Errances

13 février 2023

jour 77 : sf

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jour 76 : le jardin

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12 février 2023

jour 75 : agrume

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Mes feuilles sont parcourues de spasmes

Le pelage est doux je m’enfonce dedans

J’aimerais me fondre en iel

L’odeur d’une clémentine

jour 74 : la dernière

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« elle est partie bordel de bon dieu de merde »

Mandragora, jour 3

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La lecture du livre m’a vidé de toute énergie et la nuit nous ayant recouvert d’une chape de charbon, mon compagnon me porte désormais sur son épaule. Il entonne des chants dans une langue rocailleuse. Je me surprend à me laisser bercer par ces sons d’un autre monde et plonge dans une étrange torpeur. Quand j’étire mes pétales, la forêt est déjà loin derrière l’horizon et devant nous s’étend une immense pleine parsemée d’alignements de pierres grises. Un soleil orange se lève au fond et dessous scintille une vaste étendue d’eau émeraude. La lumière s’étire et devient jaune puis blanche comme si le temps s’accélérait d’un coup. Sûrement le fruit du déséquilibre. Le géant me dit que cet endroit est mythique dans son pays, on le nomme Carnac. Mes feuilles se gonflent d’énergie et tandis que le géant doré m’attrape par le pot, je vois une troupe de petites créatures biscornues qui dansent en ronde autour d’un des monolithes. Encouragé d’un pouce en l’air par mon compagnon qui préfère rester en retrait, je m’approche discrètement d’elleux et perçois des gloussement aigus. Iels font un peu peur avec leur nez tordus leurs pieds griffus et leurs haillons chiffons, mais semblent bien s’amuser dans leur ronde effrénée. J’ai tiré des leçons de ma rencontre avec le jardinier doré et je décide de ne pas les juger au style. Je vais donc timidement à leur rencontre et je m’entends dire salut j’enquête sur le Dérèglement et je me demandais pourquoi vous dansiez là, autour de cette pierre là, qui est très jolie mais pas plus que les autre donc pourquoi pas celle là où celle là ? Les créatures s’arrêtent brutalement et me lancent des regards comme des flèches. Iels marmonnent des paroles dans la même langue rocailleuse que celle de mon compagnon puis elles s’évaporent. Je me tourne dans tous les sens dans l’espoir de les apercevoir une dernière fois et je les retrouve effectivement plus loin, en train de grimper sur mon jardinier, et de lui arracher des pans de son armure cirée. Mon noyau se sert mais je sais que je ne ferai pas le poids contre ces êtres fourbes et griffus. Je l’encourage d’un pouce en l’air et me concentre sur le monolithe. Le soleil est déjà passé de l’autre côte, le temps presse avant que mon corps ne se mette encore en somnolence. J’essaye de trouver une faille, une serrure, une poignée, quelque chose mais rien. Le soleil atteint la ligne d’horizon, et soudain, des gravures apparaissent en surbrillances à la surface de la roche. Je retrouve le même système de cases, de dessins et de textes que dans le livre bleu. J’y découvre une silhouette sombre et écrasante, qui me brûle la rétine rien que de l’effleurer du regard. Elle s’empare d’un objet circulaire, le même que dans le livre de l’arbre cube et tout autour devient chaos et tremblotements. D’autres personnages entrent en scène, au allures très différentes les un.es des autres. L’une d’entre elleux me ressemble étrangement. Un semble étrangement pencher vers la gauche. Toustes convergent vers un petit sommet où iels ouvrent une sorte de faille, trou noir dans ce paysage tout en nuances de beige, brun et roux. La silhouette menaçante est jetée par je ne sais quel force dans ce trou et le passage refermé. Puis l’image disparaît, il fait nuit. Je suis à nouveau immobilisée, mais cette fois sans mon camarade musclé. Il me manque ce frimeur, j’espère qu’il s’en sortira. Je rumine cette fable. Quelque chose m’échappe. Je ne comprends même rien du tout. Mes questionnements entonnent une ronde effrénée autour du monolithe et tandis que je me laisse tomber peu à peu dans la même torpeur que la nuit précédente, le chant de mon compagnon doré résonne dans mon esprit et deux mots aux consonances mystérieuses s’imposent à moi : Yeun Ellez.

