Errances

28 février 2022

Vincent Du Bois : La main et l’art contemporain

Filed under: passerelles,- Till — Till @ 22:09

Côtoyer la matière recèle quelque chose de sain. Manipuler ses outils, orchestrer son souffle avec ses gestes, constater les impacts que l’on produit sur l’objet que l’on façonne, ressentir la fatigue, gérer la douleur, éviter les blessures, s’oublier dans l’effort, voilà autant d’actions qui mettent corps et esprit à l’unisson, en symbiose autour de la même tâche. L’écoute et le respect de la structure des différentes matières forcent l’adaptation, aiguisent la technique, forgent la sensibilité.

Ma vie un film des dés tout ça à la fois

Filed under: - eejit — Murphy @ 19:27

Tu vois, je crois que j’ai souvent eu l’impression que ma vie était un film, parce que ça m’aidait à encaisser toutes les merdes qui m’arrivaient, parce que si les choses se finissaient ainsi c’est parce qu’elles devaient se finir ainsi, c’est un mal pour un bien, il faut voir plus large, ça aide, c’est difficile d’y croire mais ça aide. Tout mon délire autour du destin, c’est que ça. Un petit coup de dés dans le grand jeu de la vie.

Les mains de Lisa

Filed under: - cboquen — cboquen @ 15:00

Jour 2 étape 2

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 14:14

Jour 2 étape 1

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 13:21

La fin de l’illusion

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 00:50

Aujourd’hui la fiction se montre dépassée par le réel. Le déni semble impossible. Des enjeux infinis sont lancés et rien ne paraît les  contrôler lucidement. Cela, sans doute, n’a jamais été.

Le désespoir est mort, et Vercors l’a tué.

Le déni, que je croyais inévitable, paraît impossible ce soir.

Le quotidien n’existe plus. Rien n’a de sens en dehors de ces précieux souvenirs de tendresse, de joie, de jeux et de soin. Plus que jamais, j’ignore combien de lignes il nous reste à écrire ensemble. Et dans cette suspension du réel tant d’évidences deviennent inestimables.

Les matins qui nous attendent sont devenus une chance de les perpétuer. C’est ici que résident les joies infinies dont les êtres vivants ont l’éternel secret. Il serait dommage de laisser les horreurs de ce monde nous les retirer avant notre dernier souffle.

Aucune prison n’annulera nos plus précieux instants.

Aucune guerre n’arrêtera la beauté du monde.

Aucun.e destin ne nous a retiré l’occasion de célébrer cell.eux qui nous honorent de leurs proximité.

 

Merci à cell.eux qui écrivent autour de moi.

Merci à cell.eux qui nous précèdent.

Merci à cell.eux qui nous ont lus, nous lisent, nous liront.

Aimons ce qui nous reste. Souvenons-nous de la beauté de ce que nous perdons pour qu’elle ai sa chance de ressurgir dans l’incertain.

27 février 2022

bisou tatoo

Filed under: - cboquen — cboquen @ 13:21

Le deuxième tatouage est d’un thème plus léger mais tout autant mélancolique pour moi, c’est le “bisou” avec Loryne. Un mot mais beaucoup de souvenirs avec ce tatouage, posé sur ma hanche. Tout discret mais rempli d’amour, il est à moi, il est caché. Ce bisou me rappellera toujours ce dernier mot que m’aura dit ma grand-mère Annick avant de disparaître. Ce simple mot qu’on place à la fin d’un message. Ce seul geste, le bisou, qui se suffit à lui-même. Un bisou et rien d’autre. Merci Lolo de me l’avoir proposé.

 

Maintenus en esclavage

Filed under: - Till — Till @ 03:32

Débauche

Filed under: - Till — Till @ 03:27

Que sommes-nous devenus ?

Bousculer l’algorithme

Filed under: - Till — Till @ 03:17

Perdition
Désarroi
Nous avons renoncé

26 février 2022

les questions

Filed under: - cboquen — cboquen @ 23:45

 

 

Les portes ouvertes

je fuis l’atelier pour le marché

les mêmes questions chaque année

des parents inquiets

« mais concrètement ça mène à quoi le design graphique »

