Errances

9 mai 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:05

allo le goudron qui mouille sous le houblon.

ici on oubliait les deux roues pour finir l’année à pied. on ré-apprenais à marcher.

et la on la vue la peau à colorier, les bras qu’on avait juste envie de remplir de baisés pour combler le peu de vierge

allo le coloriage, on se voit vite

6 mai 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:56
i met someone in the sink tonight,

i'm still at the window with a late cigarette that never end, hearing some far away talk

"there's a spider in the bathroom sink, we should move it away. Should i vacumed it ?"

"no way, i'm gonna fix this"

it's like i can feel her everywhere on my skin now, like she knocking at my door so quietly that i could even respond to her. she will come at night, looking for some hot sheet full of sleeping sugar.

i keep hearing sound, dozen of them over the speaker's music. am i making those too, is she even real, or do am i inventing some shit to keep my messy brain busy ? what is behind the spider ? the roomate's problem ? the lonely rose ? the diploma ? all the things in this life? are those only fable that i should somehow forget about ?

is there is something after the story you keep telling all your life ?


16 avril 2021

j’ai un gout de métal dans la bouche. 

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:49

et la je suis encore dos de tête collé à ton tapis. mes pupilles dansent à la place de nos membres éclatés par le G. la lumière de la salle de bain tape le fond de ma rétine que je fait tourner en un millions de cercles imaginaires.

ta tête ne bouge pas, elle se laisse faire sous le coup de quelques caresses distraites.

ici je rêve de me lever pour t’inviter à danser, mais jamais je ne le fait. tu t’enfonce dans mes cuisses comme dans le meilleur des canapés.

je sais que dans un instant tu va bouger. te lever jusqu’à la cuisine pour redevenir seul maitre de notre apathie.

– you still up ?

-hum, kind of

-got something to wake up, want some ?

-yeah, why not

tu ouvre le tiroir qui peut nous tuer trois fois, et t’attrape la gourde pleine de métal.

moi je me lève, laborieusement je quite les light de la salle de bain. mon cul posé sur le pire de tes tabouret, je te mate entrain de préparer ce qui va te donner la force de me baiser.

-still weak with drugs M ?

-never change a wining team J

tu me met plus de grenadine dans mon verre pour pas que je fasse la gueule en le buvant, et toi tu te met deja une race dans le tient. on se matte pas sans ça, pas vrai ?

-here’s  yours

-thanks

on bois d’une traite, c’est degueulasse. tu te met la tête dans l’évier pour boire au robinet comme un gosse.

-i always feel like a damm car when i drink this shit, you know like a sketchy transformer

toi tu me dis R comme d’hab, t’attends que ça monte pour aligner trois mots. moi c’est deja la, donc j’en profite j’étale. j’attend que tu reveille le mec que t’as envie d’être avec moi. t’arrive pas à te contenter d’être nice, faut que tu devienne un peu tox.

ça me vient, je te vois jamais le jour, et j’ai l’impression que ça fait sens.

-are you mad because of our conversation ?

tu me matte, ayé tu vas me talk.

-no, i’m not. i mean it’s ok

-cool. but you know we can talk about it if you need it, i don’t mind.

t’évite le talk, t’as pas envie d’être toi le soir. tu t’éclate la tronche jusqu’à ce que tu soit ok avec ton personnage. c’est putain de ridicule.

tout ce qui va se passer, comme à chaque fois, c’est une baise sous G dont on se souviendra pas, des lèvres colorés par le vins rouge, ton chat qui s’en ballec, des tracks qui me sortirons jamais de ma tête, des bleues partout, et un de nous deux qui finira par cry. ce soir c’est moi.

-i’m not sad, just so happy that i’m about to cry.

ew ! fuck off M, c’est nimp, c’est tox ce que tu raconte. parce qu’au fond à chaque fois que j’ai été avec toi le soir je savais que tu n’existerais plus le matin putain.

quand je me reveille chez toi je me sens mal. c’est sombre, j’ai mal au crane, ta couverture pleine de bébé mort me tue le dos, et la poussière se lève avec la lumière qui éclaire l’appart de junky ainsi que ta tronche d’enffoiré.

