Errances

16 février 2023

promesse

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 16:37

C’est une masse sur ma poitrine, un clou qui transperce mon estomac, une nausée le matin, des fourmis dans les jambes, de la sueur froide dans le dos. C’est presque devenue une amie. Je sais qu’elle est toujours là, avec moi, elle guette par dessus mon épaule, écoute ce que j’entends, lit entre les lignes. Elle réécrit ma réalité. Et surtout elle me presse de ne rien dire, de garder cet air taquin, ce sourire sympathique  et léger. Elle me donne ce rictus à la « j’men foutiste » et une allure détendue, son revolver sur ma tempe. Elle tord mon monde avec un rire sadique.

Puis, Maman m’a dit « la peur n’évite pas le danger ».

C’est une amie de longue date. Une présence indefectible, aujourd’hui je la dénonce, je la regarde droit dans les yeux et lui jure qu’elle ne m’aura pas.

 

 

15 février 2023

renard feu jours 3

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 23:56

Roulé en boule je rumine et grogne, frustré aussi.

 Femurix dit que je suis celui qui doit brandir l’épée légendaire contre la bête flottante. Je lui ai parlé, moi, du noir… des ténèbres. J’aime pas ça. Il est venu me chercher comme une fleur, sans s’excuser du coup sur la tête, rien, pas un mot de sa part sauf ça :  «  battre la bête flottante tu devras ». Il sait dire que ça l’os à ronger.

J’ai pas envie moi. En plus, j’ai faim. Mon ventre est rempli de vide et d’angoisse. Je sors de ma boule, il fait beau c’est déjà ça. Blaireau dit qu’avec le soleil tout va mieux.

Les pattes en casquette au-dessus des yeux, j’avance face à la lumière du jour. Pétard je vois rien. Je m’arrête et lève les yeux vers le ciel. La fatigue et la faim mélangées doivent me faire dérailler, le soleil, on dirait, avance vers moi.

Ah oui, non, non, c’est pas la dalle. Ça sera jamais fini tout ce que cauchemar ? je rêve, c’est sûr je dois être en train de dormir. Je me pince, ça va aller je vais me réveiller dans mon terrier, au chaud. Mais le soleil continue de venir sur moi. Cours ! Me hurlent mes tripes, mes petites pattes me porte aussi vite que le vent, derrière moi, la lumière me suit, elle accélère aussi.

Je ne regarde plus devant moi, je guette cette chose par-dessus mon épaule. Elle gagne du terrain. Je me prends dans une racine et m’étale, la face contre le sol sans plus aucune dignité. Ma fierté déjà bien entamée je ferme les yeux, je les plisse si fort que j’en ai mal aux sourcils.

Il y a un vrombissement régulier au-dessus de moi. J’ai les pattes sur la tête quand je me relève. Je me trouve nez à nez avec un globe de métal doré. C’est bizarre j’ai envie de le toucher. Le monde c’est arrêté autour. On entend que le ronronnement de la sphère, ça brille j’adore !

Ça ne valait peut-être pas la peine de flipper finalement ! Je suis à une griffe de distance avant de le toucher.

J’y suis presque ! ça m’attire je sens que ce n’est pas méchant, enfin Blaireau dirait «  c’est ce que tu croyais les fois d’avant aussi ! » moi je crois qu’il a l’air sympa.

 C’était avant qu’un œil rouge sang, s’ouvre et me fixe. Là du froid plus glacial que dans les stepses du fond du monde m’envahissent. Une fraîcheur mordante me fait rugir.

Un flash blanc lumineux et je ne suis plus nulle part, je suis dans le vide mais aussi dans le plein, sur la terre et dans les airs… je sens plus mon corps.

une sorte de murmure me dit :  «  regarde » et répète «  regarde »

«  voix ton destin renard feu, voit »

Je hurle, sans un bruit, mes cris sont muets, étouffés. la voix reprend doucement presque apaisante : «  je suis le sceau hiératique du seigneur dragon soleil, laisse-moi te montrer »

Je n’ai plus peur… je suis terrifiée si je pouvais je tremblerais, je pleurerais surement aussi.

C’est cet orbe d’or qui me fait ça.  Qu’est-ce que je dois voir ! hurle mon âme.