Mandragora, jour 2

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Le jardinier avait fini par couper toutes les cimes des arbres pour m’aider à m’extirper de cette terre qui gratte. A présent, je me balade sur la terre ferme, dans un pot de fleur DORE conçu à partir d’un morceau de l’armure du jardinier. Je pue le seum, maintenant on est assorti lui et moi. En plus il veut pas me lâcher les racines. Quelqu’un l’a missionné de me protéger. J’ai pas le choix, qui m’arrosera sinon ? Je suis pas faite pour survivre en dehors de la forêt.

Ducoup il me parle de marques d’armures pendant que j’essaye de préparer un plan d’attaque pour rétablir l’ordre du monde. Je crois que ça m’angoisse un peu : toute seule, ou avec le jardinier, j’y arriverai pas. Je sais même pas où aller. J’ai aucune connaissance du monde au-délà de la Lisière. Je crois que j’aurais préféré pousser dans une clairière comme tout le monde et me faire embarquer comme tout le monde plutôt que d’être celle qui doit sauver tout le monde.

Bref, on continue d’avancer pendant des heures, sans trop savoir où on va. Tandis que la Forêt se désépaissit peu à peu, la nuit tombe sur nous et en face on trouve un arbre chelou, tout carré et tout blanc. J’en ai jamais vu des comme ça, même pas sur mes feuilles de cours de géo. Mon compagnon actionne un espèce de mécanisme argenté sur le devant du tronc, et un pan de l’écorce immaculée se détache vers nous, dévoilant un tout autre espace à l’intérieur de l’arbre. Le jardinier me dit il faut que tu entres moi je suis trop grand et puis c’est à toi d’y aller, tu y trouveras des réponses petite pousse. Je commence à me dire que c’est sûrement pas un arbre de la forêt que je vois là mais bel et bien le début du monde de l’Après-Lisière. Je suis son conseil silencieusement et pénètre dans le cube blanc. A l’intérieur ya plein de trucs chelous transparents que j’ai jamais vu avant, mais sur une table au milieu quelque chose brille et m’attire irrésistiblement. C’est un livre bleu, qui ressemble à ceux de la bibliothèque de la colonie du mal, mais qui dégage une aura un peu louche, je saurai pas comment décrire. Maman m’aurait dit de ne pas y toucher. Au centre de la couverture un trou béant sur un vide noir parsemé d’étoiles et c’est comme si je pouvais plonger dedans. Le temps presse alors je me ressaisis et ouvre le livre. Les feuilles sont divisées en plusieurs cases, remplis de petits dessins et le texte est dans une autre langue que celle de la Forêt : je ne comprends rien. Sur les images je découvre un monde fait de saccages. Je remarque la récurrence d’un objet circulaire, parfois convoité, parfois perdu, parfois caché. A la fin du livre, une silhouette floue la porte, et le monde semble avoir retrouvé sa sérénité. J’essaye de discerner cette silhouette mais le livre se referme brutalement, le choc faisant tomber les objets transparents qui se fracassent bruyamment en touchant le sol et je me retrouve expulsé en dehors de l’arbre cube. Mon compagnon m’aide à me relever et ramasse délicatement ma terre qui s’était renversée.

Le jardinier avait fini par couper toutes les cimes des arbres pour m’aider à m’extirper de cette terre qui gratte. A présent, je me balade sur la terre ferme, dans un pot de fleur DORE conçu à partir d’un morceau de l’armure du jardinier. Je pue le seum, maintenant on est assorti lui et moi. En plus il veut pas me lâcher les racines. Quelqu’un l’a missionné de me protéger. J’ai pas le choix, qui m’arrosera sinon ? Je suis pas faite pour survivre en dehors de la forêt.

Ducoup il me parle de marques d’armures pendant que j’essaye de préparer un plan d’attaque pour rétablir l’ordre du monde. Je crois que ça m’angoisse un peu : toute seule, ou avec le jardinier, j’y arriverai pas. Je sais même pas où aller. J’ai aucune connaissance du monde au-délà de la Lisière. Je crois que j’aurais préféré pousser dans une clairière comme tout le monde et me faire embarquer comme tout le monde plutôt que d’être celle qui doit sauver tout le monde.

