Tes chants comme un appât,
le large qui m’appelle,
provoque, attise, suscite
cette envie de m’enfuir.
Tête sous l’eau, tes yeux sont bleus,
regard de ces sourires à deux
bleus sur mes bras, à l’abandon,
dans les draps de poséidon.
Et l’océan toujours m’appelle
à te rejoindre, ô toi prophète,
et tes sirènes qui me trainent
dans notre doux royaume d’Hadès.