Shu-Suke, le guerrier rongeur – Quête annexe

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 20:05

Je suis dans le vaisseau spatial des hommes des montagnes. J’en explore chaque salle. Mon corps continue de grandir mais je crois que le tout s’est stabilisé. J’arrive près d’une porte, au bout du couloir principal. Cette putain de porte est fermée à clé. Je fous des grands coups de tatane dedans, elle part en éclat. J’ai pris du muscle en grandissant. Dans la pièce derrière aucune lumière. Il fait très sombre, très gris. J’avance tout doucement. Aucun bruit.  Un frissonnement dans mon museau. Je serre les poings. Heureusement que je suis un rat, mes yeux s’habituent vite à l’obscurité. J’aperçois des barreaux. Je recule, tourne la tête. Deux points verts. Ils me fixent. Je lance un grand high kick vers ce truc, me pète le pied contre les barres. Saloperie. Les points verts clignotent un coup. Des yeux.

Bordel t’es quoi ? pas de réponse. Je vais te crever les yeux. toujours rien.

J’ai beau voir la cage nettement dans l’obscurité, les autres caisses à côté et tout le foutoir autour, je ne vois pas ce qui est enfermé là, si ce n’est les deux points verts. Je tente autre chose : T’as faim ? Les deux yeux bougent brusquement de haut en bas, un son de battement d’ailes avec. J’ai rien à bouffer non plus. T’es quoi comme bestiole pour être enfermée là-dedans ?

« Je suis un Anthracite. » La voix me surprend, je réessaye de foutre un coup et cette fois m’éclate le poing conte le fer.

– Tu ne ressembles pas à ceux qui m’ont capturé, tu ressembles à une grosse souris, me dit la bête que je ne vois toujours pas.

– UNE SOURIS ? J’ai une gueule de souris ? Je suis un rat.

– Peu importe… Délivre-moi et je te laisserai me voir. Rares sont les mortels qui m’ont aperçu.

J’ouvre la grille. Soudainement, autour des yeux se dessinent une tête allongée avec deux cornes. Tête attachée à un cou musclé et un corps allongé. On dirait une sorte de grosse brebis toute grise avec deux petites ailes. Sa voix résonne encore :

– Si tu comptes le nombre exact de composants électroniques dans ce vaisseau et que tu me ramènes chez moi, je t’offrirai un immense secret. Le secret des Anthracites, celui de rester invisible.

Je réfléchis. Je suis le meilleur guerrier du monde. Il ne m’arrive que des trucs dingues depuis deux jours. Ras le cul des trucs dingues. Mais d’un côté même le meilleur guerrier du monde pourrait avoir besoin d’être invisible… Surtout maintenant que je deviens immense. L’anthracite vole autour de moi. On dirait une putain de mouche. Envie de l’éclater. Je me retiens.

Je me retiens pas. Je lui pète une pâte. Il me fout un coup de corne. Je lui arrache une aile. Il me mord la queue. Je lui crève un œil. Il me broie une main. Je lui casse les dents. Il sort un flingue. Je le balaye. Il me tire dans le bras. Je lui pète la nuque. Il s’écroule.

Je tire le corps jusqu’à la salle des cuisines. Ça me donne la dalle de péter des gueules.

 

 

Shu-Suke, le guerrier rongeur • Jour 2

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 10:04

J’ai passé la nuit dans la grotte, encore une fois je n’ai pas dormi une seconde. Je suis en train de me regarder dans une espèce de surface réfléchissante, on m’a dit que ça s’appelait un miroir. Les effets de la plante sont déjà actifs. J’ai une oreille grosse comme un melon, ma queue a triplé de volume et je sens tous mes os craquer.

Soudain, le sommet de la montagne s’ouvre, tout tremble. J’ai mal au cœur, au crâne, jusqu’au bout de la queue. Un mal de chien. C’est ce truc qui traîne en moi depuis hier matin. Je le sentais pourtant apaisé mais là ça se réveille, me bousille le bide. La montagne s’ouvre et le ciel clair apparait. Tous les hommes des montagnes sortent de leur poche des lunettes aux verres noirs. Les miens commencent à brûler. Le bleu du ciel devient blanc. Le Soleil ! Il n’était pas là il y a quatre secondes. Ça me fait chialer. Merde, le meilleur guerrier du monde qui chiale. Je ne sais même pas si c’est le soleil ou si c’est mon œil qui grossit à son tour.

