourné.
J’ai levé mon bras pour les salué en dissimulant fièrement la tristesse qui m’avait envahie.
J’aurai voulu courir pour les rattraper.
J’aurai preferer ne pas les laisser s’en aller.

Et puis ils sont partis.
Les vitres baissées et les bras levés en guise d’aurevoir.
Ils ont disparu.
Happés par le temps sous l’arche de la porte du Louvre.

Je suis rentré à pied.
Je n’ai même pas réussi à pleurer.

Je suis juste retourné au bureau.
Il faisait beau.
Sans doute trop chaud.

23 août 2016

Le tendre temps du petit café à la terrasse du Repos.

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Assis à l’arrière de la voiture qui traversait le sud, mes larmes coulaient le long de mes joues, camouflées clandestinement par mes lunettes de soleil noir. Il me restait 2 jours de vacances et mon enfance était finie.

Assis à la place 85 côté couloir, je faisais mine que tout allait bien pour ne pas donner un macabre spectacle aux voyageurs du wagon 20 du TGV 8796.

La vitrine du magasins était intacte, l’arrière boutique était foutue, victime d’un sérieux dégât des eaux.

On avait enfilé nos chaussures à la hâte, ma mère encore en pyjama conduisait adroitement la voiture jusqu’au lieu de rendez-vous. Nous descendîmes au milieu des touristes. Nous entrames dans la boulangerie. Nous achetâmes quelques pâtisseries.

Et puis nous sommes partis.

Il était assis sur son lit. Il défaisait sa valise vêtement par vêtement, tel un oiseau branche par branche confectionne son nid. Entre 2 tee-shirts il tomba sur l’enveloppe blanche fermée d’une petite gommette en or.

Prise par surprise la petite tour n’avait semble t-il pas résistée à la vague sournoise et fourbe qui était venu s’écraser sur ses paroies de sable fin.

Les larmes s’écrasèrent avec violence sur le parquet froid de l’appartement. Suicidèrent elles s’élancèrent en vitesse sur la joue avant de se projeter dans le vide et de s’écraser avec fracas sur le sol en bois.

J’ai pleuré la fin de l’été.

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9 août 2016

mardi 9 Août

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Photo le 09-08-2016 à 18.03 #2

l’été qui passe

faire errer des photo de soi-même

 (more...)

8 août 2016

lundi 8 Août

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Errer avec les autres

pour être des vôtres

errer dans un groupe

regarder à travers une loupe

errer après manger

une nécessité

errer pour philosopher

parce que c’est une clé

errer pour comprendre

toutes ses commandes

errer tout seul

vers des cercueils 

errer avec les drogues

le cerveau est un pog

errer avec l’amour

ça dure toujours

errer avec des souvenirs

c’est pas le pire

errer devant les vitrines

alors on s’imagine

errer en souriant

c’est évident

errer dans ses études

pourquoi pas dans le Sud

errer dans des jobs d’été

 sans pouvoir chanter

errer devant la télé

écouter les tubes de l’été

errer ici, 

comme dans un petit logis,

à chercher, pour comprendre

sans chercher sans comprendre

des nuances , des errances

 

 

 

 

5 août 2016

vendredi 5 Août

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« Écrire

son journal intime,

c’est se mettre momentanément

sous la protection des jours

communs, mettre l’écriture sous
cette protection,
et c’est aussi

se protéger de l’écriture

en la soumettant à cette régularité

heureuse qu’on s’engage

à ne pas la menacer. »

Maurice Blanchot, Le Livre à venir, Gallimard, 1959

1 août 2016

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– C’est à cette heure là que tu rentres ?
– Tu sais c’est pas parce qu’il est tard que je vais te croire.
– Tu fais chier avec ta lumière, j’ai mis 3 heures à m’endormir.
– Puis de toute façon j’ai aucune envie de t’accompagner demain, t’es un grand garçon pour y aller tout seul.
– De toute façon toi si on te demande d’imaginer une plage de sable fin, t’es du genre a dessiner une plage avec des grains de sable aussi gros que des galets.
– J’ai reconnu tes pas dans les escaliers.
– Tu vas quand même pas prendre ta douche maintenant ?
– Non, j’ai pas envie de te croire.
– Putain tu fais vraiment chier, tu vas réveiller tout le monde.
– T’étais passé où ?
– C’est ça on en reparlera quand t’auras fini de te brosser les dents.
– Ah au fait, il a appelé 4 fois aujourd’hui, faudrait peut être que tu t’actives tes couilles pour lui répondre.
– Il y a des serviettes propres dans le 2ème tiroir.
– Un marseillais dans ma salle de bain.
– Mais non il à l’air normal, enfin d’ici en tout cas il à l’air normal.
– T’as qu’a prendre rendez-vous chez le dermato, tu seras fixé.
– Par contre t’as intérêt à t’y prendre maintenant parce que c’est 2 mois t’attente minimun.
– Ça c’était ma jambe.
– Oh bas non t’excuse pas je t’en prie.
– Non, j’ai eu la flemme, je me raserai demain.
– C’est ça fou toi de ma gueule, Rome s’est pas construite en 3 jours.
– Je sédentarise ma zone abdominale.
– Putain mais c’est mon caleçon ça, j’y crois pas !

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lundi 1er Août

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les papiers qui se défroisse, les frontières aussi

les dépassements et gestations ça se lit

dans certaines manières, hasards, des petites manies

pas assez de  tics tacs mais une petite folie

passagère, transitoires, qui regonfle et se plie

continuer sur les banalités de la vie

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