20 février 2017
19 février 2017
18 février 2017
J’ai reçu des timbres.
Un timbre c’est fait pour envoyer des choses.
S’il y a des choses que l’on a à s’envoyer,
à s’écrire, alors le timbre vit.
Aujourd’hui j’ai reçu un carnet de timbres.
Le carnet trône sur le lit.
Le carnet est mal à l’aise.
Le carnet ne me sert à rien.
Aujourd’hui tu m’as envoyé un carnet de timbre.
Qu’aurais- je dû écrire ?
C’est pas que je manque de choses à te dire
et pourtant,
le carnet reste planté la.
vie choisie..
« Greg » est cordiste intérimaire, très fréquemment amené à partir de chez lui pour des chantiers en hauteur, il travaille hiver comme été sur le domaine des Sybelles.
Ancien joueur de tennis, il assure chaque année à Roland Garros la maintenance des terrains.
Et question cordes.. il n’est pas le dernier.
17 février 2017
un petit bout de rien
Demain est arrivé si vite.
Y’avait pourtant pas beaucoup de doute possible.
Et si demain n’avait pas été là, les autres jours non plus.
Alors bon, je préfère quand même comme c’est maintenant.
C’est surement mieux comme ça.
vie choisie..
A 34 ans Céline veut quitter son travail de « maçon carreleur » dans l’entreprise familiale pour reprendre ses études de kiné à Paris. Pour réaliser son projet elle travaille cet hiver 15h par jour, 7 jours/7. Serveuse chez Bill, une restaurant d’altitude entre 8h et 17h,
elle enchaine avec 2h de ménages, pour reprendre un service de restauration
au village jusqu’à Minuit.
16 février 2017
Comme c’est drôle
je publie pour la deuxième fois la même photo, puisque c’est la dernière à avoir été publiée sur « Ajouter un média »
15 février 2017
Elle était là. Je la sentais. Sa respiration, sourde, lente, désaccordait le silence de la nuit. Elle restait immobile, à l’intérieur de cet espace clôt où j’étais, moi aussi , enfermé. Cela faisait plusieurs jour que sa présence avait été prouvé. Des traces extérieurs qu’elle seule aurait pu amener. Le vieil homme, malgré son âge, s’était, dès l’instant, lancé à sa chasse, avant d’abandonner au bout de deux jours. J’étais donc le premier à me trouver au même endroit avec elle. Respirant à peine, je n’osait plus bouger. Il était impossible de définir sa possible hostilité envers nous. En réalité, nous ne connaissions pratiquement rien d’elle. Les indices qu’elle avait laissé ne nous laissant aucune affirmation possible. Nous ne savions même pas par quel moyen elle arrivait à s’introduire ici. Le vieil homme avait pourtant enquêter, pas de trou dans les murs, les portes étaient solidement sceller. La voie des airs avait aussi été sécurisée grâce à un système de filet à mailles fines. Elle parvenait toujours entrer. L’idée qu’elle avait toujours été parmis nous avait commencer à s’immiscer dans les esprits. Le vieil homme refusait d’y croire mais n’arrivait à donner aucune autre solution. Je pense qu’une part intérieur de lui-même croyait fortement à cette possibilité mais pour lui qui avait connu la communauté depuis ses débuts, c’était impensable de l’affirmer. Cela aurait empirer les choses et elles n’ont pas besoin de ça. Elle s’était déplacé lentement derrière les poubelles. Il m’était impossible de la voir clairement mais les bruits émanaient bien de cette direction. L’ouïe restait ma seule arme. Je reculais prudemment. Ma main toucha le mur de parpaing froid. Je sursauta ce qui n’engendra aucune réaction chez elle. J’aurai voulu m’échapper mais la sortie ne figurait pas dans mes options. J’ai pétrifié par la peur. Rester ici immobile face à elle jusqu’au lever du jour était peut être ma meilleur chance. Il est aussi plausible que l’on retrouve mon corps, abandonné par la vie, aux premières lueur du petit matin.
14 février 2017
13 février 2017
Ploc ploc.
Derrière il y a Barbara qui chante « Dis, quand reviendras-tu ? »
Elle dit que le temps qui passe
ne se rattrape guère.
Et je regarde cette image,
je remonte le fil,
et je fais mentir Barbara.