ADIEU SARKO !
#onseconsolecommeonpeut
#Labiseacarla
#lapesteetlecholera
je n’ai pas de solution,
j’ai envie de baisser les bras,
je sais que je vais y arriver mais,
le temps presse et ça me stresse.
c’est parfait pour les rimes
1 peu comme 1 haïku d’usine
la brièveté en peu de phrase
pas besoin de blabla de paraphrases
laissé couler du temps
c’est un luxe présent
le côté cheap
c’est la marque du XXIè siècles
le côté hit
c’est le mal de ce siècle
les constructions
remplient sans cautions
lers villes les maisons
tournez la vie
toujours remplit
l »idée postmoderne
desfois dans les cavernes
ils dessinaient et s’amusaient
nos ancêtres sans internet
éprouver le toucher
des cavernes oubliées.
J’entends souvent « mais t’as pas de cervelle ! »
Suis rassurée j’ l’ai retrouvée ce matin.
Pour me souvenir de publier chaque jour, je me rappelle que la veille, j’ai oublié.
Ça fait bientôt 5 mois que je n’ai pas dansé
Au lieu de cela je travaille dans le design
Cette musique est passée ce matin, au moment de te dire un dernier au revoir
J’ai pleuré en l’entendant
Ce n’était pas des larmes de tristesse
Je me suis souvenue de cette matinée, une matinée qui devait être un peu comme toutes les autres. C’est-à-dire, à base de thé au citron ou de café, surement des gâteaux qui devaient trainer de la veille, nos appareils photos à charger, les photos envoyées par l’imprimeur à ranger dans le tourniquet des rencontres, Pascal qui devait être à discuter avec Hervé devant le cabinet, et puis surtout FIP qui nous servait de fond sonore. Mais cette matinée, je m’en rappelle, cette chanson passait et je t’avais demandé de mettre le son un peu plus fort. Ça t’avait fait rire et tu m’avais taquiné en me disant que j’étais trop jeune pour connaitre cette chanson. Pour te prouver le contraire j’avais commencé à entonner les paroles puis tu t’étais mis à chanter, te connaissant tu as du même te mettre à danser. Pascal avait dû rentrer à ce moment là, puis il s’était moqué de nous.
Mais on s’en fichait.
En l’entendant ce matin, mes larmes ont dû rouler sur un semblant de sourire
J’aime à croire que tu l’as fais exprès, même si je sais que ça n’est pas le cas
Je continuerais à danser, chanter et rigoler.
Elles sont des images idylliques. Elles sont des histoires qui resteront secrètes. Elles sont un univers perdu. Dans mes pensées et dans mes songes, elles habitent mes jours et mes nuits. Elles sont un souffle, une respiration avant la fin. Elles sont ce que je ne sais pas. Elles sont un rêve de touristes, de poètes, d’explorateurs, de perdus, de fragiles. Je dérive et je flotte, ici je reste. Elles sont un lieu où les choses durent.
Palmyre, Syrie, 1992
Quand la cliente apprend qu’il n’y a plus de boots Nygel en 38.
C’est dans ce genre de situation qu’on se rend compte de la gentillesse des gens.
Merci pour le mouchoir
Merci pour la fougasse
Merci pour le chocolat
Merci pour les huiles essentielles
Merci pour les regards compréhensifs
Merci pour ces gentils mots
Merci pour ces coups de téléphone
Merci
J’ai retrouvé une vieille amie.
Je l’ai retrouvé là où je l’avais laissé il y a un bon bout de temps maintenant. Elle n’avait pas changé. Je lui ai demandé pardon. Pardon de l’avoir laissé là, pardon de l’avoir oublié si vite, pardon de l’avoir parfois dénigré. Elle ne m’en a pas voulu. Cela devait faire au moins deux ans. J’ai fais quelques dessins avec elle. Ils ne sont pas franchement réussi. Ce n’était pas le but. J’étais K.O, je ne le suis plus. Je voulais poster l’un des dessins. Ma carte SD ne le veut pas. Il n’y aura pas de dessins ce soir
L’huile vient de se renverser sur le chemin de table à motif poissons
et je mets les spaghettis à cuire, espérant qu’ils ne se colleront pas entre eux.
Au même moment je suis distraite
je pense aux connections.
Hier soir j’ai appris la mort de Jacques, un ami de Maureen, photographe
Hier soir j’ai travaillé jusqu’à 3 heures du matin
J’ai imaginé un présentoir à cartes postales rempli d’images de lieux disparus
Hier soir Prune a fait un rêve où les gens qu’elle aime mourraient
Hier soir Gene Teibloom, cousin de Georges Lubliner (mon grand-père) est décédé à Chicago
je ne le connaissais pas.
Aujourd’hui Maureen me raconte comment c’était de travailler avec Jacques
Jacques avait conçu un présentoir à cartes postales où il exposait ses photographies
le tourniquet des rencontres.
Aujourd’hui Prune me raconte son rêve de la nuit
Et je pense aux connections.
» I, pourpres, sang craché, rires des lèvres belles,
Dans la colère ou les ivresses pénitentes »
Arthur Rimbaud, extrait » voyelles » , 1883
de choix divers qui sont multiples et différents, de différents matériaux, matérialement spéciaux, spécialement intéressant, d’un intérêt particulier, particulièrement singulier, singulièrement ambivalents.
Et pourtant dans 1 seconde exactement décollera la fusée SOYOUZ avec à son bord
Thomas Pesquet, Oleg Novitski et Peggy Whitson qui s’apprêtent à passer 6 mois dans les étoiles.
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