Errances

22 février 2021

Shortbus

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17 février 2021

J’ai passé un bon week-end

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14 février 2021

bains

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6 février 2021

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Anarchie relationnelle

ne pas mettre de mots sur des relations

aucune boîte

aucune case

pas de relation privilégiée

2 février 2021

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25 janvier 2021

Gemme au coeur

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23 janvier 2021

Gemme au coeur

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Il y a de ces cavités que l’on ne remplit pas, moi je vous parle des plus accueillantes. Si la chair s’effrite contre les parois rocheuses, la petite roche est bien plus semblable à l’organe et ses tissus poreux. Celle-ci s’adonne à l’échange de fluides, de la chance liquide à la mélancolie. Rappelez-vous que l’on finit toujours par gober du gravier par en dessous, là est notre lien à la terre et ses enfants durs. Je vous demande de vous y attarder, d’écouter les lourdes vibrations du corps inconnu dans votre enveloppe souvent trop parcourue.

Je ne me sens jamais plus vivant que lorsque cette pierre noire affaisse mon coeur écrevisse, tourmaline de mes amours.

19 janvier 2021

nuit désastre

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nuit d’amour

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18 janvier 2021

Dimanche

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11 janvier 2021

J’ai trouvé un certain réconfort à aller visiter des inconnus quand la nuit tombe.

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J’ai trouvé un certain réconfort à aller visiter des inconnus quand la nuit tombe.

Tout était prévu, je ne laisserai pas la solitude passer la porte, il me suffisait de moi-même la franchir pour aller sonner chez l’Autre. Je suis toujours surpris de l’effet que je leur fait et de leurs façons. J’aime à me dire que là est mon but, de rencontrer tous ces garçons, de les questionner sur leurs mondes, bien moins sur la raison de ma présence dans leurs draps.

Cela me prend comme une autre naissance, une parenthèse hormonale, dans laquelle j’ai un masque royal, qui franchit tous les murs de la ville. La gêne ne peut plus me toucher lorsque je les regarde dans les yeux sans même parfois connaître leurs noms. Elle m’apparaît minuscule quand il s’agit d’osciller entre l’appétit sexuel et le manque profond d’amour des hommes qui me font face.

28 décembre 2020

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27 décembre 2020

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Je ne sais pas quoi penser de ce film

De jolies images

J’ai envie d’être amoureux

Gneugneugneu

22 décembre 2020

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11 décembre 2020

Appréhender le rêve, ou le pouvoir de la projection

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Le corps et ses raccourcis vous offre l’obscurité des paupières et la tranquillité de l’état de sommeil. C’est de votre esprit qu’il vous faudra vous déjouer, attraper de vos paumes les séquences animées qu’il vous lancera, pour en saisir grossièrement les procédés narratifs, afin de pouvoir vous en échapper.

  1. Ne vous arrêtez pas sur vos vieux démons, ce garçon qui vous fait l’amour n’est qu’une invitation à un réveil difficile
  2. Le requiem que vous entendez n’est pas un monde qui sonne l’heure de fin, le jour fini toujours par se lever
  3. Si le travail vous apparait, notez en chaque image. L’exploration rêvée de votre pratique peut toujours vous servir.
  4. S’il vous est transcrit une situation difficilement vécue, ne soyez pas affairés, vous avez sûrement encore quelque chose à y faire, un détail manqué, un regret.

Il s’agit enfin de vous méfier de ces projections, de cette plongée dans le sens du rêve. Celui-ci n’appartiendra jamais à notre monde, il ne peut vous abîmer le corps, il s’agit de s’en assouvir : enflammez-le, portez-le à votre cou sur un fil d’or, peignez-le d’une encre opaque.

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« Tout le monde fait des rêves. Quelques-uns s’en souviennent, beaucoup moins les racontent, et très peu les transcrivent. Pourquoi les transcrirait-on, d’ailleurs, puisqu’on sait qu’on ne fera jamais que les trahir (et sans doute se trahira-t-on en même temps?) »

Georges Perec

Le langage du rêve est manipulable, libre à vous d’enfermer ces images dans vos mots, de les associer, de compiler vos histoires. Mais je vous annonce ses dangers, quand les images s’offrent à vous, vous en devenez le monteur après tout. Je vous parle de cette lucidité dans le sommeil, des rêves qui abîment le repos.

S’il vous semble majestueux de maîtriser cette autre réalité, de voler à travers les vents d’un ciel illusoire, de vous inventer des objets, et leurs propriétaires, il s’agit de ne pas tomber les tréfonds du contrôle et de la mise en scène. L’open world nuptial vous ouvrira ses portes, garde à vous de ne pas les entendre se fermer. Je vous récite l’histoire de cet homme qui s’est perdu dans un monde bien plus joli que celui auquel il fait face au réveil, son royaume façonné de ses doigts, coloré de ses yeux. Il y inventa son âme soeur, voire jumelle. Il ne lui fallut qu’un instant pour poser sa tête dans le creux de son cou, et de s’y reposer à jamais.

4 décembre 2020

Je m’accomplis dans vos histoires

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1 décembre 2020

Se représenter l’amour

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27 novembre 2020

Marie

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Aujourd’hui Marie est venue nous rencontrer sur la jetée, inquiète des soudaines envies de s’immerger, par les temps qui courent. C’est de la sienne dont elle nous parlait, depuis la perte de son mari Gabriel.

  • « Nous formions un seul coeur ! »

Je lui ai répondu que c’était beau, elle nous parlé de ses dernières années en Italie, de sa peur de la mafia, du Vatican, je lui ai dit que j’étais sûr qu’il lui en restait de jolis souvenirs.