à chaque fois je me suis barrée le plus vite possible pour pas te rencontrer quand il fait jour. je savais que j’allai plus t’aimer si on faisait de la photo-synthèse ensemble.

vraiment mec, premier degré tu peux disposer.

12 avril 2021

Quand ça sent le sucre

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:21

My hands are shacking, I’m passing out for a bit. Time don’t want to exist anymore in my head. It just left like the rain, but the ground’s still wet.

My head remember what it’s like to be alive, but it don’t want it that way from now. I feel like it’s nothing new to me, I can’t handle reality as I should. I keep freezing on things that not even belong to my small world. Keep screaming and crying for something or someone I don’t even know. Maybe all of those feelings just don’t belong to me, maybe that is to much for the small world of their owner.

Is it just a piece of someone else’s sad cake ? What a gift, it taste poisoned.

Every time I freeze it feel like air tell me that nothing is real. Every time I end up smelling sugar on my skin, as if my body know that it’s time for depressed desert.

11 avril 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:15

it’s not like i’ve nothing to tell you,

it’s again one of those times that happen only at night, one of those time that make me looking for the moon like it can welcome my late talk to you. I can’t talk to you now, actually i think it will never happen again. Strange to wright it out loud. People that have been for a time important to me exist in my head as if  I can speak with those endlessly . You don’t exist in my head anymore August, you’re nothing to my brain, but my tong got some stuff to tell. I will never tell you, or write you those words, but it have to exist somehow somwhere.

August… You such a piece of trash, not a shy guy. Buy your-self humanity please

5 avril 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:13

est ce que j’ai vraiment envie de can* ? ou c’est un rêve trés nul que je fais ?

24 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 16:32

 

23 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:50

C’est normal de fermer la porte ?

15 mars 2021

AGAÏRA

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:47

Y’a t’il un on plus pur que celui qui agite les bras dans la piscine du vivant ?

Il y a dans ce compost duquel le tous né, des privilégiés. La naissance en « on », celle qui rend le debarassage du lave-vaisselle plus facile.

On est nées avec le nous. Le compost nous l’a offert pour que nous ne manquions jamais de « on ». C’est une autre forme de vie que de voir le jour à deux.

La première est sortit du compost comme pour préparer le terrain pour l’autre, vérifier que l’air est à respirer, et que maman est confortable à grimper. Si Terra nous veut.

La deuxième décampe du compost, alerté par la première.

-Ça craint R ici, il fait juste un peu froid comparer à l’en dedans. Après, je pense pas que tu ai vraiment le choix, il va falloir te montrer. 

On est nées, et comme tout le monde on aime pas des masses. Ça braille, le compost nous manque. La bas « on » était « nous », barbotant au milieu des cellules, caressées par ce que promet le dehors du chaud.  Le dehors c’est froid, et la première bouffée d’air de Terra  marque le début de ce que fait la culture des hommes à ceux qui osent naitre en « on ». 

Le compost nous échappe, son souvenir s’est fait balayer par l’air que le monde des hommes nous a soufflé dessus. On se regarde, sachant se connaitre plus que tout sans savoir ou l’on s’est rencontrées. 

Instinctivement on se reconnait, on se confond, on ne comprend pas forcement l’utilité de se nommer différemment, on sait que l’on ne doit pas être même ici alors inconsciemment l’on fait naitre Agaïra. Une forme de culture et de geste commun qui fait de nous des êtres nées avec un « on ».

Iel est notre dernière entité commune. Agaïra se souvient  du compost qui nous a offert le « on ». Iel est une forme de mémoire unanime construite sur une culture holobiomique. Iel est synthèse, et la seule véritable forme de « on » à laquelle l’on peut prétendre. Iel est ce qui fait de nous des être connectées par le même compost. 

