13 février 2009
12 février 2009
11 février 2009
Sweet Light
Locking it away forever,
I remeber the morning i closed the lid on memory
and turned the handle,
Nobody knows what happened to me out here, sea.
Only you and i know.
And that sweet light i spoke of,
That’s Gone too.
Sweet light began to fill my chest.
Good bye good bye pretty girls,
we met today and we will never meet again.
Though the moon still hangs pale over the water.
Such beauty, that for minute death and ambition,
even love, doesn’t enter into this.
10 février 2009
9 février 2009
Bonjour 40 !
– Rhâââââ putaiiiin !
– Qu’est-ce qui t’arrive ?
– T’as vu ce temps de merde ?
– Arrête, y’a un peu de vent !
– Un peu ? t’est malade toi ! J’en ai perdu ma moustache !
– C’est la que l’on voit que t’est un frileux !
– Mais arrête toi ! La météo nous dit de faire gaffe ! C’est la lutte dehors !
– Ouais je dirais même plus une sacrée révolution !
– …!
8 février 2009
7 février 2009
Conte d’un anonyme
« Un conte oublié : Voici le conte le plus court que tu n’aies jamais lu :
– Il était une fois une jeune fille qui demanda à un garçon s’il voulait se marier avec elle. – Le garçon lui répondit ‘ Non ! ‘. – Dés lors la jeune fille vécut toujours heureuse, sans laver, ni cuisiner, ni repasser pour personne, en sortant avec ses amies, en baisant avec celui qu’elle voulait, en travaillant et dépensant son argent comme elle le voulait.
**FIN**
Le problème c’est que depuis que nous sommes toutes petites, on ne nous a jamais raconté ce conte. Et ils nous ont bien foutues dans la merde. avec ce putain de prince charmant !!!! »
6 février 2009
préférence
« Je préfère la vie à la mort, exister à ne pas exister, car je ne suis pas sûr d’être une fois que je n’existerai plus ».
Eugène Ionesco
5 février 2009
la valise
La jeune fille rousse avait de longues jambes tachetées carotte,
une fine robe de vichy bleu, et au bout de ses deux bras maigres, une valise.
Une valise de carton, marron à l’extérieur, vichy rouge à l’intérieur,
ses quatre coins protégés par des pièces de métal,
renferme l’écusson « SUPERWELT, all edges, reinforced, hard fibre, welting ».
Toutes les femmes rousses de la famille l’ont possédées
et elles ont assumé le slogan comme modèle de caractère.
Deux lanières intérieures en cuir retiennent le couvercle.
La valise contient trois cannes à pêche, deux moulinets, quatorze cuillères,
un filet, du fil, des hameçons, du plomb, un couteau, des ciseaux, une photo.
Elle aime se recroqueviller au fond de la valise et la referme sur elle.
Les cuillères qui la pique, le fil qui la frôle, la froideur de tous ces objets
sur sa peau lui procure des frissons jouissifs.
Elle sait que la photo est près d’elle, mais elle ne peut que deviner son image.
Ces souvenirs l’emportent loin du noir. Elle donne la main à un homme,
il tient la valise trop lourde pour elle, ils sont debout devant un lac frêle.
Son imagination s’emmêle, ce n’est pas sûre qu’ils rapporteront du poisson ce soir.