Errances

31 octobre 2009

Filed under: tortilles — tiry @ 17:40

 » Tu n’as rien appris, sinon que la solitude n’apprend rien, que l’indifférence n’apprend rien : c’était un leurre, une illusion fascinante et piégée. Tu étais seul et voilà tout et tu voulais te protéger; qu’entre le monde et toi les ponts soient à jamais coupés. Mais tu es si peu de chose et le monde est un si grand mot : tu n’as jamais fait qu’errer dans une grande ville, que longer quelques kilomètres des façades, des devantures, des parc et des quais. »

G. Perec extrait (suite) du livre « Un homme qui dort »

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