j’ai horreur des centres commerciaux
Aujourd’hui je me décide enfin à acheter mon billet pour rentrer, en France, fêter Noël.
Tous les étudiants étrangers rentrent dans une intervalle d’environ trois jours par la route, les airs ou les rails, un flux continu d’étrangers rentrant dans leur pays natal.
J’essaie désespérément de trouver le lieu où il est possible d’acheter des billets.
Mais la gare de Leipzig ressemble plus à un énorme centre commercial qu’à une gare : trois étages entiers de vitrines m’éclaboussant de lumière. A tel point qu’on se demande ce que font des trains au milieu des ordi, des chaussettes, des petits pains, des parfums et des cadeaux de Noël. Je m’arrête au stand de chaussettes, il fait froid ici, c’est attirant des chaussettes. J’abandonne pour un moment ma recherche du bureau des voyageurs. Je demande mon chemin à trois reprises, je finis par tomber dessus après la traversée d’un Burger king. Cela m’a fait penser au bouquin de Ballard, Que notre règne arrive, je n’ai lu que le début, mais ça commence par une magnifique description d’un gigantesque centre commercial, décrit comme un organisme vivant, que tous les habitants de la ville voisine vont visiter pendant leur temps libre. Il transforme leur rythme de vie. Un citadin devient fou et tue un promeneur d’une balle dans le crâne dans le centre commercial.
les fast food KFC s’implantent surtout dans les zones industrielles, pas poétiques, mais très concurrentielles. À saint sébastien, le KFC est coincé entre un quick, un grill courtepaille et un resto asiatique. Mais, surtout, entre un cinéma, un karting et un bowling. (ouest france du 16/11/2009)
C’est vrai que cela fait envie !
Commentaire by tiry — 17 novembre 2009 @ 10:24
et au fait, tu parles allemand ? et pour Noel, inculturation, inculturation : reste à l’étranger !
Commentaire by nadj_uk — 17 novembre 2009 @ 11:00
Et du coup ton billet tu l’as acheté? C’est vrais que lorsque l’on a du temps libre maintenant il y’a une sorte de reflexe débile d’aller en ville pour acheter, consommer, on se sent vivre en s’achetant des choses dont on a même pas besoin. A chaque fois que je m’achète quelque chose je me pose la question « est ce que j’en ai réellement besoin » pourquoi je l’achète?
Commentaire by nono — 17 novembre 2009 @ 13:28
Ca me fait penser au Wal-Mart aux USA ou au ASDA au Royaume Uni, ouverts 24/24h. Les gens peuvent faire des courses la nuit… Ca me rappelle cet épisode de South Park, saison 8 épisode 9, le supermarché des ténèbres, si ça t’intéresse ;).
Commentaire by jup — 17 novembre 2009 @ 13:28
oui, j’ai fini par l’acheter, je rentre comme les autres passer Noël en famille.
Commentaire by wald — 18 novembre 2009 @ 14:59
dans un des derniers Monde2 magazine, ils parlent des dernières révolutions de nos moeurs…
On remplit moins nos caddies apparemment, o va plus au marché ou trouver des combines, …
Les grandes enseignes réflechissent à ça, essayent de créer plus de petites annexes, comme Shopi, Casino
en ont fait, et ça leus a rapporté pas mal de sous.
Du coup, dans la banlieue de Toulouse, le plus grand supermarché de France, Carrefour a réduit d’un tiers
sa taille!
D’autres exemples existent, mais là c’est Nono quiva prendre la relève. Intéressant en tout cas.
Commentaire by Martin — 18 novembre 2009 @ 17:12