Je n’ai pas de réponse à la place, je plonge je tombe dans le noir. J’atterris brutalement sur de la terre, je penche à gauche, j’ai mal entre les côtes quelque chose me caresse entre les 2 oreilles. J’adore qu’on me caresse entre les 2 oreilles. Les bruits autour me paraissent lointains mais très violents. On dirait qu’ils sont absorbés il fait noir pas comme la nuit mais plutôt comme de l’encre renversée sur le monde.Je ne le connais pas, pas déjà mais je sais que c’est Garçon Excentrique qui me tient dans ses bras. Il ne parle pas. Je ne sais pas pourquoi, pas encore, mais ça me surprend. Une plante, très douce me tient la pâte et me tend mon épée.Je comprends pas qu’est-ce que je fais ici, tout ce que je sais c’est que la nuit n’est pas vaincue et j’ai froid.

 Plus rien.Un éclair me frappe, je suis allongé sur le sol face contre la terre. La sphere n’est plus là.Ça y est je sais, c’est limpide, c’est clair, je suis foutu !

Je ne sais pas qui ils sont mais je sais que c’est important. Dragon-truc me l’a montré pour une raison et la vérité c’est que j’en veux pas moi, de ça.

C’est pas brillant comme futur.

renard feu jour 2

Filed under: ramblings,- Manon.gd — Manon.gd @ 23:55

Femurix n’y est pas allé de main morte. Ma tête bourdonne, j’ai les canines qui démangent, le dernier coup qu’il m’a porté devait être guidé par une sacrée rage. J’aurais pas dû fuir, Blaireau dirait que j’ai été lâche. Moi j’dis que c’est de l’instinct de survie quand un squelette géant, de 4 fois votre taille vous poursuit c’est le minimum requis.

J’étire mes pattes toutes molles et masse ma truffe. Je me releve comme je peux. Si Blaireau me voyais il rigolerais bien fort dans ces cabine. C’est bizarre je croyais être dans le paradis perdu mais…

Autour de moi il n’y a que du marbre noir c’est lisse sous mes griffes. À gauche, à droite, en haut, en bas… Mon cœur s’emballe. Je n’ai aucune idée d’où je suis. Je panique: je cours, vite, je glisse sur la pierre, cherche une issue, tourne à gauche, puis à droite, encore à droite,  à gauche. C’est sans fin. Un dédale de pierre sombre. La respiration frénétique je m’arrête et me laisse glisser contre un mur, je lèche ma patte, lisse mon poil, frotte mes yeux. Une action à la fois je me calme. J’en oublie presque ce que je suis. Une grande inspiration et j’allume une flamme au bout de ma queue. Brillante et chaude comme une étoile, la lumière me révèle de magnifiques colonnes, qui s’élèvent jusqu’au ciel, un lustre en tourmaline noire orne le plafond. Il reste encore des bougies dessus, je me concentre et les allume.

C’est incroyable. Je suis dans une immense salle, presque vide. J’avance, curieux maintenant, la peur est partie. Même mes poils de nuque sont à plat. il y a une odeur douce dans l’air comme celle d’un câlin avec un être cher. Au sol gravé dans la Pierre on peut lire, incrusté dans un cercle : temple chronomal trilithe.

C’est forcément Fémurix qui m’a traîné là. On sent la magie sur les murs. Je tente  un « hé ho » puis un « il y a quelqu’un » dans le vide. La seule réponse est celle de mon propre écho.

Quelque chose brille au fond, Blaireau dirait arrête de mettre ton nez partout où ça brille on dirait une Pie.

Mais moi j’dis allons-y personne n’est là de toute façon. Je trottine à l’autre bout de la salle il y a un autel, je grimpe dessus. C’est gigantesque et fait de granit. Sous moi, une fresque s’anime. Dans ma tête, des bruits de guerre résonnent des hurlements et des éclats d’épée s’entrechoquent. Je me déplace, sous mes pattes la fresque éveillée montre un monstre immense, drapé de ténèbres qui rugit. Une ligne fixe lui fait face. Non, pas une ligne… Une chaîne, faite d’être de chair qui se tiennent les mains, unis.

J’entends un chant, je ne le comprends pas c’est surement une langue ancienne que l’on ne parle plus au paradis perdu. la bête, le monstre au bout ce tort, rugit puis…

Plus rien.

L’autel en granite qui brillait si fort est redevenu noir. Je hurle «  non, mais attendez ! »

« non il faut que je vois la suite ! » Attendez…

Est-ce que… Femurix m’entraîne pour me battre contre cette chose, la bete flottante… j’ai cru qu’il déconnait comme un vrai fou. C’est un squelette après tout je n’allais pas le croire non plus !

