Errances

13 janvier 2011

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12 janvier 2011

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8 janvier 2011

Lilith

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« Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
O Beauté ? Ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l’on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore,
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux,

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux, l’Horreur n’est pas le moins charmant ;
Et, le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton œil, ton sourire, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
Qu’importe, si tu rends, – fée au yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine !
L’univers moins hideux et les instants moins lourds ? »

Charles Baudelaire

7 janvier 2011

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7 décembre 2010

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25 novembre 2010

T—-E A-S

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Trente ans. Quarante mille euros par an. Une Alpha Roméo. Propriétaire d’un appartement. Aucune perspective de se marier ou d’avoir des enfants. Personne qui l’aime particulièrement. Est-ce si déprimant ? Elle ne sait pas. Est-ce ce comprimé blanc et vert qu’elle prend chaque matin qui l’aide à ne pas pleurer ? Ce comprimé que le médecin lui a prescrit, ce concentré miraculeux de fluoxétine, qui fait que les soucis lui glisse dessus comme l’eau sur une poêle pleine de graisse ?
Est-ce la paix, ou le Prozac ? Elle ne sait pas.
Trente ans. Le début de la maturité. Une date significative qu’il fallait fêter.

22 novembre 2010

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18 novembre 2010

Envie d’amnésie

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16 novembre 2010

Sans titre

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21 octobre 2010

Indélébile

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Thibault Stipal

18 octobre 2010

Images au féminin pluriel

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La féminité s’apprenait, c’était un travail tributaire d’artifices et de comportementalisme, et
son sexe devenait douteux à ses yeux lorsque ces derniers faisaient défaut. Elle sublimait
depuis toujours les attributs innés d’une féminité essentielle dont elle se sentait exclue.
Prisonnière d’une image, du « donner à voir » féminin, être femme n’allait pas de soi.

Texte extrait « Une femme de trente ans », 1999 – Mireille Loup.

17 octobre 2010

La petite princesse aux seins écrasés

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« Enrobée peau de pomme
Elle se tartelait tranquille
Trognone dans sa robe de peau
Elle se tartelait tranquille
Un jour qu’elle était à fleur de pomme
Et qu’elle se promenait en ville
Elle sucra sa poitrine voulant séduire un homme

Elle s’enneigea glucose jusque par dessus les cils
En tant que tarte aux nuages
Elle ne séduisit personne
Elle s’enneigea glucose par dessus les cils puis elle se dit

Qu’est-ce que c’est bon de fendre en courant
Trois nuages au passage

« Holla jolie junkie » lui dit un espagnol
Qui croyait fermement
Qu’elle sniffait de la colle
Ses larmes coulèrent d’un coup
Comme d’un nuage ouvert
Arrosant sa poitrine d’une abondante rivière

Sa robe soudain se mit, se mit à rétrécir
Se transformant très vite en trognon pathétique
D’une poitrinerie rapide
Elle tenta d’esquisser mais il était trop tard
Ses seins furent écrasés »

Dionysos – Chanson extrait de l’album « Haïku », 1999.

13 octobre 2010

Porc et Poivre

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Extrait du Chapitre 6 « Les aventures d’Alice aux pays des merveilles », Lewis Carroll (1865).

12 octobre 2010

« Je n’ai jamais été petite fille… »

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9 octobre 2010

Tout se voit à l’œil nu

Filed under: charmilles — Étiquettes : — errant @ 20:26

L’inconscient délavé
Les rapports limites
à ces fleurs plastifiées
Déjeuner du dimanche
Le bitume a craché
un soleil métallique
Réservoir d’oxygène,
Je calcule, système D

L’imparfait subjectif
sous très haute surveillance
Tout est impardonnable
Doliprane au cas où
On tourne hybrides
Le cendrier en feu
Envie désenchantée
d’odyssée côté X

Écoper l’inutile
Une bulle en acier
Je transfère en sourdine
Mais qui ferme les yeux
sur ces rêves faciles
négligemment parqués
Vision polaroid
décapée à l’acide

5 octobre 2010

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Androgyne de Thibault Stipal (ci-dessus)

« Il y a et il y eu et il y aura un nombre infini de choses sur terre. Des individus tous différents souhaitant tous des choses différentes. Tout ce qui a été sur terre à été différent de toutes les autres choses. C’est ce que j’aime : la différenciation, le caractère unique de toute chose… Je vois quelque chose de merveilleux ; je vois la divinité dans des choses ordinaires. »

Diane Arbus

4 octobre 2010

René & Radka

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« Les photographes René & Radka recomposent la féérie d’un conte dans lequel le temps n’a pas de prise. »
Under Water, donc, le rêve flotte et ne coule jamais. A l’image des personnages de René & Radka, dépeints comme des « êtres abandonnés à leurs songes, portés par les flots, (qui) errent, paisibles ». Une errance perpétuelle et silencieuse. L’eau ne favorise pas l’ébat, mais le voyage immobile entre poésie et doute.

2 octobre 2010

Filed under: charmilles — Étiquettes : — errant @ 18:28

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