Bref, on continue d’avancer pendant des heures, sans trop savoir où on va. Tandis que la Forêt se désépaissit peu à peu, la nuit tombe sur nous et en face on trouve un arbre chelou, tout carré et tout blanc. J’en ai jamais vu des comme ça, même pas sur mes feuilles de cours de géo. Mon compagnon actionne un espèce de mécanisme argenté sur le devant du tronc, et un pan de l’écorce immaculée se détache vers nous, dévoilant un tout autre espace à l’intérieur de l’arbre. Le jardinier me dit il faut que tu entres moi je suis trop grand et puis c’est à toi d’y aller, tu y trouveras des réponses petite pousse. Je commence à me dire que c’est sûrement pas un arbre de la forêt que je vois là mais bel et bien le début du monde de l’Après-Lisière. Je suis son conseil silencieusement et pénètre dans le cube blanc. A l’intérieur ya plein de trucs chelous transparents que j’ai jamais vu avant, mais sur une table au milieu quelque chose brille et m’attire irrésistiblement. C’est un livre bleu, qui ressemble à ceux de la bibliothèque de la colonie du mal, mais qui dégage une aura un peu louche, je saurai pas comment décrire. Maman m’aurait dit de ne pas y toucher. Au centre de la couverture un trou béant sur un vide noir parsemé d’étoiles et c’est comme si je pouvais plonger dedans. Le temps presse alors je me ressaisis et ouvre le livre. Les feuilles sont divisées en plusieurs cases, remplis de petits dessins et le texte est dans une autre langue que celle de la Forêt : je ne comprends rien. Sur les images je découvre un monde fait de saccages. Je remarque la récurrence d’un objet circulaire, parfois convoité, parfois perdu, parfois caché. A la fin du livre, une silhouette floue la porte, et le monde semble avoir retrouvé sa sérénité. J’essaye de discerner cette silhouette mais le livre se referme brutalement, le choc faisant tomber les objets transparents qui se fracassent bruyamment en touchant le sol et je me retrouve expulsé en dehors de l’arbre cube. Mon compagnon m’aide à me relever et ramasse délicatement ma terre qui s’était renversée.

6 février 2023

Mandragora, colonie du mal : jour 1

Filed under: ramblings,- latige111 — latige111 @ 21:55

Ça fait maintenant 111 heures que je pousse, et je commence à sentir un peu les rayons de lumière qui frôlent mes pétales de tête. Je m’étend au maximum et tente de combiner l’énergie qu’ils dégagent avec celle que j’absorbe depuis tout ce temps dans ma terre natale. Je pousse un peu plus, je veux sortir la tête, mais je manque de force. Ma graine a dû avoir la mauvaise idée de se déposer dans un coin sombre de la forêt, là où traînent les vieux sapins-mercenaires à la retraite et les guerriers-bêtes et méchants. Un coin mal famés quoi. Heureusement, je suis Mandragora, de la colonie du mal, je peux me défendre facilement des prédateurs grâce à mon feuillage épineux, le temps d’accumuler assez d’énergie pour sortir et rejoindre ma famille. Un bruissement juste au dessus me sort de mes pensées sombres. On dirait un son métallique, étouffé par le filet de terre qui me sépare de l’air libre. Sur mes gardes, je dresse mes épines, qui se réchauffent et absorbent enfin assez de lumière pour sortir la tête. Je découvre un grand mec, tout en doré qui vole juste au dessus de moi. Il porte : une cape rouge de frimeur, un casque doré en forme de cornes, des bottes dorées de champion et une belle cisaille dorée, avec laquelle il taille les frondaisons en sifflotant. Il a beau être agaçant avec son look de goldorak bling bling qui se la pète, c’est bel et bien grâce à lui que j’ai pu sortir de ce bourbier. Je m’aperçois que l’air brûle mes poumons, c’est la première fois que j’en respire autant. Un petit cri m’échappe et attire l’attention du jardinier doré, qui se penche dans ma direction. Une voix de velours s’échappe de son casque brillant :
« Petite ! Je t’ai enfin trouvé ! Cela fait 111h que je te cherche ! L’ordre du monde est déréglé, l’équilibre entre le bien et du mal s’est écroulé. Personne ne sait pourquoi, et comment revenir à la normale, mais des catastrophes éclatent partout dans l’univers.
Écoute moi : ta famille a été capturée par une guilde de magiciens. Iels veulent les transformer en potion de force pour survivre dans ce monde aux allures d’apocalypse.
Pour les sauver, tu dois aider à restaurer l’ordre du monde, sinon tu finiras aussi en potion magique ! »
Épouvanté de ces mauvaises nouvelles, je me trémousse, essayant en vain de sortir mes racines.