L’éblouissement passe soudainement. Au milieu du ciel, un objet rond, métallique, flamboyant, qui flotte, gigantesque. Il descend doucement, vient se poser au cœur de la montagne. J’entends des gosses crier Le vaisseau est revenu, Le vaisseau est revenu. Un d’eux me bouscule, je lui pète les dents et cours jusqu’à la place d’atterrissage. Du vaisseau, des hommes en tenue orange sortent une grande sculpture remplit de flotte. Le maire prend la parole. Il est très content que le bataillon d’exploration spatial revienne enfin avec cette fontaine, trésor archéologique blablabla. Je la fixe. La boule en moi… ce n’est plus un bourdonnement… comme si je devais aller vers… Encore les effets de cette plante, c’est sûr.

Je ne sais même pas comment je me suis retrouvé devant ce grand machin en vielle pierre. Le soir commence à tomber. Je suis dans une grotte de stockage. Penché au bord de l’eau. Je me retourne, les gardiens devant la grille ouverte dorment. Comment… Autour de la fontaine se dégage une lumière bleue, pas naturel du tout. Je fais deux pas en arrière. CRAC ! La flotte jaillit, m’éclabousse le museau dans un grand flash. Je serre les poings, prêt à me battre. Mais face à moi, en lévitation au-dessus de l’eau, une femme toute bleue, cheveux longs, une couronne vissée sur le crâne. Je n’avais jamais vu personne ressemblant à ça.

Elle me dit qu’elle est une Elfe Mystique, qu’elle a pour moi une relique mais que je dois d’abord lui confier ma plus grande qualité pour l’obtenir. Je suis le meilleur guerrier du monde. Elle se fout de ma gueule. Me demande de réfléchir. Ma plus grande qualité… Je lui saute dessus, lui casse le bras et la force à me donner sa relique. C’est une espèce de morceaux en métal, incrusté d’énormes pierres précieuses. Elle m’explique que c’est un morceau du sceptre de la Couronne du monde, que je dois l’emporter sur la lune de blablabla… Je me casse en courant. Je saute dans le vaisseau et décolle.

Shu-Suke, le guerrier rongeur • Jour 1

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 09:58

Les premiers rayons du soleil tapent déjà sur les herbes hautes de la vallée, dessinent la crête des montagnes à l’horizon. Ça me réveille tous les matins. Ces sales rayons de soleil qui traversent tous pour venir m’éblouir dès le réveil.

Je m’extraie de la couchette et du poids de mes frères et sœurs. Cette nuit ils n’ont pas arrêter de bouger. J’en ai vraiment ras-le-cul de dormir tout entasser avec la famille, les parents de chaque côté de la rangée, comme si l’un de nous allait se sauver. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit mais tout bouillonne. Dans mon crâne, lent et bourdonnant… je ne sais pas.

J’enfile mon pantalon et mes chaussons en toile. Je sors en catimini, m’entraine pour devenir le meilleur guerrier du monde puis file jusqu’à la flaque la plus proche. Je me débarbouille la queue, lisse mes poils, redresse me oreilles et me recoiffe mais l’eau glacée ne calme pas ce truc, comme une boule dans mon ventre. Je dois me défouler. À deux pas de moi un petit gars fait sa toilette aussi. Je lui casse la gueule et ça me donne faim. La veille j’ai aperçu des hommes des montagnes jetés leurs ordures près d’ici. Mon baluchon sur l’épaule, je cours entre les herbes hautes, retrouve les ordures et me goinfre de tout ce que je trouve. Mais ça ne remplit toujours pas ce truc en moi, je vais devoir re-péter la figure de l’autre gars. Soudain, je suis à trois mètres du sol. Je ne sens plus rien sous moi, ça me tire la queue. Je me retourne dans le vide. Les yeux ronds d’un homme des montagnes me fixent. J’essaye de lui mettre un coup, lui mords les doigts mais rien. Trop costaud. Il se met à courir, je vois les herbes hautes loin en bas, il file à toute vitesse. L’air me fouette le museau. Je me rends compte qu’il ne court pas mais qu’il est sur une de leur planche volante tout en métal. Quand il s’arrête, la vallée s’étend devant moi, je ne l’avais jamais vu d’aussi haut. Je ne saurais même pas retrouver mon coin d’herbes…

Je réessaye de bouffer le doigt du géant, toujours rien. C’est fou, jamais un homme des montagnes ne s’en est pris à un rat des champs. Il faut que ça m’arrive, à moi. Je vais devoir tabasser tous les hommes de montagne pour sortir de là. D’un coup je ne sens plus la pression des doigts sur ma queue, le sol se rapproche très vite. Je m’écrase sur une espèce de matière molle, très confortable, un coussin ? Je suis au niveau du ventre du géant. Il me dit que j’ai bouffé un truc que je n’aurai pas dû. Qu’un pharmacien va arriver, tout m’expliquer.

