Errances

17 avril 2020

TRÉSOR + COMBAT

Filed under: venelles — Étiquettes : — errant @ 07:05

Le 28 décembre 2006, Martin Malice faisait sa promenade quotidienne en jet-pack dans le ciel de Pékin. Il discutait avec un albatros qui volait près de lui quand une lueur au sol attira son attention. Il descendit et trouva une pièce de 2 euros. C’était une vraie aubaine car Martin avait justement faim. Il prit alors le chemin de la boulangerie afin de s’acheter un croisant au béton.
Caché derrière un lampadaire, Didier Taitcaraih avait tout vu. Il avait lui aussi très envie d’un croissant au béton et décidé de dérober le trésor de Martin Malice. Sans attendre, il lui jeta des pelures de pommes de terre, l’unique point faible de Martin. Didier parti en courant à 100000 km/h, et ce, malgré son problème de prostate. La musculature de spartiate de Martin Malice ne lui avait été d’aucune aide et savait qu’il devait s’entrainer s’il voulait récupérer sa pièce. Il fit donc une dizaine de pompes. C’est bon, il était désormais prêt. Il fit un détour par le marchand de combinaison anti-point faible afin de s’en procurer une qui le protègera des pelures de pommes de terre.
Par chance, il y avait la queue à la boulangerie et Didier Taitcaraih n’avait pas encore acquis le croissant au béton. Martin le provoqua en duel selon les règles ancestrales de la bagarre : jeter du lait sur l’opposant tout en criant des noms de champignons. Didier Taitcaraih utilisa ses pelures de pommes de terre, mais il se rendit vite compte que c’était désormais inefficace contre Martin Malice. Il enfila son pantalon de castagne en diamant et passa alors au plan B en infligeant à Martin la technique du coup de poing dans le ventre. Martin tenta lui un coup de pied 360 backflip. Cependant, le pantalon de castagne de Didier augmentait grandement sa résistance aux coups. Il était trop fort.
C’est alors que Martin se souvint d’une phrase accrocheuse de son grand-père:
«La violence est la force des faibles et des nuls »
Martin Malice la répéta à son ennemi qui, face à une telle repartie, s’excusa sans attendre de son attitude.
« Désolé mec » dit Didier Taitcaraih.
Martin Malice récupéra son trésor et put acheter le croissant au béton qu’il convoitait tant. Malheureusement il n’était pas assez cuit et le béton coula partout sur la chemise de Martin ce qui gâcha complètement sa journée.

Aucun commentaire »

No comments yet.

RSS feed for comments on this post.

Leave a comment

Powered by WordPress