Errances

31 octobre 2023

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Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 23:27

Tous les jours des gens meurent et souffrent dans mon téléphone

la gorge serrée

D’autres réalisent des recettes de cuisine vegan, d’autres encore décorent leurs maisons pour Halloween

En ne faisant rien j’ai l’impression d’autoriser que ces gens meurent et souffrent dans mon téléphone

îl

Filed under: wanderings,- panoplie — panoplie @ 21:30

tête penchée
l’humeur indique marée basse

les îles naissent les unes après les autres sous mon regard la vision ressemble à l’envol dans un paysage minecraft

l’envol me fait aussi penser au clip que zaho de zagazan à sorti pour la symphonie des éclairs

les mauvais rêves recrachés par la mer pendent aux branches d’artichauds

elle m’a eue par surprise en montant si haut jusqu’à mon coeur

il faut le retrousser

au milieu des milliers d’algues je foule la lune

22h26 à rennes un mardi soir

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 20:54

22h26 à rennes, un mardi soir
pull, masque ou écharpe, ou les deux
sac à dos, etc.
j’ai la brosse de P depuis 6 mois sous mon lavabo. je l’attrape, je la cache dans ma grande poche trouée !
des shoes aussi, pour courir, les mêmes shoes avec lesquelles je taff l’été au café, sauf que là je suis pas payé.e. On marche, on cause un peu, ça caille, jaime ces visages. être un humain dans la ville, marcher en meute.

tuto colle artisanale

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 20:29

Dans une casserole, mélanger 2 cuillères à soupe de farine de blé et 1 cuillère à café de sucre (facultatif) avec 1/2 verre d’eau. Faire chauffer à feu doux et mélanger au fouet pour éviter les grumeaux, délayer cette sauce blanche avec 2 à 3 verres d’eau, en mélangeant toujours. L’amidon, en chauffant, va épaissir la préparation. La consistance doit être celle d’une sauce béchamel. Si la colle est trop épaisse ne pas hésiter à la diluer encore.

nijni

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 20:19

Partout les temps

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 18:05

Ce que je ne voudrais jamais te chanter
Ce que mes larmes crient à chaque fois
Ce qui tourne en boucle dans mes pensées
Ce qui me crève la voix malgré moi

 

« Un beau matin, je sais que je m’éveillerai
Différemment de tous les autres jours
Et mon coeur délivré enfin de notre amour
Et pourtant, et pourtant
Sans un remord, sans un regret, je partirai
Droit devant moi, sans espoir de retour
Loin des yeux, loin du coeur, j’oublierai pour toujours
Et ton corps, et tes bras et ta voix, mon amour

Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant

J’arracherai sans une larme sans un cri
Les liens secrets qui dechirent ma peau
Me libérant de toi, pour trouver le repos
Et pourtant, et pourtant
Je marcherai vers d’autres cieux d’autres pays
En oubliant ta cruelle froideur
Les mains pleines d’amour, j’offrirai au bonheur
Et les jours et les nuits et la vie de mon coeur

Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant

Il faudra bien que je retrouve ma raison
Mon insouciance et mes élans de joie
Que je parte à jamais pour échapper à toi
Et pourtant, et pourtant
Dans d’autres bras, quand j’oublierai jusqu’à ton nom
Quand je pourrai repenser l’avenir
Tu deviendras pour moi qu’un lointain souvenir
Quand mon mal et ma peur et mes pleurs vont finir

Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant, pourtant
Je n’aime que toi
Et pourtant »

– Charles Aznavour

 

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 17:24

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 17:23

et si les anges se mettaient à prier ?

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 17:12

se croire adulte mais continuer à se cacher dans la cuisine aux repas de famille, laisser les touches du piano muettes sous leur cylindre, regarder sa mère se souvenir de nourrir les poules chaque matin mais oublier le nom de son chat préféré, nettoyer la coque d’un bateau, laisser un message incohérent et alcoolisé sur son répondeur, gratter sa cicatrice, insister que l’amour ne naît que d’un baiser entre ses seins, écraser sa cigarette à côté du cendrier (et promettre ne fumer plus qu’en soirée), pleurer les diamants, offrir les nacres, vomir les billets

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 17:11

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 17:04

peut etre une photo un poil intéressante

Filed under: wanderings — bullos @ 16:53

oupsi jai oublié le tw aigreur tete dans le q petite agression oculaire journée de merde

 

diddle

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 16:45

irritation

nom féminin
  1. 1.

