Plic Ploc Boum
Plic
Ploc
Boum
Les murs se mirent à ronfler. Comme un moteur de voiture presque. Si fort que tout semblait prêt à s’effondrer tout autour. La pièce dans laquelle il se trouvait allait disparaitre, pour toujours. Et il restait là, certain des évènements à venir. Comme on sent une pluie discrète nous effleurer le visage avant l’averse, la vraie. Et pourtant, il n’y avait rien dans cela qui lui apparaisse comme tragique. Tout jusqu’alors n’avait été qu’une suite d’évènements parfaitement cohérents et ordonnés. À ses yeux rien n’importait plus que l’ordre et la cohérence et c’est pourquoi il se rangeait à cette fatalité. Oh oui il avait entendu parler de ces gens pour qui l’existence n’avait fait que les guider vers des chemins tranquilles. Et tout en se référant aux lois des probabilités éternelles il avait simplement compris que pour lui les murs tomberaient tandis que d’autres voguaient vers des fondations solides.