La journée passe, j’attends dans une petite grotte, au cœur de la montagne. Le pharmacien arrive enfin. Ces cons d’hommes des montagnes ont jeté des plantes toxiques dans leurs ordures. Plantes que j’ai bouffées. Plantes dont l’effet sera de me faire grandir. Il me dit que je ferai au moins la moitié de leur taille d’ici quelques jours. Qu’il ne sait même pas si les effets s’arrêteront.

Là je commence à flipper. Pourtant, je sens que la boule qui me crame le ventre, la tête et les yeux s’apaise. Comme si… Comme si cela lui faisait plaisir.

25 février 2022

Mon 22ème anniversaire

Filed under: - zeon — zeon @ 23:29

Je vais faire la cérémonie funèbre à mes 30 ans à l’avance pour célébrer le temps où j’ai passé jusqu’à là et le temps à venir. Je veux assister à mon enterrement. Qui veut venir ?

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 21:02

Gardienne Celte

Filed under: - cboquen — cboquen @ 13:14

Scène d’introduction

Jour 1 – Lieu sanctuaire des ténèbres

Le réveil est dur. Je sens mes paupières lourdes et un sentiment d’observation. J’ai cette sensation étrange de me lever d’un sommeil si profond, que le temps s’est arrêté. En regardant autours de moi, j’aperçois seulement cette armure posée là, devant moi. J’imagine qu’elle doit m’appartenir mais impossible de savoir pourquoi. La pièce est froide, glaciale, comme si elle me préservait, qu’elle me gardait en vie. Une petite lueur se distingue sous la porte, il n’y a plus qu’à ouvrir. Je prend l’armure et je sors.

De longs escaliers se trouve devant moi, je n’en vois pas le bout mais je peux tout de même apercevoir l’aspect glissant des marches. Le lieu est de plus en plus humide, froid, sombre. Je persiste et je continu de descendre, je tend l’oreille, peut-être vais-je capter le son d’un habitant. Pour l’instant seulement les gouttes des roches autours de moi résonnent à leur contact avec le sol. Il y donc un sol, c’est rassurant. 

Je garde espoir d’arriver au bout de ces marches interminables. De toute façon je ne peux plus revenir en arrière, n’ayant aucune autre sortie possible, il faut que je trouve au plus vite cette sortie, sortir, vite sortir, je me sens observée.

D’un seul coup plus de bruit, même plus cette goutte qui m’accompagnait au rythme de mes pas, j’entends ma respiration et c’est mauvais signe. Le silence est tellement persistant qu’il en devient trop présent. Je distingue enfin un deuxième passage, il faut un peu d’élans pour atteindre l’autre côté et mon armure commence à me peser. 

L’espace est étroit mais plus le choix, je passe, je me contorsionne, je relève la tête et… un oeil. Ma respiration se coupe. L’oeil ne cligne pas. Il est là. Posté devant moi. Un oeil de la taille de la pièce, il le remplit, il le garde cet espace. Le voilà mon sentiment d’observation. Tel un gardien sans corps, l’oeil m’observe et ne ressent qu’une envie, me faire plonger dans le monde profond de sa pupille. Elle doit être là ma porte de sortie. 

Jour 2 – Objet épée légendaire

Contrainte : Je trouve l’épée à côté d’un squelette, commence mon entrainement contre la bête flottante.

A travers la pupille s’ouvre un tout autre monde, mais toujours aussi sombre. Je traverse cette matière aqueuse et je tombe nez à nez avec un squelette, parlant. 