    État d’une personne irritée.

    Il était au comble de l’irritation.

Filed under: wanderings,- bullos — bullos @ 16:42

ça m’emmerde de poster là

je sais pas quoi mettre

qu’est ce que vous voulez que je déblatère comme connerie

que j’ai bouffé du céleri à midi ?? mmmhhmhhhhmm bordel super donatien mais génial j’ai autre chose à foutre

il fait moche là en plus journée de folie !!!!! waw !!!! je perds mon temps !!

tout le monde s’en contrecarre bordel à couille

rando

Filed under: wanderings,- zouille — zouille @ 16:25

généralités (34)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 14:32

Dès que je suis chez mes grands parents j’ai mal à la tête je sais pas ce qu’il y a dans l’air, pourtant avec l’accent marseillais je me sens à la maison mais dans cette maison (espace physique) je me sens devenir dingue. J’ai envie d’être gentille mais pourquoi est-ce qu’ils mâchent leur nourriture aussi fort ?

Extrait de note n°9

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 12:14

Force inextricable qui me pousse en avant, toujours en avant, incapable de revenir en arrière. Même quand j’étais à quatre pattes la tête dans la boue elle me poussait de front.
Eva veut dire vivante en hébreu […] Tiré par un fil attaché entre les deux épaules j’avance un pied devant l’autre sans en avoir vraiment le choix. Je crois que c’est une bénédiction ?

le fil (6)

Filed under: wanderings,- antide — latige111 @ 00:53

Entre le haut de mon épaule et ma clavicule gauche niche maon oiseau. Tracé·e à l’encre noire, la gueule ouverte iel vole, iel crie. Maon oiseau ressemble à une mouette, j’avais pas vu quand je l’ai adopté·e. Je lui ai dit t’es joli j’aime les oiseaux et puis si tu fais ton nid dans mon creux d’épaule ça fera penser aux marin·es qui partaient avec une hirondelle tête à droite et revenaient avec une hirondelle tête à gauche. Si t’es une mouette c’est encore mieux, tu me feras penser à Bonne-Maman qui mettait pain dur de côté dans sac plastique pour quand on viendrait dans la grande maison. Maman aussi gardait des sacs étiquetés « mouettes » et quand on arrivait le premier soir on allait à Port-Briac. Certain·es mouettes sont des goélands, ça j’ai mis toute une enfance à comprendre. La plupart des gentes savent plus les différencier, c’est fou comme on a arrêté de regarder. Depuis le plus haut rocher de Port-Briac je jette un morceau de pain un·e goémouette l’attrape au vol et hurle comme cellui sur ma clavicule. Iel hurle pour appeler ses copaines. Les mouettéland·es débarquent en meute, rieuxses. C’est arrivé qu’iels viennent chiper mon sac, mais pas ce soir : iels tournent et dansent au-dessus de moi, se disputant les fragments de pain. C’est sûr, cellui qui niche dans mon épaule est un·e mouette, bec court et pointu, œil sombre. Si iel était en couleur, bec et pattes seraient rouges.

A noter :

Selon oisillon.net :“Peut-on donner du pain aux oiseaux ? NON ! C’est pire avec le pain : les oiseaux ne digèrent pas la levure ou le sel, le gluten est mauvais pour leur foie et ils peuvent même développer une maladie nommée « le syndrome de l’aile d’ange » qui frappe les canards ou les oies que nous nourrissons au bord des étangs.”

didi

Filed under: wanderings,- mr. white — Mr. White @ 00:16

yesterday i saw lady di
in the flesh
and fell in love a little

30 octobre 2023

Paroles autour d’un puzzle

Filed under: wanderings,- zie — Zie @ 22:43

10h57 place du gesclain à saint brieuc

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 20:16

10h57 place du gesclin à saint brieuc. quelques petiots, des vieux et des moins vieux des velos, trois poulets. J’ai un manteau sac de couchage et des mitaines tricotées et mes grosses shoes pour l’hiver et quelqu’un prend la parole au le micro. on entends un mot sur deux. Il se mets à pleuvoir. On commence à marcher vers le centre-ville, le marché, les halles. Je dis à sylvain ça ressemble à un enterrement. Il dit ouais c’est un peu ça. Mais les chants derrière nous sont bien vivants. Iels sont jeunes, iels disent « enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine »

