13 février 2011
12 février 2011
11 février 2011
10 février 2011
9 février 2011
8 février 2011
Chimères
Les murs poussent sur un sol sans racine
Alimentés par câbles et tuyaux
Vides- Leurs lignes tracent les courants
Les énergies se dispersent
alors s’accélèrent les mouvements
Poussés, les enfants rêveurs, dans le flux constant
Innocence déchirée, tiraillée par leurs pères
Les rêves errent dans l’ombre – Ne subsistent que chimères
pour éclairer leur horizon incandescent
7 février 2011
« Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités »
Sigmund Freud
6 février 2011
Illustratrice de pres…que
5 février 2011
Le rêve de l’Homo virtuens
« J’ étais nu devant la machine, je l’entourais de mes bras, je caressais son écran lisse et froid comme si je caressais la peau d’une femme. Puis, avec mes doigts, j’ entrouvrais délicatement la fente du lecteur de disquettes et j’ y enfonçais mon pénis. À l’ intérieur, elle était chaude à s’ y brûler. Quand je remuais en elle, elle gémissait doucement. Les circuits électroniques s’ enfonçaient dans mon sexe et m’ excitaient. Les mémoires ROM, telles des piques pour ikebana, perçaient mon membre. Petit à petit, alors que je continuais mes mouvements de hanches, mes muscles, mon sang, les fils de cuivre, les microprocesseurs, le moteur et le plastique se fondaient tout en un, et j’approchais de l’extase. Je me réveillais alors, dans un état d’ excitation intense. »
Citation de Watanabe Kôji, OTAKU de Étienne Barral, DENOËL impacts, 1999