Mais si c’était ça, si c’était ce monstre qui nous attend moi et le reste du monde, cette chose qui a englouti la lumière. Cette chose qui a aspiré toute la vie.

il faut que je trouve le machabée ! Absolument c’est urgent je ne suis pas un grand guerrier, il faut l’avertir et il doit trouver une autre recrue. Moi, l’épée légendaire et la nuit éternelle c’est vraiment pas mon truc. j’aurais dû garder ma truffe loin des trucs qui brillent, Blaireau le savait, il avait raison.

renard Feu Jour 1 (deux et trois en chemin)

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 21:45

Je cours vite, essoufflé, et puis là, le noir.

Les poils ébouriffés, la truffe engourdie, j’étire mes pattes, secoue ma queue, lance une étincelle sur un rat qui passe et dans un rire, je sors de mon trou. Encore une journée bof dans ce paradis perdu. Blaireau dis qu’avant la terre sous nos coussinets était verte et douce, moi j’dis qu’il s’est cogné la tête dans son terrier.

Je lisse ma fourrure et sens, le museau en l’air, l’odeur de mon petit déjeuné. Un mulot passe à côté de moi, vif et rapide il slalome entre les racines du sous-bois. Faut bien lui faire croire qu’il a une chance ce petit bonhomme. Sur la pointe des griffes, je le suis jusqu’à cet arbre tout flétrit et sec dans la vallée. Ça m’file des frissons ici, mais j’aime bien. Mon ventre gronde si fort que les corbeaux, haut perchés, s’enfuient à toute vitesse. J’suis surpris du bruit et recule. Sous ma patte un truc craque dans un bruit sec. AH pétard ! j’ai marché sur le doigt de pied d’un macchabé, quelle belle journée. Y’a plus un seul son autour. Blaireau dirait que c’est suspect moi j’dis il faut continuer. Est-ce que ? OH, OH, oui un truc brille dans le crane du squelette. La truffe en alerte je sniffe le gars au sol. De la magie ! C’est sûr, l’odeur persiste, acre et épaisse sur la langue. Une senteur de métal et de fer s’ajoute par-dessus. Tant pis pour le petit dej’, j’ai trouvé plus sympas. Je remonte mes poils de manche et glisse mes bras dans l’orbite du mort. Je le sens au bout de mes griffes, une sorte de bâton. Heureusement qu’il a la grosse tête celui-ci, je ressors facilement avec mon trésor. C’est un bâton, rouge et solide, il y a un petit bouton en or au bout. Blaireau dirait, « pas touche » moi, je presse le petit rond.

SSHHHLLIING !!!

Dans mes pattes, non plus un vulgaire bâton mais une magnifique épée, comme dans les contes de Blaireau ! Une toux sèche me sort de ma contemplation, les yeux encore grands ouvert d’admiration, je me retourne et le squelette au sol se relève ! Avec son reste de bras il se frotte le vide qu’il a pour œil.

Ça y est ! j’suis foutu ! J’le savais c’est la poisse. L’épée tendue vers lui je me rassure comme je peux. Il est Immense debout, un vrai géant.

Il baille exagérément et fixe ses deux trous noirs d’yeux sur moi. Il a une voix aussi profonde qu’ancienne quand il me dit « Petit, l’épée légendaire t’as choisi, La bête flottante battre tu devras ».

Alors j’ai eu la fausse bonne idée de lui dire : « Je sais pas me battre eh. »

Voilà, c’est comme ça que je me retrouve les fesses en feu, épée à la main, à esquiver et renvoyer dans le vide les coups du grand Femurix, Squelette Gardien de l’épée l’légendaire.

Depuis plusieurs heures je pare et attaque ma j’suis crevé moi, Femurix m’entraine depuis ce matin, j’abandonne avec un grand courage et pars de l’autre coté à toutes jambes.

Je cours vite, essoufflé, et puis là, le noir.

11 décembre 2022

Weird

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 23:24

J’me sens comme.. juste pas assez. Pas assez forte, pas assez douée, pas assez bien, pas assez reposée, pas assez vielle, pas assez jeune

j’me sens trop… juste trop. Trop sensible, trop cash, trop perdue, trop vide, trop pleine, trop vielle, trop jeune.

Étrange quoi.

7 décembre 2022

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:10

Merde à la fin

Ras le cul

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:08

Vraiment, ça me gonfle

Moineau

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:07

Je parle au rouge-gorge mais j’ignorais que c’était marqué Pigeon sur mon front.

