J’ai compris ce que j’aurai du comprendre il y a bien longtemps.
Vivre, vivre sans cesse et boire l’eau de l’écume des mers encore ramené par le vent lointain.
Lointain, loin sont ceux dont j’ai pleuré la perte.
Mais j’ai compris, compris que je ne peux pleurer indéfiniment, ni souvent.
« Ne m’attend pas je serai toujours là »
attendre, comme le vent se languit des feuilles tombantes.
Ivresse, et paresse.
faire les mêmes chose qu’avant, au fond rien n’a changé et tout subitement.
Ça semble si simple à dire mais c’est une vérité qui restait latente.
À l’orée de la porte, verrou sur clé et main sous le tapis.
Arrêter d’arrêter de vivre.
21 décembre 2018
Aucun commentaire »
No comments yet.
RSS feed for comments on this post.