Errances

8 février 2021

La soucoupe et le perroquet

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25 décembre 2020

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24 décembre 2020

La Grande Mascarade

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  • Pour moi c’est comme une occasion d’être gêné, mais tous ensemble. Je suis un acteur, on fait tous semblant, chacun a son rôle.
  • Ah mais ouai ! Et moi je suis l’ingé son. On sait pas pourquoi il est sur la scène, mais on essaye quand même de lui donner la réplique. Et moi j’suis là, « ouai c’est bien, je prends le son c’est déjà ça ». Tout le monde sait que j’ai aucune envie d’être acteur.

22 décembre 2020

D’une prédisposition à se sentir seul

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Pourquoi je suis ici ?

Pourquoi j’y reste ?

Pourquoi je ne pars pas sans plus jamais donner de nouvelles ?

Pourquoi je m’inflige ce masque, celui de la voix grave et du regard fuyant, le plus horrible ?

Un jour on m’a dit que de se penser comme un repère sur un planisphère aidait à vivre. De se voir au milieu d’un monde peuplé rappelait les possibilités, ces échappatoires urgents, qu’il nous est libre de saisir.

Depuis je me pense comme un point sur une carte et je me sens toujours aussi seul.

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Tous les jours, le bruit de l’aspirateur

20 décembre 2020

J’étouffe

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8 décembre 2020

Le masque

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Le 24 Avril 2020, j’écrivais :

« Il y a les Hommes et il y a les Arts.

Les Hommes, on peut les trouver sur les côtes à peindre la mer, dans une urgence des ressentis. S’ils leur manque la parole, les cris leur sont toujours possibles par la touche, le geste ou la couleur.

L’attrait pour les Arts serait-il seulement un appel à autre langage ? Un système de symboles et de définitions poreuses, vacillant entre universalité des formes et interprétations ? Auraient-on élaboré un champ infini de moyens pour modeler l’individu, de sa chair à ce qui l’habite, de ses premiers pas à la terre qu’ils ont foulé ?

Moi je pense que c’est une cabane. Un autre lieu (heteros topos) dans lequel il y aurait tous les outils nécessaire à élaborer mon utopie (ou topos). En entrant dans cette cabane, je perds mes peaux et mes muscles, mes cheveux et mes ongles. Il ne me reste plus qu’à plonger mes doigts dans mes tripes pour en tirer des épisodes : des moments vécus, des pensées bleues ou des actes manqués. Ainsi je les manipule et les façonne, puis je les organise et les range.

C’est en quittant ma cabane, en enfilant mes habits lourds et opaques, que je porte un premier regard sur ma création, je vais tenter de me rappeler de sa forme et de ses couleurs, pour en emporter son essence.

Puis je m’éloigne de l’édifice pour reprendre ma chair et remplir mes poumons. »

 

Aujourd’hui je sais ce que je façonnais dans cette cabane, le masque.

La télévision

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Le 15 Avril 2020 j’écrivais :

« Forum des attentions, toujours trop bruyante. »

Nous sommes en Décembre et jamais personne ne l’a éteinte. Cela fait presque deux mois que je vois des nigauds faire la queue pour se faire enculer par des productions trop évidentes. Un grand show qui vous dure toute la journée, se servant de vos amourettes refroidies pour vous tirer des larmes, ils sont beaux les campagnards qui trouvent l’amour devant la caméra.

N’oublions pas la presse, qui vous fait tourner en rond dans vos quartiers, pourquoi voir un manifestant qui se fait matraquer quand on peut s’arrêter sur la fermeture du bistrot du dernier trou du cul de la Creuse.

25 novembre 2020

L’éducation (c’est compliqué de changer de position pour dormir)

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J’envie ces dormeurs tempêtueux, comme échoués. Des membres éparpillés, cheveux acharnés, vastes couettes à serpenter, surpris par la fatigue, à se retrouver là, à demi chorégraphiés. Des ventres à l’air, sans jamais besoin d’abri.

Dans des lits trop serrés on finit par s’endiguer dans une vie trop bordée !

16 novembre 2020

C’est trop lourd

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C’est trop lourd

C’est traîner de l’asphalte – un agrégat de vieux visages bien accrochés les uns aux autres.

6 novembre 2020

Nothing feels like Home

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31 octobre 2020

La fuite

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(confinement mood)

Sans toit ni loi, Agnès Varda, 1985.

29 octobre 2020

à Š.K

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Si tu savais comme ton message me fait du bien

Ici c’est la détresse.

Rester chez mes parents, les haïr, ou rester seul, et dépérir. J’étais dans une telle montée d’euphorie depuis la rentrée, la nouvelle me met face au mur.

En attendant de trouver une solution (qui n’existe pas), merci de te signaler, j’ai hâte d’échanger mes détresses avec toi pendant ce mois d’enfer qui nous attend.

J’espère que cette boutique ne dépérira pas (comme nous)

J’espère que Rennes te retrouvera

Je ne suis pas mort, je n’ai pas le temps, j’en aurais bientôt, je vais te tuer, tu me tueras aussi

Bisous

Urgence

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Détresse, urgence

Être seul ou mal accompagné

Je ne veux pas être seul

Je ne veux pas être accompagné

De mes parents

Je déteste être seul

Je déteste être accompagné

De mes parents

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