D’une prédisposition à se sentir seul
Pourquoi je suis ici ?
Pourquoi j’y reste ?
Pourquoi je ne pars pas sans plus jamais donner de nouvelles ?
Pourquoi je m’inflige ce masque, celui de la voix grave et du regard fuyant, le plus horrible ?
Un jour on m’a dit que de se penser comme un repère sur un planisphère aidait à vivre. De se voir au milieu d’un monde peuplé rappelait les possibilités, ces échappatoires urgents, qu’il nous est libre de saisir.
Depuis je me pense comme un point sur une carte et je me sens toujours aussi seul.