Errances

31 mars 2023

déménager

Filed under: - carnage — odilon @ 17:55

je vais changer de murs

mais j’ai trop mal au ventre

et trop peu d’énergie

pour célébrer la nouvelle

 

tout ça est intimidant :

j’ai peur de regretter les vieux murs

mais c’est sûrement l’étape qu’il faut

pour respirer autre chose

et glaner des bouts de maison

– faire la pie

24 mars 2023

la reine

Filed under: - carnage — odilon @ 21:02

une grue gigantesque se dresse au-dessus de chez moi

j’en ai jamais vu d’aussi près

et au sol

il y a son ombre et les pétales des cerisiers

18 mars 2023

Prends soin de toi

Filed under: - Louise — Louise @ 17:30

49.3 Toujours en démocratie ?

Filed under: - Louna — Louna @ 01:53

Vendredi 17 mars: Rassemblement 11h place de Bretagne, le lendemain de l’annonce du 49.3 (le 11ème sous Macron)

 

Le peuple en à marre,

Les vitrines des abris bus se font rare.

les canons à eau se font plus nombreux,

Hier Rennes était en feu.

(désolé Thierry je ne suis pas venue à l’école ce matin finalement) 

16 mars 2023

Hier encore…

Filed under: - Louna — Louna @ 10:27

16 mars
Mardi on était le 14.
Comme le 14 février ou le 14 juillet mais en mars,
Le 14 mars donc.
C’était mon anniversaire.
Je n’ai plus 20 ans.
Je peux chanter du Aznavour et déclarer: « hier encore j’avais 20 ans »
20 ans, un chiffre rond, un chiffe finalement juste un chiffre,
Qu’est ce que cela change au fond, un an de plus ou de moins ?
Nous sommes toujours la même personnes au final.

20 ans
Ça aura été une année d’étude, de voyage, d’errance, de coquillette, de rencontre, d’amour, de désillusion, de doute, de courage, d’espoir, d’indignation, d’engagement associatif, de création, de soirées dans des bar ou sur les canaps de la coloc, ça aura été Rennes, Valence (Espagne), Crans Montana (Suisse), Riga (Lettonie), Paris et sa gare routière de Bercy, Des classes vertes, le centre de loisir des colos, la main de Zidan sur mon épaule atour des futurs petits footballeurs, les enfants qui découvrent la neige, le train pour rejoindre ces enfants vers Paris quand les résultats du second tour tombe en même temps que tout espoir en les 5 prochaine années. Les chant dans les manif, «et on est jeunes, déterre et révolutionnaire», « violence sexiste, violence sociale, même combat contre le capital », une testa en feu, les beaux arts occupé, du théâtre, ma première fois à jouer sur scène, faire l’ange dans la neige à Riga, Redécouvrir Anne Sylvestre et ses chansons incroyable, le sac de patate de 10 kilo du netto, les 10 ans de par tout artiste, les vernissages, les photos en festival et concert, le woofing, le stop, les attentes, les déceptions, les petites victoires, les salaires de merdes, les APL, les repas au RU de hoche, la pénurie de katchup au crous, un climat social ou il est bon d’avoir un parapluie pour sortir dans la rue, l’attende de la réponse pour partir en Colombie, ça aura été une année qui serra suivie d’une nouvelle qui promet d’être tout aussi palpitante.

Errance: Pour quoi ? pour qui ?

Filed under: - Louna — Louna @ 09:47

À ces rencontres,

À ces personnes avec qui j’ai partagé un bout de chemin, une discussion, un verre, un kebab, une idée, une révolte, une souffrance, un sentiment.

À ces objets qui ont croisé mon regard attiré mon attention et qui m’on fait réfléchir. À ce parapluie coloré trouvé dans une poubelle, à ce détail ici, juste derrière toi. À ces paysages, ces tableaux figé dans le réels.

À L’art, l’art de regarder, l’art de s’écouter, l’art de penser, l’art de s’exprimer, l’art de partager, l’art de se rencontrer, l’art de rire, l’art d’être ivre, ivre de vivre.

15 mars 2023

sans nom 2

Filed under: - marion — Marion @ 17:03

Est-ce que je ne prends plus le temps d’écrire
Ou est-ce que mon corps écrasé par le temps n’arrive plus à tirer vers lui les fils de l’expérience
Ces deux derniers jours j’aurais dû être emportée par les phrases
Mais ma tête lourde dans le ciel gris ne sait plus très bien ce que c’est que de vivre

Le chat dort en bougeant ses petites pattes
Dehors dehors c’est la révolution
Et je suis clouée au lit
Je reviendrai dans quelques jours
Quand j’aurai réussi à écrire
Et que j’aurai bu du café

J’arrive – mais ne m’attendez pas
Jetez des pavés créez de belles choses
Et montrez-moi à mon retour
Pour m’accueillir à nouveau parmi vous

lover

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 01:48

je suis un petit lover

je love de la tête aux pieds

 

 

 

