Errances

29 octobre 2020

losing it

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autoportrait

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presque nue

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Velocité

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Si vous cherchez ce qu’il y a de plus rapide sur terre, une balle de 9mm est presque ce qu’il y a de plus rapide.

Partis entre père et fils, comme de bons ricains armés d’un glock 19, on a fait mouche ! Un défoulement qui fracasse les tympans et qui vous fait ressentir l’odeur de la poudre noire et de la folie des hommes. Pas de morts, seulement des fibres de papier déchirées et quelques douilles au sol, que j’ai ramassé encore chaudes et que j’ai glissé dans ma poche.

Bang Ban

Elle guette la nuit bleu contre rouge

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Je l’aime quand elle est en bleu. Il m’embrasse d’un rouge sang et m’envoie rêver d’un coup de batte de base-ball. Elle avait tout vu derrière les larmes. Je croyais aimer ça mais depuis elle ne porte plus de bleu. Il s’est emparé de moi… D’elle… Mais m’a séparé d’elle.  Elégant et suave, c’est comme ça qu’il semblait être. Je suis repassé devant chez lui un soir et elle chantait pour lui . J’ai vu une hibou s’étirer sur son toit. Le journal annonce la mort, elle me rappelle et me dit qu’on peut rêver à nouveau ensemble. Elle arrive donc chez moi, tout en bleu. La hibou me surveille par la fenêtre mais je sais que mon feu n’est plus en moi. Nous faisons l’amour toute la nuit. C’est charnel, je la connais à peine.

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Dans ce salon, il fait sombre. Quelques livres dans une bibliothèque sont rangés au cordeau. Les rideaux sont tirés, opacifiants la lumière. Une méridienne, en bon état, me fait comme des clins d’œil pour que j’aille m’y étendre. Je m’y étends. La suite m’a semblé étrange.
Ça a démarré avec un craquement. Alors forcément, je suis alerte, pas sur mes gardes mais aux aguets. J’entends des gens qui s’esclaffent, des verres ballons qui trinquent. Comme si c’était la fête à l’étage. En retrait, sur la méridienne, je me serai bien assoupie. Mais c’était sans compter l’arrivée d’une bande de vers de terre bruyants. Ils sont trois, mesurent deux ou cinq centimètres tout au plus. Ils pénètrent dans le salon, bras dessus bras dessous, hilares, guillerets. J’esquisse un sourire. Tous les trois sont endimanchés dans des smokings trois pièces très bien taillés, probablement italien. Ils ôtent tour à tour leurs chapeaux pour me saluer. Je ne discerne pas la langue qu’ils parlent. Si ils sont espagnols ou si ils sont portugais. Un des trois lombrics s’approche et me tends de sa main un bout de papier. Il me fait signe de l’ouvrir. Précautionneusement je le déplie et lis : « estàs soñando sobre tu meridiano ».

à Š.K

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Si tu savais comme ton message me fait du bien

Ici c’est la détresse.

Rester chez mes parents, les haïr, ou rester seul, et dépérir. J’étais dans une telle montée d’euphorie depuis la rentrée, la nouvelle me met face au mur.

En attendant de trouver une solution (qui n’existe pas), merci de te signaler, j’ai hâte d’échanger mes détresses avec toi pendant ce mois d’enfer qui nous attend.

J’espère que cette boutique ne dépérira pas (comme nous)

J’espère que Rennes te retrouvera

Je ne suis pas mort, je n’ai pas le temps, j’en aurais bientôt, je vais te tuer, tu me tueras aussi

Bisous

marre

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La roche est ma maison

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Playground from Cluj-Napoca

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Urgence

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Détresse, urgence

Être seul ou mal accompagné

Je ne veux pas être seul

Je ne veux pas être accompagné

De mes parents

Je déteste être seul

Je déteste être accompagné

De mes parents

GENRE NON

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C’est tellement pas ok ça, genre comme la mortadelle qui singe les ours.

NON

28 octobre 2020

apprivoiser des corps beaux

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(je me retire dans mes appartements)

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:30

J’ai beau passer les mots au peigne fin, décidément rien ne me revient.

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Au programme de ce soir: spleen et riz au lait.

