j’égoutte des pétales
dans un puit de farine
quand les yeux sont tournés
être prête à dissimuler
les pleurs
sur le monde de l’habitude
entre les rails l’arbre s’est coupé en deux
un seul coup d’épée
des offrandes se dérobent
les abeilles avalent le sel de l’océan
c’est sonore et indolore
putain de discours sans fin