12 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 00:40

Je suis keblo sur le parking et y’a son-per pour me prendre. Je lorgne les cars qui passent remplie de leurs corpus habituels. C’est comme des gros micro-ondes qui bouillent les peaux sous les tee-shirt en coton pas chère et les cheveux qui collent sur les nuques.

Moi y’a juste mes paumes collées entre mes épaules et mes coudes qui essayent de bouille ce qu’il y a en dessous. Quand je l’agrippe comme ça j’ai juste l’impression que mon corps n’est qu’une gigantesque fesse. La fesse à froid, et elle pense que c’est pas un lieu qu’on habite plus d’une heure le parking. C’est que du passage que je tamponne avec mes sneakers.

La fesse bouge pas des masses. C’est pour faire plaise au bitume que je le monte sans bouger. Un piquet qui va partir, mais qui rpz minim ce sur quoi il a arreté de bouger.

La pause pipi est finie visiblement, y’a les nuques et les tee-shirt qui remontent dans le fourre avec des chocolats qui fondent deja dans les poches.

J’ai une éspèce de sous marque d’after ate dans mon short. Le serveur du boui-boui ou je suis allé pisser me l’avait pas debarassé sur la table position banquette. Je l’ai pecho l’air de rien parce qu’avec un un soleil pareil du sucre ça peut faire que du bien.

Ça fait un ticket convenable, chocolat dans la poche et moi aussi j’ai la nuque qui colle. Je vais juste me mêler à l’enfilade de la grosse boite pour me coller à une épaule que je connais pas.

10 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:34

 

 

La station service est comfo, y’a pas de clime mais les tables ont le mérite d’être propres. Y’en a qu’une qui colle de ouf, la teille de coke qui ai venue mourir dessus en a plus rien à foutre de rpz le capital. Sous la mienne y’a juste un gros chwing-gum qui s’arrêtera jamais de mouiller.

 

J’imagine pas une bouche assez grande pour le mâcher, c’est à couper en deux comme un pop sickle. J’ai comme envie de me le prendre en dedans, pour voir si ma bouche est assez grande, et mes dents assez vaillantes. Ça se collerai de partout dans le palais de la chienne, ça se glisserait dans la glotte pour défier la canidée.

Il va finir sur la table câliné par le jus de ma bouche. Il aura gagné, tout content d’être recollé par la perdante qui se baissera toute la colonne pour passer sous la table.

Y’aura qu’a se relever l’air de R pour mieux se traiter de salope toute seule.

8 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:36

Y’a kiki vient si tu descends une teille de K en entier à la gare ?

3 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:15

Allo ###?

J’ai gardé un souvenir de tout ce qui fait que je veux pas de tout.

Ça va devenir Ok de pas se pecho du rab de toi

2 mars 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:59

Je rou-je plus.

Je deviens grise, j’ai pas envie d’être métallique. Le gris c’est la couleur du tiède, celui qui sait pas ou se mettre.

Le rou-je me manque. J’étais bien dans les bras du géant qui m’écrase jusqu’à ce que je devienne fraise.

Le gris c’est different, il me donne une impression de R. J’attends juste qu’une autre couleur me souille ?

Ou c’est peut-être ça que me dit le gris, c’est de ne plus me souiller de la couleur des autres.

Je veux me tacher de la couleur qu’on n’a pas le droit de voir, celle qui me laissera complètement éclate.

18 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 09:35

Ça fait deux semaines que je me coince dans la porte de mon seum. J’ai le corps dedans dehors. Ça se fini sur le quai d’une gare à faire fuir les clodos qui on peur de se noyer dans tout ce qui coule de mes yeux. Ces petits batards s’arrêtent jamais, quand y’aura plus d’eau ils vont juste rouler sur le sol de la voie 18 et se faire bouffer par les rats.

-Allo ? Moïra ? Qu’est ce que tu fou putain, ça fait 10 min que tu devais m’appeler !

What, c’est quoi ce délire ? Pourquoi y’a un on qui m’engueule au tel. Mes yeux trouvent une nouvelle piste d’atterrissage pour leurs gosses mouillés. Ça coule sur l’écran noir éclaté du SE.