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le monde des adultes n’a pas les mêmes couleurs

Elle s’occupera de ta bite

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Il ne vivra jamais pour lui car il sait qu’il ne peut pas assouvir ses désirs. Ce sont eux, les immortels ses idoles. Il a découvert leurs existences et voulut les dénoncer sur son blog mais le hibou tira le rideau rouge pour s’occuper de son âme. Les immortels avaient passé un pacte avec le hibou. En l’échange de leur protection afin de maintenir le secret, les immortelles proposèrent des âmes pour le hibou. Les immortelles souhaitaient passer dans le monde astral, le hibou dans le monde physique en dévorant l’humanité. On ne pouvait pas les arrêter mais après ce ne sont que des immortelles inoffensives. Enfin, pas pour tout le monde. Dans le monde astral certains se sont amusé à hanter et violer une pauvre humaine au physique divin. Un viol qui l’a métamorphosée en vengeance. Si elle a survécu ce sera pour vivre comme un hibou. Tuer pour survivre. Dans un monde obscur elle était seule face des diables, elle le restera pour sauver ces proies que les immortelles et autres patriarche convoitent.

Suis-je ?

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 11:46

Quelle mouche m’a piqué cette nuit. Je me réveille le corps recouvert de morsures. Un rejet de seconde peau ou irritation cutané à mon propre corps. Je rêve des personnages que j’incarne aussitôt si ce n’a pas été toujours.  Le soir je les revomirais rouge par peur de ne jamais me retrouver. Je sais que je suis toujours moi quand mon cœur tambourine mon tapant gauche. J’arrive toujours à dormir après la mort. Il m’arrive parfois même de rêver.

FKA II

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jardinerie

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Bras dessus, bras dessous.
Nous marchons dans les allées.
Nos chaussures s’enfoncent dans l’herbe détrempée.
La pluie qui martèle le parapluie nous isole de tout.

Acer japonicum. Magnolia denudata. Liriodendron tulipifera. Davidia involucrata. Hydrangea macrophylla

Ruines

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Flammes ardentes

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FKA

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La sacoche au fond de mon tiroir

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J’ai une toute petite sacoche dans laquelle j’ai rangé les miettes de mon égo.

27 octobre 2020

J’erre….

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Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:40

Un trampoline a fait se rencontrer mon genoux et mes dents. Il a joué le rôle de l’entremetteur rebondissant. Ces deux parties de mon corps ne s’étaient jamais autant rapprochées. La rencontre a été éclair mais visiblement séduisante. Maintenant, j’ai deux incisives qui comme deux plants de radis, gisent dans ma rotule. Cela rend les brossages expéditifs, un vrai gain de temps. En revanche, je ne souris plus sur les photos.

french motel

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 17:54

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J’ai passé une semaine avec un soleil dans ma poche.

Il s’est importé de lui même, de là ou je l’avais laissé en septembre.

Comme un rayon, il n’est resté suffisamment que pour me bruler la rétine.

Une fois le moment de son départ venu j’ai fermé les yeux. Je les fermaient si fort, qu’il me semblait apercevoir son ombre dans l’obscurité de mes paupières.

Le lit était froid et sentait encore le faux sang sucré qu’il avait versé sur moi. Plus de dos gigantesque accueillant mon souffle froid. Plus d’immenses jambe qui s’enroulent autours des miennes. Le duo des peaux est terminé, le rideau se baisse, mais la nuit se fait tout de même, sans spectacle. Sereine.

Le géant de soleil, je l’ai cette semaine gardé pour moi. Peut-être avais-je peur qu’il éblouisse d’autre lune. Il me fallait cette fois être la seule surface à se nourrir de sa lumière, pour voir si elle m’était indispensable.

Rien n’est au final aussi indispensable que la lumière. Néanmoins, je me pense capable, privée de la lumière du géant de soleil.

La nostalgie prime sur l’amertume, la jalousie, et l’envie.

Cette histoire ne suit pas la mécanique froide des hommes de métal, elle est en son propre sens simple, seine, in- corrompue.

J’ai passé une semaine avec un soleil dans ma poche.

Les soleils ne sont pas fait pour vivre dans les poches.

Essayer de les domestiquer reviendrait à les priver de leur propre lumière.

Rumeurs, corbeaux et oiseaux de mauvaise augures

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 15:59

Les rumeurs circulent vite mes frères et soeurs,

Et c’est dans un tourbillons d’énergie distopiques que je viens vous porter tel un oiseaux de mauvaises augures de tristes nouvelles. Nous approchons à grands pas d’un nouveau #333 » » ».

Un mots qui sonne comme Voldemort pour notre monde humain. N’allaient craintes et prenez la tangente, créer de nouveaux moyens de diffusion, produisez votre travail avec encore plus d’intensité mes ami.e.s. Soyer fort car de rudes temps arrivent. Soyons les meilleurs dans le pire des temps. Zaquiqu je te veux dans mon équipe. ( j’adore ton dessin de Kael ) je suis dans un café et je vous écris en catastrophe car j’ai sans doute peur pour nous tous. Une envie d’errance m’appel, J’espère me tromper et vous retrouver tous la semaine prochaine.

Je vous Kiff les potes

V

Mortha

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 02:50

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