il n’y pas d’écho
Il n’y a rien à reconnaitre car rien n’est connu. Tout n’est qu’un amas de copies informes et saccadées tentant désespérément de combler l’absence. Derrière leur apparente banalité, elles s’entrechoquent, vulgaires calques superposés. Elles se déforment révélant une faille gigantesque, abyssale et inconnue. Il n’y a pas de constance si ce n’est ce vide. Les autres ne renvoient aucun écho familier, étrangers et incompréhensibles. Ce n’est pas un trouble mais la peur sourde et étouffante d’être perdue seule au milieu de sans-visages.