Née en 1980, Marie Leclercq commence ses études de violoncelle au Conservatoire national de région (CNR) de Dijon auprès de Christian Wolf. En 1995, elle y obtient à l’unanimité trois Médailles d’or de violoncelle, d’harmonie et de musique de chambre.
En 1998, après une année au CNR de Boulogne-Billancourt dans les classes de Xavier Gagnepain et Hortense Cartier-Bresson, elle est reçue première nommée au concours d’entrée du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Philippe Muller. En 2001, elle remporte le Premier prix du Concours international Jean Françaix.
Parallèlement à ses études, elle enseigne le violoncelle au CNR de Dijon.
En 2002, elle obtient le Prix de violoncelle mention très bien au CNSMDP et devient titulaire à l’Orchestre de Paris.
Marie Leclercq participe à de nombreux festivals : Villa Musica en Allemagne, Chaillol, Villecroze, Gavaudun, Le Moulin d’Andé, l’Académie de Royaumont, le festival des Arcs. Elle est également membre du quatuor Thymos.
« Claude Lecourt épousa Marie Leclercq à Povins le 30 janvier 1704; trois mois aprés, ils se quittèrent. Marie Leclercq vint s’établir à Paris, où elle ne se fit connaitre que sous le nom de Mlle ; elle se fit recevoir maitresse couturière, gagna beaucoup, et devint couturière de la reine. Claude Lecourt, son mari, se retira chez un parent qu’il avait aux environs de Povins.
Marie Leclercq fit connaissance avec un nommé Rémi Raillard, maitre d’hotel du sieur de Viers : il parait qu’il y avait entre eux une relation intime.
Marie Leclercq, pendant ce temps la, devint enceinte; et le temps de ses couches approchant, elle se retira chez une sage-femme, où elle accoucha, le 2 septembre 1715, d’un enfant mâle, qui fut baptisé à Saint-Sulpice. Mais comme la sage-femme ne connaissait Marie Leclercq comme épouse Claude Lecourt, elle s’imagina que Remi Raillard, qui lui rendait de fréquentes visites pendant ses couches, était son mari; et elle fit baptiser l’enfant sous le nom de Raillard et de Marie Leclercq, son père et sa mére.
Marie Leclercq étant décédée le 23 novembre 1739, le scellé fut apposé sur tout ses effets.
Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, Volume 9 Par Philippe Antoine Merlin
Je suis employée commerciale. Employée commerciale saisonnière. On a besoin de moi pour le travail le plus important de l’ère chrétienne: emballer les galettes des rois.
Je prends la galette sur l’échelle, je l’arrache à la couche de saindoux qui la fait briller, je la prépare et je la mets dans une boite en plastique transparent, puis je l’étiquette avant de la poser sur une étagére avant la mise en rayon.
Et je renouvelle l’opération 1200 fois dans la journée. Environ.
C’est chiant comme boulot?
Eh bien détrompez vous. Car 1200 fois par jour, j’attrape une couronne en papier »Arthur et les minimoys » et je l’enroule autour de chaque galette.
Et à chaque fois je pense au roi qui aura, sans aucun doute, les cheveux gras.
-Allez, s’il-te-plaît le rose, on échange? Juste cet hiver!
-Olala, mais t’es fou le vert! Si on échange, ça va être un massacre! On va faire couler l’économie, les procès pour intoxication vont pleuvoir, les hôpitaux vont être bondés, les transports vont s’arrêter, les gens ne voudront plus sortir de chez eux!
-Pff, tout ça pour ne pas avoir à t’occuper du jardin, des arbres, des pelouses…Pourtant je ne te demande pas la lune, juste de te remplacer pour voir ce que ça fait!
-Bon écoute, si tu veux vraiment aller sur la figure des gens, va demander au rouge, en restant au niveau du nez tu fera moins de dégâts…
Non Monsieur, je ne travaille pas ici depuis des années. Non Madame, je ne suis pas experte en farine. Non je ne m’y connais pas plus que vous en pain et je ne dors pas avec ma blouse jaune…
Si vous me demandez quelque chose qui n’est fait ni de farine ni d’eau, je vous enverrai à l’autre bout du magasin et vous vous rendrez compte de l’arnaque qu’une fois trop loin de moi pour vous rappeler mon visage.
Alors vous redemanderez votre route à un probable autre intérimaire, qui vous renverra je l’espère à un autre point cardinal, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous vous perdiez dans votre liste et dans votre rage.
J’ai le pouvoir de réduire à néant votre réputation de cordon bleu en vous refilant n’importe quoi, j’ai le pouvoir de trahir votre feinte de servir du pain de la veille à vos convives avec de mauvais conseils de conservation…
J’ai le pouvoir de vous perdre, de vous faire perdre votre temps, de vous faire perdre de l’argent en achetant un produit inapproprié, de vous faire perdre la tête.
Je peux vous gâcher la vie.
Et je suis payée pour ça…
« Eh mich’, t’as commandé les canards superman?
Ba oui crétin, je t’ai déja dit que l’emballage a changé, maintenant ils sont à coté des écouteurs grenouilles… »
Je vous en prie, rendez moi mes oreille(r)s! D’accord je suis partie, certes mon lit est vide, mais reprenez vos copeaux de mousse et remettez la fermeté à sa place! Vous voulez me jeter (hors de (chez) moi) ? La bas je (suis) chau(v)(m)e et ici je do(r)s mal. Ou alors laissez-moi dormir (de)hors, donnez moi une (vraie) raison de ne plus bouger. D’ailleurs regardez sous le lit, vous me verrez peut-être demain…