11 janvier 2014
10 janvier 2014
9 janvier 2014
Debout dans l’histoire d’un vide
Debout.
Une forme indistincte erre au loin. Elle avance puis recule. Telle une histoire sans fin, l’action se répète en boucle. Debout, transparente, elle avance puis recule.
Comme prise au piège, elle reste coincée. Le décor s’allonge continuellement, semblable à deux miroirs en vis-à-vis. Inlassable, l’histoire se perpétue.
Finalement elle prend la forme d’un souvenir. Un souvenir que l’on a pas forcément vécu, mais pourtant familier, qui nous a été transmis. De filiation en filiation, il s’est ancré et mal grès nous, on y revient.
Puis j’ouvre les yeux. Cette forme, c’est mon corps. Rattrapé par la mémoire, il avance puis recule. Mon corps est transparent et il se meut dans un rien, dans un vide.
8 janvier 2014
7 janvier 2014
2 janvier 2014
1 janvier 2014
31 décembre 2013
30 décembre 2013
29 décembre 2013
28 décembre 2013
27 décembre 2013
21 décembre 2013
20 décembre 2013
18 décembre 2013
17 décembre 2013
16 décembre 2013
Dégoût
Je suis dégoutée. Dégoutée que rien n’aille comme il faut. Dégoutée que rien ne se répare. Dégoutée que ce soit toujours la même chose. Dégoutée de ce putain de tourne en rond. Dégoutée d’avoir toujours la même étiquette collée au front, avec une glu tellement résistante que j’ai l’impression que l’on pourra jamais me l’arracher. Dégoutée de me sentir seule et pas aidée. Dégoutée de voir que c’est jamais assez. Dégoutée de ce texte pourri, de tout de rien, maintenant tout de suite à l’instant.
14 décembre 2013
13 décembre 2013
12 décembre 2013
11 décembre 2013
10 décembre 2013
8 décembre 2013
FANTASTIC
« There was a stunning target ! Here we go !
We bomb first, then we can see the people running everywhere, it’s FA-BU-LOUS !! «
7 décembre 2013
5 décembre 2013
Barbavisules (mot nouveau)
Explications que l’on donne à propos d’une chose à laquelle on n’a soi-même rien compris.
Source : Le dictionnaire des Papous dans la tête
4 décembre 2013
Mon premier mauvais rêve
Des formes dénaturées s’entremêlent
et un affrontement infini s’enchaîne
blanc sur noir
puis noir sur blanc
Ce rêve ne marque sur mon corps
que des traces sensorielles,
un goût de sueur
ou de pleures.
Entièrement saisie,
c’est impuissante que je le subis.
Blanc sur noir
puis noir sur blanc
Je ne m’accroche à rien,
si ce n’est à cette irréalité complète
2 décembre 2013
1 décembre 2013
29 novembre 2013
… J’vois pas non
Enfin j’veux dire, je demande pas la lune, tu vois ?
Tu vois ce que j’veux dire ?
Encore, je la demanderai, la lune, je comprendrai ! Je s’rais d’accord même. Tu l’as pas comme ça la lune. C’est pas possible, tu vois. Enfin j’veux dire, faut la mériter, tu vois ?
M’enfin là… franchement, j’pige pas. Je vois pas où est le mal !
Non vraiment, tu vois, ça m’dégoute. C’est tous des fils de chiens, ils te font d’la lèche et puis par derrière, prends toi ça, aller ! J’demande pas grand chose en plus ! Tu vois ?
Mais tu vas voir, la prochaine fois j’leur dirai. J’leur dirai en face que c’est tous des fils de chiens, et ils pourront aller s’lécher tout seul !
Au fond, tu vas voir, j’vais aller la chercher, moi, la lune.
Tu vois ?