  • « Vous êtes gentil de penser à moi ! »

Elle nous a parlé de ces textes anciens qui ne mentent pas, elle nous a dit que l’on vivait la fin, celle du monde, et qu’il allait renaître. Nous sommes le nouveau monde, elle nous passait la main, sûrement.

Marie tu nous as fait pleuré à nous laisser là sur la jetée, tu nous as dit que tu te demandais pourquoi tu étais resté seule sur la Terre sans Gabriel, et bien voici. Puisqu’il nous faut prendre du temps, comme tu dis, je prendrais le temps.

J’ai cru à une envoyée des cieux, pour me rappeler mon âge. Tu nous as demandé nos prénoms, Marie j’espère aussi connaître un jour les paysages d’Italie.

20 novembre 2020

Amour pluriel, ou ode à la polygamie

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Je commence lentement à me faire à l’idée que l’intimité est une chose à laquelle je n’aurai accès que par l’étude et la représentation.

Les relations à deux pôles me font peur, les silences obligatoires que j’admire tant chez les Autres sont des lames au creux de mes paumes, le rire devient une performance.

De toute évidence je ne saurai qu’aimer de loin, je ne sais dire qu’à l’un que j’aime l’autre, et cela ne me va pas.

Alors il y aura l’un et l’autre à la fois, et j’aimerai les deux, les trois, les quatre, et on se passera le mot.

16 novembre 2020

Du passé #1

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La chambre d’enfant, ça permet de retrouver des choses passées

Quelques constats :

15 ans plus tard, je dessine toujours comme un enfant

Ma vieille montre me manque

Les seuls hommes qui m’ont marqué sont des drogués qui ne m’ont jamais vraiment voulu de bien

On m’a toujours écrit de jolis mots

La coupe au bol c’est pas mon truc, ça me donne un air hyper énervant

12 novembre 2020

La mémoire des corps (ou l’odeur la plus repoussante du monde)

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Toujours faire confiance à son corps

Si celui-ci vous dit de vous méfier, méfiez vous

 

Vous saviez que la perception d’une mauvaise odeur était une alerte de votre cerveau, pour vous dire de ne pas vous approcher, de ne pas ingérer, parfois même de fuir immédiatement

De même, la peur est une réaction immédiate à un potentiel danger.

 

C’est cette lignée d’humains et leurs faiblesses, qui t’ont filé ces réflexes, grimacer à l’approche d’un détritus, lancer des alertes à la vue de quatre paires de pattes.

Moi je voudrais savoir s’il existe le même processus pour les corps, si l’on peut reproduire ces traumas. Absorber tellement quelqu’un qu’on en imprime sa contreforme dans la rétine, et que celle-ci ne s’effrite jamais.

En train d’expliquer à un garçon inconnu pourquoi je crois en l’humain

Filed under: musardises — Étiquettes : , , , , — errant @ 00:32

Alors oui je suis peut-être naïf, mais j’ai pourtant bien l’impression qu’avec un peu d’empathie et d’intimité on pourrait tous mieux se porter. Ne sortez pas les arcs-en-ciel, je vous parle de communiquer, d’avouer ses fragilités enfantines et de se laisser écouter.

Ce n’est qu’une ébauche, mais j’y crois. Bien sûr que toi tu es bien plus adulé, en affichant ton dédain pour un monde déjà brûlé. Je ne comprends pas cette mode de la dystopie, on s’affiche tous enchaînés et ensanglantés, sur des fonds en béton, et puis crâne, barbelés et seringues.

Si j’en suis mes instincts on est tous là pour se rentrer dedans, pour se toucher et se pleurer dans les bras. On est tous là pour l’Amour, les amitiés et les corps. On est tous là au moins pour le sexe.

Alors moi je préfère essayer de nous sauver plutôt que d’afficher ce dédain, trop facile de parler de destruction, parlez moi de la suite. Je veux tout détruire, mais on se retrouve après, dans les ruines. On mettra deux trois posters sur des murs décharnés.

8 novembre 2020

J’écris ça là une fois, juste une seule fois, après plus jamais

Filed under: musardises — Étiquettes : , , , , — errant @ 19:41

Quand je dors seul (beaucoup), je rêve de toi

Tu reviens et tu me dis qu’on se pardonne

Tu me dis qu’on ne s’est pas rencontrés à la bonne date

Qu’on se connait et qu’on ne s’oubliera pas

 

Moi je te propose de ne plus revenir

 

La dernière fois que je t’ai vu tu me tournais le dos dans la rue

Tu portais un joli manteau sur ton grand dos

(Tu ne m’as pas vu)

Comme je te l’ai dis, j’ai eu cet élan de familiarité

Comme si ma vie me passait devant les yeux sans me sourire

Je t’ai dit que tu étais mon premier et seul amour jusqu’à présent

Enfin ça, des mois après, (je t’écrivais tard, sous la pluie)

Et tu m’as seulement répondu qu’effectivement, tu trouvais ton manteau joli

 

Je note ça là parce que j’y repense, pour que tu sois enfermé dans des mots sur internet,

S’il-te-plaît arrêtes de venir quand je dors seul

2 novembre 2020

« petit pincement de jalousie, vague à l’âme »

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Les Plages d’Agnès, Agnès Varda, 2008.

31 octobre 2020

Yolande par Varda

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Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985.

13 octobre 2020

à Š.K

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Tu viens seulement de partir ? Ou alors tu pars de Caen ? Je crois que je suis perdu

Eh bien moi je m’ennuie, j’ai la flemme et il fait déjà nuit, j’ai passé un joli week-end et je crois que la semaine ne va pas suivre le mouvement, mais tant pis

Merci à toi d’avoir fait trainer mon samedi, d’avoir laissé couler mon dimanche, et de m’avoir embrassé, surtout

Bonne nuit à toi joli garçon

12 octobre 2020

Štéfan

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