4 février 2023

jour 72 : les mots comme des pierres

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« Ma vision, ma représentation

c’est de sortir des mots comme des pierres du fond d’un puits

ou d’une rivière »

 « L’écriture a cette fonction de sauver le temps »

Annie Ernaux

1 février 2023

jour 71 : elle a bientôt 30 ans

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Aurora aujourd’hui :

 » Chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du printemps, et aussi de notre propre mort mais le printemps en premier donc ça va « 

30 janvier 2023

jour 70 : définition

Filed under: ramblings,- latige111 — latige111 @ 04:18

Étale / renverse : se dit de la mer ou d’un cours d’eau lorsque son niveau est stabilisé (après ou avant la marée montante, après ou avant une crue)

jour 69 : j’ai oublié le goût goût goût goût goût goût goût

Filed under: ramblings,- latige111 — latige111 @ 04:17

Tu t’échappes

Et j’ai oublié le goût

J’ai oublié le goût à la renverse

Au creux du ventre de ma falaise

Les vagues s’écrasent une dernière fois

A l’étale j’ai oublié le goût et

J’attends le dernier bout d’écho qu’il te reste

24 décembre 2022

jour 68 : il me rapportera une bille de verre

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Ça fait quatre nuits que je dors mal j’angoisse ça veut pas s’arrêter là haut j’ai lu sur internet que j’étais peut être en burn-out et je me suis dit que c’était quand même un peu jeune 21 ans pour faire un burn-out.

jour 67 : elle n’eut aucun rêve de lune

Filed under: - latige111 — latige111 @ 19:52

Ici on ne parle pas, regardez les avec leurs traumatismes enfouis. Ici on fait preuve de discrétion, on ne veut pas être l’intrus dans l’intime. Pendant que mes poumons crasseux sifflent et se vident ça m’apprendra à fumer comme un pompier je fais que de pleurer alors que c’est noël et elle me dit que faut pas pleurer parce que yen a qui sont plus malheureux que moi alors qu’elle pourrait me demander ce qui se passe dans cette tête fiévreuse à quasi 39 degrés. Ici on ne parle pas et souvent j’ai l’impression de pas les connaître finalement ces deux enfants géants que je côtoie depuis si longtemps. Ça me rend trop triste bref je pleure encore joyeux noël.

jour 66 : mourra ces pauvre gens

Filed under: - latige111 — latige111 @ 19:39

Regardez les, noyés dans le sombre, l’air renfrogné sur le canapé, les bras croisés. Regardez la qui accroche les boules dans le sapin, la lumière est triste alors elle allume des bougies mais ça change pas grand chose. Le sapin c’est toujours le même il a perdu la moitié de ses aiguilles et il paraît tout petit maintenant. Ya quelques décos qui rappellent des bons souvenirs, elles semblent venir d’un temps où Noël c’était pas capitaliste : certaines boules sont en bois peint un peu élimé par le temps. On dirait des vrais objets rituels d’une vraie fête, qu’on fait pas par habitude. Regardez les en même temps iels sont heureuxses de se retrouver, malgré le carrelage tout froid par terre.

 

14 décembre 2022

jour 65 : délavé·e

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Souvent mon corps s’échappe de ma tête et je deviens un humanoïde. Je fais ce que je fais sans y penser, sans en avoir vraiment envie ou vraiment pas envie. J’ai pas l’énergie de le faire mais jsais pas ce que je pourrais faire d’autre. En même temps ça va parce que l’ombre n’est plus accrochée aux poils sur ma nuque et en même temps ça devient blême, mes murs sont délavés. C’est quoi, moi, quand je suis comme ça ?

11 décembre 2022

jour 64 : joyeux 11 d’ailleurs

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J’aurais bien aimé les acheter pour ma collection mais 11 euros la carte postale ? Même si c’est mon chiffre préféré ya pas.

10 décembre 2022

jour 63 : Labyrinth Mixtape (ça sera peut-être le titre du livre)

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En même temps si on se parlait enfin je sais pas si j’aurais quelque chose à te dire.

jour 62 : Bob

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Quel est ce fil ténu ?

