lamartine
Mortel, ouvre ton âme à ces torrents de vie ;
Reçois par tous les sens les charmes de la nuit ;
À t’enivrer d’amour son ombre te convie ;
Son astre dans le ciel se lève et te conduit.
ISCHIA
Mortel, ouvre ton âme à ces torrents de vie ;
Reçois par tous les sens les charmes de la nuit ;
À t’enivrer d’amour son ombre te convie ;
Son astre dans le ciel se lève et te conduit.
ISCHIA
le soleil va porter le jour à d’autres mondes ;
dans l’horizon désert Phébé monte sans bruit,
et jette, en pénétrant les ténèbres profondes,
un voile transparent sur le front de la nuit.
ISCHIA
Eh! Qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
J’aime les nuages.. les nuages qui passent.. là-bas… là-bas… les merveilleux nuages!
Nébuleuse,
j’adore ce mot,
vous entendez comme il sonne? il chante
Nébuleuse
pow ça chatouille le cœur
Alors je ferme les yeux, j’me concentre sur mon moi « méditation guidée » relaxation.
Puis la fatigue s’abat, ça finit toujours comme ça. C’est incertain, mais moi même je ne suis pas certaine.
Lève les yeux, imagine un endroit à toi, alors je vois une jungle, des forêts et c’est beau. C’est doux
l’eau coule et s’amoncèle dans un petit canal formée à son effigie.
Peux-tu entendre un son, un bruit? Les oiseaux chantent encore le retour de la saison verte.
Air frais, qui semble pur, loin de la ville et de ces gens qui médissent maudissent croupie dans un fauteuil habitant l’odeur du cuir.
Je regarde ailleurs, la barque m’a emmené loin et j’ai quitté les rames.
Falaise, cascade, je l’a vois s’écrouler sur le flan de la montagne tarie par un hiver rude
je crois qu’il a essayé de congeler, petit grain de blanc, touché par le bleu ne peut rendre un pâle reflet et se noie.
Allons, reessayons.
Elle avait sortie la tête par la porte, la petite brise hivernale.
d’un monochrome gris, le temps semblait en perpétuelle latence.
Je crois qu’elle l’a exprimé, puis « je crois pas, non »
Elle aime ça, commencer ces textes par « d’un monochrome ».
Elle a regardé ses mains, elles dansaient dans la terre fraîche, sur un papier peint séchant d’un coup de brosse blanche.
Elle attendait. Alors j’en ai profité pour écrire. Écrire sur elle et son miroitement.
« Mais qu’est-ce que j’ai foutu d’ma pierre »
Retournement de tiroir, oui vite, je l’appelle.
Rien.
Pas de réponse.
Vide.
Les sept frères ont une sœur
L’art de tuer
Tout dans les muscles, tout dans la tête
Le temps qu’ils leurs restent leurs est compté
Cela fait près de trois ans
Son territoire, une vaste étendue de broussaille
Et le caractère qui va avec.
Première leçon, repérer la cible la plus facile
Les premiers travaux pratiques se soldent par une confrontation avec la dure réalité.
Qu’est ce qui s’est passé?
Il est suffisamment bruyant pour attirer l’attention, celle qu’il vaut mieux éviter d’attirer
C’est le bout de la route.
les lions, une intelligence hors du commun.
J’ai compris ce que j’aurai du comprendre il y a bien longtemps.
Vivre, vivre sans cesse et boire l’eau de l’écume des mers encore ramené par le vent lointain.
Lointain, loin sont ceux dont j’ai pleuré la perte.
Mais j’ai compris, compris que je ne peux pleurer indéfiniment, ni souvent.
« Ne m’attend pas je serai toujours là »
attendre, comme le vent se languit des feuilles tombantes.
Ivresse, et paresse.
faire les mêmes chose qu’avant, au fond rien n’a changé et tout subitement.
Ça semble si simple à dire mais c’est une vérité qui restait latente.
À l’orée de la porte, verrou sur clé et main sous le tapis.
Arrêter d’arrêter de vivre.
envie soudaine de fumer une cigarette comme j’aurai pu fumer toutes mes angoisses.
angoisses encore trouble, troublés par la déception de ne pas voir ce sur quoi j’ai fondé mes espoirs
je vacille, vacillante illustrations de mes désirs.
je le sens je le vis, mais ne peux toucher, ni même voir un visage alors je fume.
fume pour espérer voir un sourire se dessiner quand j’aurai fini de la consumer.
j’espère secrètement un partage de désir mais ce n’est qu’un jeu me dit-elle
la dite peur.
séquelles enfouit profondément sur une couche de vêtements encore troués de la veille laissant dévoiler une chaire meurtrie par mille et un baiser.
baisers volés, baisers illusoire, je goute encore tes lèvres dans mes rêves. c’est doux.
transversale transperçant transcendant.
tu as ri, et la voix a fait du bien.
je sais que tu le sais,
le savoir implique le pouvoir.
donc tu vois je danse, sur la pointe des pieds pour que tu ne m’entendes.
souffle le vent, le sens-tu ?
c’est marrant, je n’ai jamais été aussi proche et éloignée de toi en même temps.
« ce soir, je te vandalise,
je dévalise toute la noirceur,
il ne restera qu’un feu de joie,
posé tout près de toi. »
signé bib
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