Extrait de note n°8

Filed under: wanderings,- ezra — Ezras @ 20:12

Est ce que la lune nous voit ? Attraction magnétique, c’est elle qui me pousse et m’attire. Si elle savait toutes les décisions qu’elle a influencé dans ma vie… ma meilleure conseillère d’orientation. A chaque cycle, elle ouvre la petite porte nihiliste optimiste : « ça va aller, de toute façon tout à l’importance que j’y met. Fais ta vie, tu n’as que ça à faire. »

Si je la regarde droit dans les yeux un peu trop longtemps je deviens folle comme Indochine, je la sens me parler

Comment est-ce qu’on a pu normaliser la lune ? Voire un astre de notre planète, voire littéralement un autre corps flottant de l’espace depuis notre petit point de vu avec nos yeux malvoyant.

Table du salon, Ménesplet

Filed under: - piitzuuu — Piitzuuu @ 20:04

Allongé sur son lit, elle pose sa tête sur ma poitrine, la peau de son bras d’une douceur de lait qui me manque déjà. Et dans l’arrière de sa voix, tout caché, je perçois la femme que tout le monde a oublié. Une boule dans ma gorge se forme quand se révèle tout ce qui se cache derrière cette forteresse. Une tendresse vibrante de soie, d’une âme à réchauffer les plus grands froids. Et je suis impuissant, de temps et d’argent. Je n’ai que l’amour des mots, des silences. Seulement la considération absolue à lui dévouer. Ca n’est jamais assez. En elle, sans qu’elle le sache, je rencontre la petite fille qui rêve éveillée, qui danse, rit, aime virevolter. Je la vois dans tout son éclat, unisson d’artifices explosant sourdement derrière tout ces apparats. Des projections colorées et pétillantes derrière les aspects glauques de son quotidien. Je lis dans l’impalpable de son coeur tous les voeux irréalisés. Toutes mes histoires qu’elle relève avec tant de fierté, qu’elle vit par procuration, qu’elle ne jalouse jamais même à regret. Tous ces souhaits, romans sans fin qui l’emprisonnent, qu’elle a su me transmettre sans jamais m’enchaîner. Et en elle j’assiste impuissant à ce qui chutent depuis tant d’années, si lentement, au travers de sa façade toute fissurée, prunelles si résignées, incapable de trahir toute sa bonté. J’aimerai lui poser les questions que seules mes larmes connaissent. Lui demander qu’elles sont ses peurs que je ressens tant sans comprendre. Comment supporte-elle de vivre ce que je ne supporte plus de regarder ? L’insouciance me manque et je ne veux plus voir aussi bien.

zone automne temporaire

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 19:46

La TAZ n’est pas le présage d’une quelconque Utopie Sociale toujours à venir, à laquelle nous devons sacrifier nos vies pour que les enfants de nos enfants puissent respirer un peu d’air libre. La TAZ doit être la scène de notre autonomie présente, mais elle ne peut exister qu’à la condition que nous nous reconnaissions déjà comme des êtres libres.

Hakim Bey, TAZ : Zone Autonome Temporaire, 1991

l’autre c’est moi #1

Filed under: wanderings,- corbix — corbik @ 18:37

serafim

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:45

hurlement banshee retourne les morts dans leurs tombes
brise vitraux des saintes chapelles qu’elle hante comme clarimonde
lime ongles cercueil lime canines pointues
est plus dobermann que vampyr
partie avec un nom revenue avec un autre
devenue par le mariage ange rouge
six ailes de de feu que l’on cherche à déplumer

sirène prise dans les feux des bateaux
s’enroule dans velour carmin de chair et de rideaux
lumière aveugle ensorceleuse en plein milieu de la scène
voix câline caresse micro comme coeurs des spectateurs
paranoïa des premières années remplacée par dolce
dolce vita allongée sur le marbre froid
vénus née de son coquillage telle perle de nacre
collier asphyxie étouffe les pommes des adams