4 décembre 2022

faire le point

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 19:03

j’ai eu la fausse bonne idée de vouloir faire le point sur ce debut d’année scolaire, globalement ? j’ai sauvé les meubles. Perdu deux trois vis en chemin, brisé un coeur, terminé plus de livres que je ne devrais avoir le temps d’en lire et bu plus de café que je n’ai de capsule.

pois(s)on

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 14:22

la vie c’est comme manger du poisson, au moment ou tu savoures y’a une arrête.

2 décembre 2022

A feu..

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 01:26

J’ai la rébellion au bout de la langue

30 novembre 2022

est ce que

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 21:03

Est-ce qu’elle lui manque autant qu’il lui manque ?

Dès fois je me demande si la douleur est toujours partagée. Quand je la vois si forte se relever et rehausser le menton avec fierté, je me demande si lui aussi. Je me demande si lui aussi a côtoyer les ombres la nuit ou s’il a dansé avec elles, s’il a tourné leur page, ou s’il regarde la plaie s’infecter sans rien y faire.

Elle, elle a failli accepter la main tendue dans le noir, elle a failli s’abandonner pour mieux le retrouver.

Est-ce qu’il y a ne serait-ce que pensé quand il se sont dit au revoir ?

j’espere, ou plutôt je crois que je ne le saurais jamais.

quel gâchis

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 20:55

Vraiment c’est dommage. Ça aurait pu être bon, mais c’est pas assez cuit cette fois. J’ai eu peur que ça crame

 

 

 

Évidemment

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 20:54

Il faut se rendre a l’évidence, ça n’est pas évident de se rendre à l’évidence.

 

28 novembre 2022

Train

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 12:03

On est au fond du train et une musique retentit d’un seul coup. Le monsieur en face à ses écouteurs mais n’a pas l’air d’entendre ce qu’il voudrait. Normal.. le son n’est pas dans son casque mais dans le wagon tout entier. Il s’en rend compte et rigole, la dame à côté aussi, moi aussi. Tout va bien c’était “Every breaking waves” de U2. La journée commence sur une bonne note

27 novembre 2022

Femi-Quoi ?

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 17:22

je viens de finir un livre ou l’auteure(trice), je ne sais jamais, dépeint le portrait d’un jeune femme féministe qui se declare indépendante de tout homme. mais.. elle ressent de la solitude bla bla bla, qu’elle est la super solution de notre autrice ? UN HOMME. bah ouais, en fait elle était juste frustrée, tu vois. c’est vachement raccourcit mais l’idée c’est que je me suis sentie énervée les trois quarts du bouquin.  il était extra vide et sans réelle saveur.

pourtant le titre était joli.

23 novembre 2022

cristal

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:12

Des fois j’ai l’impression de me faire envahir pas des broutilles. Je sais que ce sont des futilitées pour d’autre mais, j’ai l’impression, chez moi, que ça prend constamment une ampleur gargantuesque. C’est des fois super, la joie ou les choses positives m’impactent bien plus fort aussi.

Le reste est souvent fatigant.

J’essaye du mieux que je peux de ne pas le montrer. De ne pas montrer comment une action aussi minime soit elle me ronge. Et un jour je ne peux plus, j’explose contre n’importe qui, n’importe quoi. les mots qui sortent de ma bouche sont froids et durs même si je ne les pensent pas comme tels. Je suis en colère et j’ai envie de tout envoyer valser. Pendant une semaine, deux, je deviens un vrai grinch. Après je repars comme neuve (ou presque). J’ai vidé le vase. ça n’est sûrement pas la meilleure méthode, mais c’est la seule que je connaisse pour le moment ( le « inspire/expire » dans ces moments c’est vraiment du bullshit*).

Éponger, encore, encore et encore jusqu’au trop plein.

Puis tout relâcher.

Je sais maman, on a trouvé des solutions, on a cherché, on à travaillé dessus mais dès fois c’est la bonne vielle méthode qui marche le mieux.

Ce moment de « pffffchhhh » de ballon qui se dégonfle il est maintenant, mais je le mets dans mon travail aussi et j’ai l’impression que ça passe mieux. En tout cas j’ai plus le temps d’y penser.

 

 

 

*de la merde.

22 novembre 2022

Oh

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 20:10

PETARD !

20 novembre 2022

Cramé 2

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 14:22

J’ai encore fait cramé un truc. Sauf que cette fois la maison a faillit partir avec !

19 novembre 2022

Les gens qu’on aime

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 23:15

Ça vous arrive de regarder les gens que vous aimez dans des moments “plein”? J’entends ces moments où le monde bouge autour de vous, vibre et vie pleinement tout autour. Ces instants ou le temps ralenti quand vous regardez les gens que vous aimez, vous les voyez heureux.