 

hihi <3

13 mars 2023

Filed under: - Lyja — Lyja @ 20:14

12 mars 2023

Filed under: - carnage — odilon @ 23:17

la rue gronde

l’air tiédit, les saisons poursuivent leur cours, mais peut-être aussi que les pas réchauffent le pavé

maintiennent la ville en frémissement perpétuel

en rentrant de l’AG je ne croise que des livreurs à vélo

et des tags à perte de vue

5 mars 2023

Filed under: - carnage — odilon @ 15:18

j’ai toujours l’air en colère sur les photos

il faut que je m’entraîne

à défroncer mes sourcils

How to disappear

Filed under: - Louise — Louise @ 12:41

La fin heureuse du Titanic

Filed under: - Louna — Louna @ 02:17

2 mars
« Pense au homard dans son aquarium dans le restaurant du Titanic qui pensais se faire manger dans les prochaines heure et qui fini par rejoindre l’océan »

Voyage vers Riga

Filed under: - Louna — Louna @ 02:07

17 février

7h
J’arrive au Blosne à Rennes dans la nuit.
Un garçons ce situ sur un banc en parallèle de moi. Attend t’il lui aussi le covoiturage ? Il n’a pas de sac. Les écouteurs sur ses oreilles, je laisse le doute en suspend et commence à trier les photos dans mon téléphone. Le covoiturage arrive avec un peu de retard. Je m’avance pour trouver la conductrice, le garçon du banc se m’interpelle: « toi aussi tu te recherches le covoit ?
Nous attendons, nous observons,pas de voiture bleue. Et le ciel est toujours noir. Notre chauffeuse était à la station triangle. Elle nous retrouve. Les roues tourne, le moteur chauffe, le paysage défile et nos yeux se ferment.

11h
Il me parle de son rappeur préféré:
Furax barabarusa (Porcelaine)

12h30
Premier arrêt: Paris Nanterre
Il décent, une dame monte avec sa fille.
Elles ont toute les deux un bonnet rose, la mère s’appelle Fatima, elle est italienne avec des origines marocaines, elle est venue quelques jours sur Paris voir de la famille.
Nous repartons en route pour Beauvais.

Arrive à l’aréoport, les langues se croise et les roulettes des bagages s’entremêlent. Elle tient la pousssette je l’aide à porte sa valise. Elle me propose un café nous mangeons ensemble comme si nous nous connaissions, comme si les quelques heures de route passés ensemble avait créé un lien entre nous qui ne peu que nous inviter à prendre soin l’une de l’autre, comme si nous nous connaissions depuis plusieurs années.

Nos chemins se sépare.

16h30
Appel… mémé
Je te suis dans ton projet
Tu arrive à prendre un objet, un matériaux et à en créer totalement autre chose, tu es une créatrice. Ces parapluie c’est vraiment une bonne idée,
Il y a une histoire derrière tout ça. il faut trouver ton propre truc une sorte de camionnette ou tu te déplace pour créer. une sorte de ressourcerie mais avec ton propre nom. Il faut inventer un nouveau concept. Il faut s’accrocher pour continuer dans la création. Il faut aller jusqu’au bout même si la création est infini et qu’il n’y a pas vraiment de bout. Oui je vois ce que veulent te dire les prof pour la peinture, peut être que tu n’arrive pas à trouver cette liberté de création comme tu l’a à d’autre endroit, regarde Picasso, regarde le livre de Frida Kahlo.

16h45

Jappercois son bonnet rose. Elle ne me voit pas, je suis toujours au téléphone. Puis elle se rapproche pour venir me dire au revoir, elle demande à sa petite fille de me faire bye bye de la main, elle me souris. Puis elles sont parti.
Et je reste là sur la chaise à attendre l’heure.

Nous nous sommes revu et nous avions continué à échanger dans un anglais approximatif.

Place 29A

20h31
Toujours à Paris Beauvais
Bruit assourdissant, l’avion arrive enfin.
20h38
Les gens décendent

21h10
Installé dans l’avion nous l’allons bientôt décoller.

21h18
L’avion recule,
Les lumières bleue s’allument
les consignes de sécurités son énoncées 
L’avion avance
Les lumières bleue s’éteignent 

00h45
L’avion atterri

01h25
Les retrouvaille

Un repas puis nous sommes reparti pour la grosse soirée dans les beaux arts de Riga

06h30
Nous rentrons

07h03
Tout le monde au lit

18 février

Visite de la ville
Musée de la porcelaine
Les canars dans l’eau glacée et sculpture frigorifiée
Il fait froid
Saline peint sur un vase
Le thé et les bonne pâtisserie