diamant habille annulaire
larmes crocodiles dissimulées sous la dentelle noire
soleil brésilien réchauffe encore le tissu de jais
famille toise la femme dont ils ont toujours douté
golddigger croqueuse aux secrets bien cachés
son nom tout en haut sur le testament attise flamme des jalousies
canidé sans sa muselière
morsure sanguinolente
difficile à approcher
trust issues méfiance du touché
restée à l’affût de trop nombreuses années

saviez-vous que les cigognes

Filed under: wanderings,- lakrima — lakrima @ 15:40

(tw maternité, abandon, mort)

saviez-vous que les cigognes abandonnent aussi leurs propres bébés ? nourrisson enveloppé dans étoffe froissée, blanc déjà maculé de péchés. l’avarice de sa mère imbibe les jupons, de la pluie tombe des larmes sont-elles de culpabilité ou de soulagement ?

bébé rejeton, bébé aimé pendant neuf mois mais pas assez pour l’éternité, elle peut pas, peut pas le garder peut pas s’en occuper, peut pas devenir mère après avoir perdu sa mère, comment font les mères pour être mères, comment font les jeunes mères, les mères comme elle ou comme la mère qu’elle aurait du être? vingt ans, une mère sans père pour un bébé sans père, un bébé sans mère.

you take care of him
mercer, please, i’ve got only you
i can’t, i can’t, i need to go
you, you take care
you’ll be fine, you’ll both be fine, right?
i know you will
i’ll go now
i’ll come back
i swear to god, i’ll be back
it’s just for a while
you know i need to go

s’enfuit avec les sacs, y a laissé le bébé.

saviez-vous que les cigognes ne retrouvent jamais leurs propres bébés ? abandonnés, oubliés, on tait leurs noms, on les range sous les tapis de la vie, ils escortent les peluches de poussière et on espère toujours les retrouver là où on les a laissé. ni touchés ni cassés, comme neufs, tout propres, en bonne santé, certainement pas noyés.

généralités (33)

Filed under: wanderings,- saintemarie — SainteMarie @ 01:41

 

craving, traduction : fringale, désir, grand besoin, manque.

image : deux mains dans mes cheveux, proximité.

Il faut que j’aille à l’église ou il faut que j’aille aux putes, il faut que je me débarrasse de ces grands besoins, il faut que je danse, il faut que je m’épuise plutôt que de me fatiguer à attendre.

me voilà, est maintenant quoi?

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 01:19

23:59, je cours dans l’escalier. il est temps partir en errances, je suis déjà en retard. comme en février c’est le retour de l’introspection programmée. beep boop beep boop encore plus cette année, ça coule encore mieux sur le Mac. un peu comme un sirop gluant. miam. mais je viens déjà de manger un bol de miel pops donc je me tiens bien.

je me tiens bien. je crois que c’est l’expression oui.

who hurt you??

Filed under: wanderings,- theo — theo @ 01:15

le retour de l’émotivité max au travail. je grimace au lieu de sourire aux usagers.e.s qui tentent d’aller rendre leurs livres. je dis bonjour comme on pourrait dire adieu. derrière mon bureau je me sens submergé, le bois ne fait pas un bon barrage contre ce tsunami de vie, je m’en prends plein la gueule.
ce n’est pas de la vie style « les Quatre Saisons » de Vivaldi, un beau printemps plein de fleurs et les oiseaux qui chantent, c’est le vie d’octobre, un peu macabre, le bruit d’une manifestation que j’aimerais entendre mieux, des enfants qui tombent, les parapluies mouillés.
ça me rentre dedans bulldozer style, je m’effondre subtilement.
Bonjour
Bonjour
Bonjour
Aurevoir
Bonjour
pourquoi tout continue? les gens tournent le monde s’en va et vient
je ne supporte plus, je bats des paupières les larmes coulent quand-même.
pourquoi ont-iels mis le plus gros bb à l’accueil?
Bonjour, bienvenue à la bibliothèque, comment puis-je vous aider?
Vous cherchez une méthode en 10 étapes pour apprendre à détourner les yeux de votre misère interne et de celle des autres? ça sera au 3ème étage avec le management ou au 5ème avec la psycho, côte 650 ou 150. suivez-moi, je vous emmène, je prendrai la même chose. attention à ne pas croiser sur le chemin un miroir ou Jung, ça pourrait vous faire vous remettre en question ou vous rappeler que vous êtes une personne.

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