-T’es ou la ?

-Je suis sur un quai genre, et je mouille le sol avec mes yeux

-Merde t’es pas dans le train

-Le quoi ?

-Ok j’arrive

Je comprends plus rien, y’a mes jambes qui font nimp devant. Elles sont idiotes, elles bougent plus jamais. Je crois que les voyageurs pensent que je suis défoncée à la meth. C’est pas mon apparition publique la plus réussie, mais l’avantage de Paris c’est que c’est tout pleins de fous qui s’oublient les uns les autres.

Y’a ma tête qui se coltine le contre-plaqué de derrière, je la contrôle plus, elle est en mode anti-virus. Si on éclate tout au sol y’a plus rien à sauver, mon crane il veut juste sa caution parce que je suis une locataire de merde.

17 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 16:35

J’ai envie d’une fin. Une dans le métro, ou une qui loupe une simple marche. La provoque dans les yeux vitreux qui ne voient plus rien de beau. Tout est crade dans cette ville, j’ai juste envie qu’on s’arrête toutes les deux ensemble. On pourra toujours dire qu’on était juste curieuses, jeunes et bête. Ma tête et moi on est plus mimi, on a perdu la magie qui nous faisait faire l’amour sur les bords du Rhône. On est broke, on a plus la force, on s’allume juste pour nous imaginer faire des ronds autour des roues du gros camion. J’ai envie de coller tout mon interieur contre la mousse de Terra. Que son embrassade maternel fasse de ma chaire trempée par le sang la plus apaisée des charognes.

16 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:49

Juste viens on arrête si c’est comme ça. C’est pas la peine de continuer comme si tout était normal, et encore pur. Moi j’ai juste envie de te démissionner.
Je vais broke up avec toi le cerveau, t’es nul à chier.

15 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:24

Tu fais un troue dans la terre, et après tu les regarde baver.

9 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 23:17

7 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:58

6 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 13:47

on se vautre.

5 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 01:16

c’est rou-je ici, on watch

l’évier mais, on vide la coupe

dans la neige.

4 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:53

on fait pas attention.

3 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:39

on a raconté l’été.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 19:59

on a fait du jus avant,

mais c’est maintenant que j’ai soif.

2 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:29

on trempe, et je  craque.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 13:12

on fait du pain

1 février 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 18:50

on remonte la rivière

31 janvier 2021

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 22:00

on change pas de chaine.

27 janvier 2021

C cho

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 02:03

Ça devient non de plus en plus, j’ai envie de faire des listes pour faire changer de sujet à ma tête. Je me suis dit que de toute manière ce soir ça allait tourner sévère, alors autant que la machine à laver se lance avec du linge pas trop degueulasse, ça aura au moins le mérite de durer moins longtemps.

La liste: c’est ok le love ?

  • oui, enfin maybe. Trop objectivé pour sur.
  • Non, après c’est comme le sol si tu te le tape direct ça fait mal.
  • Quelqu’un qui est tout le temps la, ça fait faire suffisamment semblant pour que le non se transforme en oui ?
  • Je suis à cours de contenue, je dirai le sexe, c’est quand même l’fun quand c’est bien fait.
  • Discutailler aussi ça fait plaise, si la personne parle.
  • Aimer des trucs en général c’est pas vraiment négatif. Enfin exept les gagios qui se lébran sur des flingues, ça c cho.
  • En vrai c’est plutôt ok le love.
  • Ça permet au cynique comme moi de rougir en appelant bb someone pour la première fois.
  • Quand y’a le tel qui vibre ça regarde toujours en scred avec un p’tit sourire satisfait sa mère. Et en vrai ça fait plaise d’avoir l’air suffisamment niai pour qu’un on qui se fait chier te ask ki c’est.
  • L’idylle qui se fait, c’est milles raisons de plus de ne pas se jeter sous le C3. Et en vrai rien qu’avec ça, moi je prends.

soon delete, j’ai grv la latche de 2h du mat

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