Errances

18 février 2013

Filed under: sillages — Étiquettes : — errant @ 01:57

Je ne faisais rien d’autre que de promener mes doigts sur ces seins, en remontant du bas vers les pointes, et je la sentais vibrer contre moi. Ses fesses rondes et chaude se logeaient étroitement en haut de mes cuisses et elle respirait rapidement.

  • Voulez vous que j’éteigne ? Murmurai-je.
  • Non. Dit Jean. Je préfère comme çaJe dégageai ma main gauche de dessous son corps et j’écartai ses cheveux sur l’oreille droite. Beaucoup de gens ignorent ce que l’on peut faire d’une femme en lui embrassant et en lui mordillant une oreille. C’est un fameux truc. Jean se tordit comme une anguille.
  • Ne me faites pas ça.Je m’arrêtai aussitôt, mais elle me saisit le poignet et me serra avec une force extraordinaire.
  • Faites le encore.Je recommençai plus longuement et je la senti se raidir tout à coup, puis se détendre et laisser retomber sa tête. Ma main glissa le long de son ventre. Je me mis à lui parcourir le cou de baisers rapides à peine effleurés. Je voyais sa peau se tendre à mesure que je progressais vers sa gorge. Et puis, tout doucement, je pris mon sexe et j’entrai en elle. Mais elle se dégagea d’un léger coup de reins.
  • Je vous ennuie ? Dis-je.
  • Caressez-moi encore. Caressez-moi toute la nuit.

 

Boris Vian J’irai cracher sur vos tombes, 1946.

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