– Tiens prends ça! Me crie t-il. On a pas de temps à perdre. Déjà que tu as mis un sacré bout de temps à arriver, on va passer les présentations. J’imagine que tu as trouvé ton armure, dans ton donjon? Bien, maintenant voilà ton épée. Ne sois pas impressionné par sa taille, elle est en réalité très légère. C’est simplement pour impressionner l’ennemi. Tout est dans l’apparence ici. Par exemple moi on me voit à nu, les os apparents mais c’est tout bêtement pour tromper la bête. Me faire discret vois-tu. La bête? Ici on la craint, on la fuit tant que possible. Elle se fait nommer la bête flottante plus précisément. Mais moi ça me fait pas peur. J’ai plus rien à perdre vois-tu. A part un os peut-être, mais bon, ça repousse comme on dit. Tu verras on dit beaucoup de choses ici. Vois-tu. Vois-tu? Vois-tu la pierre sur l’épée? Elle est chargée d’électricité. Ton but sera de capter la bête à l’instant où la pierre s’allumera, ce sera signe de sa présence. Fait attention, restes sur tes gardes. T’es nouvelle ici mais la bête ne fais pas de distinction vois-tu, elle est guidée par la Renoncée. On va faire un essais ensemble parce que je te sens pas totalement avec moi là. T’es perdue? C’est pas grave, moi aussi je me perd souvent dans ma tête. Le principal c’est que t’oublie pas pourquoi t’es là : trouver cette fichue bête flottante qui nous hante. Ton épée Légendaire t’a était destinée, c’est l’oeil qui l’a choisi. Tu verras, l’oeil ne parle beaucoup mais tu sentiras toujours sa présence à tes côtés, comme on dit, il ne te quitte pas d’un oeil… haha. Bon allez je m’emballe, dis moi si je dérive, c’est mes pensées, elles s’arrêtent jamais. Oula on n’a plus beaucoup de temps avant la nuit, le temps passe et ton entrainement aussi. L’épée ne répond qu’à toi, elle devient la continuité de ton bras, elle t’appartient. Si tu la perd, elle reviendra vers toi tu verras. Sans elle tu n’es rien, rien tu m’entends. M’entends-tu? Bon très bien. A présent, tiens là près de toi, pointe la droit devant et avance. Tu sens cet aimant qui t’attire, c’est la bête vois-tu. Elle attire tout le monde vers elle mais pas pour les bonnes raisons, enfin c’est ce qu’on dit. On dit beaucoup de choses ici. Je me suis présenté? Je sais plus. Je suis le squelette mais tout le monde m’appelle « Squel », ou m’appelle pas en fait, parce qu’il a pas grand monde dans ce monde. Enfin tu verras. L’importance c’est que tu gardes cette épée. Sinon je peux rien pour toi vois-tu. Je me répète non? Bon très bien. Si t’as plus de questions tu sais ce qu’il te reste à faire. Non? Ben c’est pourtant clair, je répète : tu prends l’épée, tu pointes, tu attends de voir la lumière s’allumer. Prendre, pointer, allumer. Bon après je suis jamais allé plus loins donc ce sera à toi de voir. Elle est flottante la bête tu pourras pas la louper. Bref je te retiens pas plus longtemps. De toute façon tu sais où est la sortie. Ah non tu sais pas? Ma pauvre t’as pas fini ton voyage. Je te spoile pas parce que c’est pas mon genre mais tu vas pas en croire tes yeux vois-tu? Ouvre bien grand tes paupières et n’oublie pas de regarder devant, jamais derrière, sinon la bête en profitera. Enfin c’est ce qu’on dit vois-tu.

Squel est reparti. J’ai à présent cette épée légendaire. Pour rentrer dans la légende selon lui mais bizarrement je n’y vois pas plus clair. Je n’y vois plus rien d’ailleurs. La nuit est tombée.

jour 1

Filed under: - cboquen — cboquen @ 09:25

24 février 2022

A propos du coeur

Filed under: - Casimor,passerelles — Casimor @ 23:13

Combien souffrent de prendre l’affection pour acquise ?

Elle est une joie, une nécessité, un don, un droit, une bénédiction que l’on n’arrache à personne.

 

pas de motivation

Filed under: passerelles,- gsarahdsgt — gsarahdsgt @ 18:40

pour écrire une lettre de motivation

Liens Wiktionnaire (d’autres seront ajoutés)

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 10:52

https://fr.wiktionary.org/wiki/Cosmectomie

https://fr.wiktionary.org/wiki/Spatiom%C3%A9galie

https://fr.wiktionary.org/wiki/Astropl%C3%A9gie

https://fr.wiktionary.org/wiki/Stellaplasie

https://fr.wiktionary.org/wiki/H%C3%A9lioc%C3%A8le

https://fr.wiktionary.org/wiki/Ast%C3%A9rite

https://fr.wiktionary.org/wiki/Dyscosmie

 

 

 

tout faire exploser

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 00:40

Les images qui pètent dans tous les sens : des onomatopées d’une bd à la peinture flamboyante d’Alfonso Ossorio, j’aime ce qui explose. Pour nourrir une explosion, il faut beaucoup manger puis se faire péter la pense. Il faut avaler des cases entières de comics pour n’en recracher que le fond. Il faut vomir tous les symboles que l’on a ingurgité depuis des années : du hiéroglyphe à l’émoji, en passant par le panneau de signalisation et un détour obligé par la signalétique de la pub-promo. Tout faire exploser, c’est regarder autour de soi et déformer chaque forme. L’explosion est organique.

