Errances

27 février 2018

Léger léger; beauté légère

Filed under: traverses — Étiquettes : — errant @ 03:19

Je te désire quand je ne te vois pas ;

le rappel de l’été sous mes doigts.

Sur le murmure de ton souffle,

un jour, tu verras mes poèmes en esbroufe.

Dans mes yeux, tu es aussi femme que la nuit,

celle de l’été, celle des vapeurs.

Rappel de ta main, et moi qui te suis

pour m’oublier quelques heures.

De grains de sables perditions,

je ne garderais que ton nom.

De l’été abîmée,

nos lèvres liées.

Et tes taches qui ondulent

et la fraîcheur qui brûle.

Ma bouche qui mord ta peau ;

envie de t’emmener au bord de l’eau.

La légèreté de me glisser chez toi comme un voleur,

et ce mot qui me suit, la promesse de te revoir,

et le lézard guette, attend son heure

comme moi, qu’avec toi, tombe le soir.

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