25 mars 2015
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8 mars 2015
6 mars 2015
Lambeaux, Charles Juliet
» Des hurlements sauvages, inhumains, de plus en plus rauques. Qui vont s’exténuant, puis s’achèvent sur un râle qui s’étouffe dans ta gorge déchirée »
3 mars 2015
2 mars 2015
1 mars 2015
28 février 2015
27 février 2015
26 février 2015
24 février 2015
21 février 2015
19 février 2015
18 février 2015
La liste de mes envies
« Il n’y a que dans les livres que l’on peut changer de vie. Que l’on peut tout effacer d’un mot.
Faire disparaître le poids des choses. Gommer les vilenies et au bout d’une phrase, se retrouver soudain au bout du monde.
Ce livre est beau. Il se lit en une journée. Il emporte avec douceur dans les méandres d’un quotidien si vrai, si juste et si touchant.
17 février 2015
10 petites minutes assourdissantes
La machine me cerne. Son fracas m’assourdit et traverse la mince parois protectrice des boules quies.
On me les a données de force, mais je ne regrette pas leur prévention.
A vrai dire, je les remercie même dorénavant de cette simple attention.
J’ai été guidée, allongée, placée, manœuvrée. Les sempiternelles questions ont été six fois posées, reposées, ressassées.
Je suis à présent allongée, la tête coincée dans un carcan de plastique.
Ma peau est libérée dans un change peu esthétique. Aseptisée.
Je ne dois pas bouger, ne dois surtout pas paniquer.
Ici il est affaire de logique.
Ma main effleure la poire de caoutchouc.
Je l’imagine douce et moelleuse, pour répondre aux attentes de ceux qui ne peuvent résister, pour répondre à leurs pressantes demandes de liberté.
Si les premières respirations sont tremblantes et retenues, la suite me fait oublier la présence d’inconnus.
l’enfermement qui restreint mes mouvements progressivement me détend. Univers bien vite parcourus et dompté.
L’éclat métallique résonne. Les différentes rythmes se couvrent et s’entremêlent.
En focalisant mon attention je peux choisir d’exclure certains sons. Je joue et j’orchestre.
Ma pensée se dilue dans ces bruits irréguliers et saute au grès de leurs accents si peu familiers.
Les dix minutes sont écoulées, je suis bien vite relâchée.
Je veux voir les résultats.
16 février 2015
Je mens. Hier je n’ai pas pu. Le temps a filé trop vite.
Je me suis perdue dans « l’île des oubliés » de Victoria Hislop.
J’ai été cernée par ces fantômes du passé que j’ai faillit croiser au détour de la Canée.
Si seulement j’avais eu plus de temps… J’aurais pu rencontrer les brumes de ces ombres égarées.