casse-tête
ça avance
12.11, retrouvailles après 10 ans de séparation, sur 2 continents différents, un peu d’histoire commune, souvenirs d’enfance dans le creux des yeux, visages vieillis, nouveau calque sur l’ancien, je vois les deux en même temps c’est troublant, rien et tout a changé.
<voûte plantaire>
élément essentiel pour se tenir debout et se déplacer, je m’en rends compte maintenant, tout est lié, ça tire, ça lance des appels à l’aide,
douleur insoupçonnée, surprise de novembre
снятся сны
пишутся стихи
описать лицо
длинные ресницы
белый утренний свет
ослепил меня
ce soir nostalgie d’une ancienne vie
un Autre pays une ville que j’aime beaucoup, je m’y suis trouvée bien
je regarde des images de ces rues qui me manquent, j’écoute des voix, années 2000
nostalgie qui ne m’appartient pas
montage rapide
envie de se téléporter, les rencontrer,
saint-pétersbourg en film
aujourd’hui c’est pluie
c’est pain au seigle
aubergine pourrie
un mélange de pensée
deux plats en un
raté
rater le réveil
rater un peu sa journée
cacher des images dans des boîtes
несколько слов
написанные между
между домом и пустотой
дорога
линия
промежуток
длинные вытянутые бесконечные облака
садящееся солнце
тень
тишина и ожидание
линия облака тень
голова уже дома тело нет
вернуться
потеряться
вернуться
найти
смысл
увидеть людей найти
прожить некоторое время
вырасти
тишина и тень
несколько слов запомнить
вернуться
не забыть
cette nuit j’ai rêvé que je faisais des paris sur des courses de sauterelles et que je conduisais la voiture de mon père à Rennes. j’étais pas encore très sure de moi, mais je maniais le volant parfaitement, freinais et changeais les vitesses quand il le fallait.
il se passait bien sûr pleins d’autres choses en même temps mais les images se sont effacées. des morceaux. le disque dur a encore enregistré les fichiers dans le mauvais dossier. peut-être que la pluie a abîmé le système.
(Maurice)
je n’aime pas trop danser. En fait je ne sais pas j’ai jamais beaucoup fait la fête.
Voilà ce que je me suis dit en recevant ton message ce matin. D’où t’es venue cette envie ?
Je ne pensais pas que tu aimais danser. C’est vrai qu’on ne se connait pas vraiment bien mais je ne t’imaginais pas comme ça.
Quand un bon morceau passe à la radio, je tape du pied sur ma chaise rouillée. C’est bizarre, ça ne m’est jamais arrivé de me lever de ma chaise pour danser depuis le phare. Pourtant je suis bien à l’abri des regards, tout seul sur mon phare. Tout seul. Dans un silence de pierres froides. Avec le catadioptre rouge qui, tous les soirs répète sa chorégraphie circulaire. Maintenant il est trop tard. Et non, je ne veux pas danser. Peut-être que ma propre solitude m’intimide.
Powered by WordPress