Armure
Je suis parti en guerre, dévêtu, minuscule comme un nourrisson.
Immaculé je me suis jeté dans une bataille sans fin, sans règle et sans vainqueur.
J’ai parcouru la Terre et y ai forgé mon armure de ma sueur de mes pleurs et de mon sang.
Elle m’as protégé des coups et brisé mes opposant par les flammes;
Cette lourde carapace se nourrissant de leur crainte, le ventre alourdi par la peine.
Le temps à passé. Les temps ont changés. Je suis plus cette guerre que je porte.
Mais l’amure qui m’habille me pèse. Noire, elle est soudée a ma peau, greffée a mon âme.
On m’a dit de grandir encore, de troquer ma cuirasse contre une autre parure tout aussi noire.
Elle se porte par le cou.