Tout est explosif. La Terre mourra quand la planète Mardouk passera. J’ai dû lire ça dans un roman, sur Facebook ou dans un Science et Vie.

Tout faire exploser, c’est penser à l’origine et à la fin. Bang ! Un coup de feu. Big Bang ! Une naissance ?

Inconnu que j’ai rencontré aujourd’hui

Filed under: - zeon — zeon @ 00:04

En fait, on s’est déjà croisés hier en disant bonjour.

Mais comme j’ai une mauvaise mémoire, je le reconnaissais pas jusqu’à avant qu’il m’a adressé quelques mots.

Il m’a dit que l’on pouvait l’appeler Daria. Elle est sa chanteuse préférée.

Il se souvient de touts les paroles et touts les danses de Daria.

Son geste est élégance comme Dalida

C’est toujours le beau moment où on regarde l’éclat des yeux de quelqu’un qui parle de ce qu’il aime.

Elle le fait vivre.

Il a aussi une grande passion pour la couture . Il aime bien faire des vêtements.

Il m’a montré des photos de sa jolie robe rouge et jaune de soirée.

Je voulais danser avec lui..

À ce moment là, j’étais en train d’agiter les bras d’avant en arrière pour sécher quelque chose.

Ça a conduit à la danse d’un coup.

Chaque fois j’ai eu une belle conversation aves des inconnuxs dans la rue par hasard, j’ai appelé ça « La magie du temps » parce qu’il faisait toujours beau.

Dans mon pays, on parle pas à des inconnus comme ça.

Si je dis bonjour à quelqu’un que l’on se connaît pas, il va me trouver bizarre ou folle.

Mais aujourd’hui il faisait gris et il y avait du vent méchant.

J’ai pensé que ce n’était pas forcément parce qu’il faisait beau peut-être.

 

À bientôt, Dalia

23 février 2022

Kelpie (Berserk tome 25)

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 22:49

Filed under: - eejit — Murphy @ 20:57

on en a conclu que les relations c’est compliqué et que ça prend la tête, surtout cette année, mais fuir ne résout rien, courir si, un peu. Les relations c’est compliqué et en même temps avec certaines personnes c’est tellement facile, c’est à ces personnes-là qu’il faut s’accrocher, les autres c’est une perte de temps plus qu’autre chose. Il faut se concentrer sur les gens qu’on aime plutôt que de se préoccuper de ceux qui ne nous aiment pas, désolée c’est bateau et je me déteste d’écrire quelque chose d’aussi niais mais admettez que c’est très vrai

playlist voiture

Filed under: - cboquen — cboquen @ 18:28

if I fall

can you come with me

pick me up

and fall

together ?

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 12:43

Satellorragie, n.f. • composé du latin satelles« garde du corps, satellite, compagnon, escorte », et du grec ancien errêgia « coulée », provenant de rêgnumi « couler, jaillir »

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 12:36

Galactome, n.m • composé du latin galaxias, lui-même du grec ancien galaxías « voie lactée »,  et du suffixe -ome, utilisé pour désigner une tumeur, du grec ancien -ôma

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 12:28

Nebuleptique, adj. • composé du latin nebulosus « brouillé, couvert », de nebula « nuage »  et du grec ancien lêptikós « qui prend, disposé à prendre »

Chanson du mercredi [7]

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 11:28
Quand j’étais vieille et trop laide, vous me jetiez au rebut
Vous me refusiez votre aide quand je ne vous servais plus
Quand j’étais belle et soumise vous m’adoriez à genoux
Me voilà comme une église toute la honte dessous
Ce n’est que moi
C’est elle ou moi
Celle qui aime ou n’aime pas
Celle qui règne ou se débat
C’est Joséphine ou la Dupont
Fille de nacre ou de coton
C’est mon cœur
Ou bien le leur
Celle qui attend sur le port
Celle des monuments aux morts
Celle qui danse et qui en meurt
Fille bitume ou fille fleur

Anne Sylvestre, une sorcière comme les autres
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