Errances

24 mars 2020

J’ai les neurones tout collés là. 

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 20:03

– On s’appelle?

– … (je viens de te raconter mon vide de la journée, j’ai l’impression que tu paniques, que tu te demandes si je vais réellement bien alors que je te l’ai déjà écris.)

L’appel se lance, personne ne décroche.

– oh désolée je fais la vaisselle. T’es là?

– (Mmm Pourquoi demander à appeler si directement après on est remplacée par une tâche de ménage) Désolée là je suis ailleurs. Demain?

– Euh ok.

 

De la complexité et la joie de comprendre l’autre à travers des interfaces virtuelles.

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 19:59

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 15:48

-Les gens dépressifs ils sont égocentrés ?

-Ils ont pas trop le choix

aie

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 15:28

en pleine cure de sébum, j’ai les cheveux aussi gras qu’un kouign-amann

je bois tant de thés que dès que je bouge, mon corps fait un genre de « gloup » pour signifier que si je continue je vais devenir liquide

j’ai l’impression d’être une huître avec un chapeau d’algues sur la tête

23 mars 2020

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:47
Il m’a dit « j’en ai vraiment envie ».
Il parlait d’une partie de scrabble.

nouvelle psy

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:46

« Vous parlez beaucoup de solitude… »

C’est à peu près tout ce qu’elle a dit.
Moi, j’ai parlé pendant une heure.
Un presque-monologue d’une heure.
Est-ce que dans un monologue, on ressent la solitude?

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 16:32

 

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 16:31

 

Filed under: venelles — errant @ 15:05

Jarre .1. Ensemble

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 10:00

 

l’escalier des comptes des milles et une nuit que j’ai vu au théâtre était au moins aussi sanglant que ça

heureusement ça s’est calmé

désolé je scan avec mon bigot

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 09:57

 

21 mars 2020

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 23:10

Le pire est à venir.

J’ai vu cette phrase écrite au moins quatre fois aujourd’hui.

Ça me gratte

Et ça démange

J’ai envie se secouer des cocotiers

Je comprend pas le fatalisme

L’idée est d’accueillir l’obscurité

Pas besoin de pelle

Faut pas creuser.

On parle ici de Peur de l’intérieur

De celle qui fige

Pas de celle qui

au moment de traverser

Te fait regarder de chaque côté

 

 

 

 

Gilles Modica, Vertiges/chroniques, La crevasse, Editions Guérin Chamonix

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:38

Neige sur neige : du blanc sur du blanc ou du blanc sur du vide.

1 semaine

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 20:16

que j’ai pas dessiné

bon

où est l’énergie

pff

Mort

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 13:39

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 13:04

ambidextre

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 13:03

20 mars 2020

Oberman, Etienne Pivert de Senancourt, 1789

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:34

« Comment, parmi les hommes, vivre autrement qu’eux,

ou comment vivre loin d’eux sur cette terre dont ils fatiguent les derniers recoins ? « 

péché-mignon

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:05
Francis Cabrel fait un morceau en live tous les soirs.
Il fait des petites blagues et tout.
J’en ai pas raté un seul.
J’avoue tout.

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 15:15

Je suis calme

Je suis calme Je suis

Je suis calme Je suis calme suis clame

Je clame que je suis calme

En fait j’ai envie de crier

mais je vais déranger.

Alors je crie en tapotant.

Je ris devant cet écran qui reçoit alors tous mes postillons.

Une bonne blague

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 13:16

19 mars 2020

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:25

Bonjour la quarantine

Tu me rappelle la cantine

Quand y’a du riz au lait

Et qu’on est obligé d’en manger.

guerre

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 22:08

Ne jamais commencer de guerre

Ne jamais perdre de guerre

Être lâche quoi

Gilles Modica, Vertiges/Chroniques, Editions Guérin Chamonix version corrigée

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 21:30

L’alpinisme c’est l’allégresse d’un homme/d’une femme qui à oublié.e sa peur et son vertige dans l’aisance de ses gestes.

pensée du jour

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:15

je pense la bière c’est un bon remède contre la cystite

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:12

le goût du mauvais goût, la culture de l’inculture, j’aime ça quand c’est un peu gras, quand ça sent la campagne reculée et le manque de bus, les gens aux styles uniques car il n’en ont tout simplement aucun, mais ils s’en foutent tu sais, qu’est-ce qu’ils en auraient à foutre de toute façon, de la ville qui perverti, des expos et des métros? j’aime quand c’est galère et un peu pourri, aller dans un endroit et se dire que c’est la famille, ça me fait plaisir quand c’est moche, vieilli ou carrément décrépi, parce que dans le fond c’est ça qui en fait le charme, un assemblage de trucs qui ne vont pas ensemble, ouais c’est ça que j’aime bien, l’assemblage de trucs qui ne sont pas de la même collection, de la même génération, et puis je parle de moche et de pourri depuis tout à l’heure mais tu sais, c’est jamais moche et j’extrapole, je case tout mon champs lexical du pourri pour décrire quelque chose qui ne l’est pas, parce que je dirais même que c’est pas mal du tout, la vérité c’est que je suis coincée à une frontière et je ne sais pas de quel côté je veux tomber

J2

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 18:01
il n’y avait plus de farine de blé. j’ai pris le dernier paquet de farine de sarrasin.
j’ai tenté d’en faire une pâte à pizza
à ne pas reproduire à la maison.

De vieux souvenirs

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 13:12

Je n’essaye même pas de te charmer, j’ai juste besoin de bouger

Filed under: traverses — Étiquettes : — errant @ 00:35

Règne de peur

Filed under: traverses — Étiquettes : — errant @ 00:28

Avant qu’il proclame cet état d’urgence précaire, j’avais déjà clamé haut et fort que nous étions des Reines de Guerre. L’on s’appelle tous les sept. Pour établir une plan d’action.

Je dois prendre le risque.

Serrer ma Lace Front, monter dans la bagnole et éviter les barrages de flics. Faut que je bouge.

NO Tengo Miedo?

Je réajuste mon faux-cils droit, fait un appel de phares sans le vouloir, comme un lapsus.

Et je me pars dans la nuit.

Si tu le souhaite je peux passer devant chez toi, diffuser la musique de ton choix, à font la caisse dans le vieux Priscilla. A fin que tu saches que je suis là, tout près de toi.

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