Plein de soleil à vous.

 

jour 61 : dramaqueen

Filed under: - latige111 — latige111 @ 02:53

J’ai rêvé de toi l’autre nuit. Ça m’a rendu triste. Tu sais, je pense de moins en moins souvent à toi, il faut croire que j’ai perdu l’habitude. « C’est comme si on t’arrachait un morceau de toi ». Je l’ai rempli d’autres choses, parfois ça m’échappe et me troue le thorax. On m’a dit que tu étais content pour moi, j’aimerais en faire de même. Tu résonnes encore un peu.

Écho : effet d’une onde acoustique qui parvient à un point donné, après réflexion, avec une intensité et un retard suffisants pour être perçue comme distincte de l’onde directe par un auditeur placé en ce point.

jour 60 : braëllo

Filed under: - latige111 — latige111 @ 02:41

Iels se roulent par terre, se disputant pour une grosse framboise trouvée près des hortensias. Margot leur crie d’arrêter, iels pourraient se blesser avec leurs pattes griffantes.

jour 59 : bravo

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Le travail d’Ulrike Ottinger me fascine alors que je n’ai vu aucun de ses films.

jour 58 : ça pue et ça gratte

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Je la déteste et pourtant elle n’a rien fait. Elle est super et ça me dégoûte. Et je me dégoûte de ressentir ça. J’arrive toujours pas à écrire sur la jalousie. Juste ça pue et ça gratte, c’est nul. Ça n’a aucun fucking intérêt. Peut-être que ça va juste enfin me déter à me remettre à la musique, juste pour être mieux qu’elle.

jour 57 : j’irai jusqu’en Alaska

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Mais quand je m’habitue au vide en dessous ça devient assez banal. Banal c’est pas péjoratif, parce que ça veut dire que c’est simple, sans prétention. Peut-être que ça devrait être comme ça plus souvent.

Banal : extrêmement commun, sans originalité

jour 56 : mais je sens que ça me fait quelque chose que tu m’échappes

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Ce soir là j’étais creuxse mais comme j’avais mon gros hoody je me cachais en dessous, la nuit est tombée d’un coup dans la salle info et j’avais hâte de rentrer alors j’ai scanné vite, sans réfléchir, je choisissais mes images à la lueur de l’écran. Claude a d’ailleurs trouvé que je faisais un peu peur tout au fond de la grotte. Au final ce texte va bien avec cette carte postale, parce que l’amour et tout ce qui va avec ben ça me fout le vertige.

Fiévreuse Plébéienne

7 décembre 2022

jour 55 : c’était mon anniversaire

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Alors pour fêter ça je vous joins mon faire part de naissance (no joke).

jour 54 : promis j’ai plein de trucs à scanner

Filed under: ramblings,- latige111 — latige111 @ 01:54

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(maon coloc m’a demandé premdeg si je parlais latin)

27 novembre 2022

jour 53 : cabane

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jour 52 : madame

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 » Les courages de l’esprit dominent les orages du cœur  » Caroline, la grand-mère de Stéphane

Le film Madame de Stephane Riethauser est super. C’est un dialogue transtemporel entre Stéphane le narrateur et Caroline sa grand-mère décédée. Tfaçon c’est vraiment ma came les docus qui parlent de famille et de constructions sociales avec des archives visuelles et sonores.

jour 51 : plus gros fou rire de la semaine

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Il m’en faut vraiment peu

 

jour 50 : convalescence

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Pendant un an, j’ai caché un bout de chair sous mon lit. J’avais pas le choix, on l’avait trop baladé, il était bossu et coulait par tous ses pores. J’ai essayé de le sortir quelques fois, mais vite il s’infectait, alors je devais l’embaumer et le remettre dans ma boîte sous le lit. Je me reconnaissais plus parce que pendant des millénaires je l’avais prêté sans dire qu’il s’appelait reviens. Ça a été long de le réanimer, parce que je voulais la totale, là, tout de suite. Et dès que je croisais l’Echo, ça suintait, encore et encore. Je crois qu’on appelle ça une convalescence. Cet été il faisait beau alors je l’ai ressorti un peu, trempé dans l’eau et dans la terre. Je l’ai même laissé traîner quelques aprèms sur un radeau. Je crois que ça lui a fait du bien.

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