19 décembre 2014
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16 décembre 2014
C’est la crise, ALORS JE FAIS CE QUE JE VEUX!
« Pour s’apaiser, voici l’image d’un ours. Ou d’un cerf. Bref, parlons donc d’un sourf. »
vous pourriez vous taire juste une minute s.v.p
vous parlez trop
votre gueule n’est pas encore fatiguée
vous pourriez vous taire juste une minute s.v.p
il faut que les cadeaux soient De quelque chose. C’est comme un nom de circonstance. cadeau De noël, cadeau De anniversaire, cadeau De départ ; cadeau De surprise ça marche pas. Soit c’est trop ; soit c’est pas assez un cadeau. Trop de surprise, pas assez de prétexte. Pas eu le temps de se mettre en condition, désolé réaction pas maîtrisée. Ya pas de date où c’est écrit surprise, faut qu’on soit au courant. Merci. Alors tous les abrutis courent dans les magasins, au moment que c’est le moment de faire des cadeaux, les prétextes pourrissent les cadeaux, alors les cadeaux sont pourris aussi, ça fait des embouteillages, c’est plutôt désagréable pour rentrer chez soi le soir après le boulot. Ça fera dix-neuf euros quatre-vingts dix, merci. Je vous fait un papier cadeau? Sinon il faudrait qu’on s’appelle tous Surprise, et le jour de la saint-surprise… non. bah non. Ça marche pas. Il est dix-neuf heures quarante cinq, le magasin fermera ses portes dans quinze minutes, merci de vous diriger vers les caisses, nous vous souhaitons une bonne soirée. Vous êtes contents? Ils ont l’air contents. Ou forcés, mais personne n’a l’air d’être normal ici. C’est la lumière, peut-être. Les néons, c’est bon pour personne.Vous disiez? C’est pour quelqu’un de plutôt neutre… Bien, offrez-lui quelque chose de neutre, alors.