Amour pluriel, ou ode à la polygamie
Je commence lentement à me faire à l’idée que l’intimité est une chose à laquelle je n’aurai accès que par l’étude et la représentation.
Les relations à deux pôles me font peur, les silences obligatoires que j’admire tant chez les Autres sont des lames au creux de mes paumes, le rire devient une performance.
De toute évidence je ne saurai qu’aimer de loin, je ne sais dire qu’à l’un que j’aime l’autre, et cela ne me va pas.
Alors il y aura l’un et l’autre à la fois, et j’aimerai les deux, les trois, les quatre, et on se passera le mot.