Ça vient de m’arriver ce soir. Je vois ma sœur sourire et le temps s’allonge autour de moi. Mes parents rient avec leurs amis aussi. C’est doux.

Cristal

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 20:51

Ça monte. Ça déborde presque attention.

Cristal

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 16:51

La goute de trop. C’est pas encore celle ci, pas celle la non plus. Elle est proche, si proche qu’elle menace de tout envoyer vriller à chaque mot qui sort de ma bouche. Ça n’est pas encore maintenant. Bientôt. Je vous conseille de ne pas rester dans le coin.

Récréation

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 16:48

Pouce.

Pour de vrai, on peut pas utiliser le “pouce” dans la vie un peu ?

15 novembre 2022

Porte

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 18:18

Je me suis énervée pour une porte mal dessinée.
C’était futile. C’était utile. Pour une porte, un seuil de porte, je me suis emportée, il portait bien plus qu’une simple porte cet emportement.

14 novembre 2022

Merde

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:41

5h30 : levée

5h45: habillée

6h00: toilettes

6h15: café

6h25: dents brossées !

6h30: remise en question devant le miroir

6h45: heure du départ prévu

6h55: départ..

arrivée à la gare sud de Nantes prévue pour 8h05… train à 8h06…

Des bouchons..

en retard (encore)

8h55: arrivée à rennes (merci papa)

9h05: meeting stage

9h30: toujours pas fini

9h45: je loupe le début de photo.

10h00: fin, je cours en photo

10h30: je me renverse du café dessus

11h30: je rentre, je taf

12h30: MERDE la présentation sur Henri Cartier-Bresson

14h00: oops j’ai oublié de manger, pas le temps, je repars en photo

15h30: présentation orale

17h30: fin de photo, je cours chez moi

17h45: pause rapide

17h55 : je taf ET JE MANGE

18h15: je range un peu

18h30: une douche

19h00: une sieste

19h45: je repars

20h00: une bière

21h00 : une deuxième

21h30: on part danser le rock

 

Cette journée est INTERMINABLE

La rue

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 00:21

Y’a vraiment des gens qui marchent sur les lignes dans la rue ?
20 ans que je change mon pas en fonction de la ligne qui approche… j’ai une démarche bancale.

10 novembre 2022

Toujours le meme trajet

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 19:32

Il y a des gens qui ont ce “truc”, cette prestance ou ce je ne sais quoi qui les démarquent même dans une foule.

Le quai de la gare est blindé, pourtant je ne peux pas m’empêcher de regarder sur ma gauche.

Il n’a rien de particulier mais il se tient droit, il a une valise bleue plus large que lui, des lunettes noires, des cheveux blonds. Rien de particulier, un blouson gris. Sur ce quais les gens ne le collent pas. Alors qu’on se touche tous. C’est peut être juste ça ou alors il a ce petit truc que dégagent les gens sur d’eux. Je ne sais pas. C’est peut être juste la lumière aussi. Parce qu’il a l’air un peu perdu quand même.

8 novembre 2022

Surpriiiiiiiiiiiiiise

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 21:41

Ce week-end mes mondes se sont entrechoqués pour mes 20 ans. Au début il y a eu des cris, ou plutot un chant d’anniversaire hurlé de toutes leurs forces, et moi… bloquée à la porte d’entrée. C’est idiot mais je me suis figée et bien sur… j’ai pleuré, de joie, de surprise, de choque, d’émerveillement et d’angoisse un peu aussi. Mes Amis, ma famille ou plutot juste ma famille celle qui n’a pas eu le choix de m’avoir (qui évidemment, entre nous, à beaucoup de chance) et celle que j’ai choisi.

Voir tout ces visages ensemble, c’etait comme voir les 20 années défiler et s’emmêler. C’était, beau et touchant. J’ai pleuré encore. J’ai embrassé ma maman, fort, mon papa, fort, mes sœurs, mes copines et tout le monde autour.

On a dansé, ris, bu, parlé, pleuré (encore) joué, dansé, chanté, bu, ris encore plus.

Je n’ai pas vraiment assez de mot pour décrire tout ce qui s’est passé, mais merci à cette famille aussi brillante qu’aimante.

7 novembre 2022

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 19:50

Intense. C’est le seul mot qui me vient en tête.

1 novembre 2022

Oops

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 22:06

Excuse-moi je t’ai oublié, encore.

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