19 février
Claque claque dans la nuit, les lattes du lit se sont enfuit. Le postérieur bien rempli est maintenant avachi.
Le réveille sonne à 8h45, une douce mélodie, bruit de nature, retenti. Naturellement nos yeux se referment. Clémence recule le réveille plusieurs fois sans que Louna ne s’en aperçois.
Une fois emmitouflées, elles se dirigent vers la gare. Louna a 14 couches de vêtement sur elle et clémence en a 9. Elles s’imagine être des arbres, plus de vêtements il y a plus la personne est âgée comme on peut deviner l’âge d’un arbre à son nombre de rénure sur sa souche.
Elle se dirige gaiment sur le chemin de la gare sans savoir qu’elle s’apprêtait à choisir une destination fantôme. Arrivée, trois destination d’offre à elle, il est déjà 12h elles décide ensemble de prendre le train dont le départ est le plus proche, 10min plus tard nos deux protagoniste démarre en destination de skulta. Et là…. c’est le drame… Cette station qu’elle pensait balnéaire, n’est rien d’autre qu’un lieu entouré d’une maison en bois, d’une usine et de de n’évalua d’arbre. Elle tenteront avec espoir de rejoindre la mer à pied puis en stop mais rien y fait. Le vent est de plus en plus froid. Elle s’abrite donc dans la cabane au papier peint vert. Depuis la fenêtre adossée au radiateur elles observent la neige tomber, d’abord un flocon puis 2 puis 200 puis 2000 mille et tout deviens blanc. Blanc comme le bonnet en laide de Louna sur le rebord de la fenêtre.

25 février

Beaucoup de jours ce sont écoulés et je n’ai pas écrit dans ce journal…

La journée a commencé là où celle d’hier cést terminée, au « balala », un club dans Rīga. Après une petite soirée chez des amis italien

26 février
« Je range mes souvenir dans une enveloppe »

4 mars 2023

projet de mémoire(s) ?

Filed under: - marion — Marion @ 12:47

Le sujet post-moderne évolue parmi les fragments : c’est cela avant tout que je veux montrer. Fragments d’espaces, de pensées, de relations, d’idées vagues sur le devenir du monde. Prises de vue floues et quasi-photographiques à afficher sur la page des souvenirs, emportées au vent, gardées par chance et conservées précieusement parce qu’elles se font rares – les années passent et la durabilité diminue.

Et pourtant…

Filed under: - Louise — Louise @ 00:26

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le tourment de se forcer à coucher avec quelqu’un parce que la culpabilité nous ronge.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la haine qu’on se porte lorsqu’on n’arrive pas à comprendre pourquoi notre corps ne fonctionne plus.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le désespoir lorsque le cœur demande mais que le corps se brise.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la détresse face à la violence de la vérité.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la brûlure du silence comme punition.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la douleur d’être blessé.e par la personne qu’on a voulu protéger en l’éloignant par amour.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la peur d’être blessé.e à nouveau alors que tous les bons souvenirs nous hantent.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la morsure des remords.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le déchirement de vouloir se jeter à nouveau dans ces bras si familiers, alors qu’ils nous étoufferont à nouveau.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre le désarroi face au péché d’un tendre souvenir charnel.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre l’horreur des papillons dans le ventre devenus des araignées dans le cœur.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre la plaie à vif, vouée à rester béante, tant que nous n’aurons pas fui.

Je sais qu’ils ne pourront jamais comprendre.

Je le sais.

2 mars 2023

O

Filed under: - Murphy — Murphy @ 20:36

il y a quelque chose qui se passe, quand je te vois

ça chatouille le bas de mon ventre

Augures, Rodrigue

Filed under: - Murphy — Murphy @ 19:22

Augures: historiquement, prêtres messagers (à partir d’une observation du ciel ou des entrailles d’animaux sacrifiés)

Les augures, ce sont les lecteurices, les messages, les récits qu’iels se font. Il n’y a pas de bonne, ou de mauvaise histoire, tout comme il n’y a pas de bonne, ou de mauvaise image. Mais il y en a peut-être de plus importantes que d’autres. Ou pas. 

Rodrigue a étudié les sciences politiques, et ça se ressent. Sa revue, plutôt, sa série d’ouvrages, est née d’une relecture d’archives de Paris Match, chinées à Emmaus. De ces archives il déduit immédiatement un cadre, une époque, une structure: celle des débuts de la Ve République, jusqu’à la venue au Palais de Giscarg d’Estaing, qu’il décrit comme notre Kennedy. C’est une époque particulière, pour les médias publics d’après-guerre, qui font cohabiter politique et starification. La publicité prend de la place. Peut-être trop. De cette publicité, Rodrigue s’empare pour ses quatre volumes. Il les utilise pour écrire son scénario. Le scénario d’un film à venir, peut-être ? Rodrigue pose beaucoup de questions. Il ne donne jamais de réponses. Il dit que c’est ce que fait un bon livre. Alors, avec Augure, il a fait un bon livre. 

[ https://rodriguedeferluc.com/augure-iii/ ]

1 mars 2023

Filed under: - carnage — odilon @ 01:25

il va bien falloir que je déménage :

c’est même pas encore acté

et je ploie déjà sous le stress

entre le chêne et le roseau

dur de choisir

je serais plutôt une vieille branche

qui craque sous le pied

mais qui tient dans la poche

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