Errances

25 novembre 2021

de 13 à 14

Filed under: passerelles,- eejit — Murphy @ 14:25

Je pense encore à Paul et ça me fait chier — question d’ego

Ce midi je ne mangerai pas, j’ai pas envie, j’ai envie de vomir, j’ai envie de rien. Je pense au lit de Jean dans lequel j’aimerais faire la sieste.

Pour ce qui me reste de mon heure de liberté en solitaire, j’ai envie d’errer sans but, je verrais bien où j’atterris — Je mens, je sais le chemin que je veux prendre, mais si je vais trop loin j’arriverai au pied de l’immeuble de Jean et cette pensée me terrifie.

Pour une heure, ou du moins ce qu’il en reste, je veux juste disparaître, avancer sans que personne ne fasse attention à moi, disparaître en laissant derrière moi mon corps qui me supplie de le nourrir et mon cerveau qui me traite de petite conne.

Juste pour la pochette

Filed under: - cboquen — cboquen @ 14:15

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 12:12

et j’ai aucune foutue envie d’écrire

pas réveillée

Filed under: - eejit — Murphy @ 09:20

Je suis montée sur le toit – on est allées chez Jean mais il s’est rien passé entre nous – c’est pas grave mais je regrette pas mal de m’être couchée à quatre heures – j’ai une grosse journée devant moi et zéro motivation – je suis roulée en boule dans mon lit – j’hésite à reprendre de la codéine pour me réveiller – je développerai plus tard ou peut-être pas on verra

24 novembre 2021

Couv de SF

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 22:37

J’aime bien les couvertures des vieux livres de science-fiction. Je viens de recevoir La vérité avant-dernière de Philip K. Dick, j’ai la couverture avec le robot militaire qui tient un arrosoir dans une plaine calme et paisible, je trouve ça mignon.

Filed under: musardises — Étiquettes : — errant @ 21:21

carré de goudron #2

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 21:21

Moi, je suis en charge de réhabiliter les sols libérés de leur chape. Leur redonner le moyen de respirer en quelques sortes.

On a abandonné les grands territoires centraux depuis plus de cinquante ans pour se concentrer sur les côtes. Les paysages sont tranquilles là-bas, plus personne pour les approcher. Il y reste deux trois types paumés se disant qu’ils peuvent continuer à vivre comme dans l’ancien monde. Mais chacun sait que le retour est impossible. Après la chute lente du petit confort de l’humanité, qui s’est étalée du vingt-et-unième jusqu’au début du vingt-deuxième siècle, ceux qui restaient ont passé un pacte de non-agression. Pas seulement entre eux, mais avec ce qui les entourait. L’abandon de technologies incompréhensibles pour la plupart de la population, l’abandon des industries, l’abandon de la masse… Cela aussi a été lent, ou plutôt progressif. L’humanité ne pouvait pas tout abandonner d’un claquement de doigts. Mes arrière-grands- parents ont connu les derniers soubresauts des réseaux de communication généralisés, mes grands-parents ont vu les grandes tours démolies par des machines qui se font maintenant plus rares, mes parents ont connu les dernières voitures électriques… Moi, je ne connais que les épaves de ces légendes qu’on démonte minutieusement.

Je vis au bord de la mer, dans une petite maison collective de bois et de toile. Le patelin se trouve sur les restes d’une méga-agglomération balnéaire, au sommet de falaises qui surplombent la mer. Quand ils étaient gosses, mes grands-parents vivaient près de vieilles baraques en ruine à l’ombre d’immeubles démolis. Ils restent deux trois de ces maisons en pierres que les vieux n’ont pas su détruire, les trouvaient-ils trop chargées d’histoire ? On ne se demande jamais ce qu’il adviendra des paysages que nous connaissons.

Sur le chantier je commençais à m’occuper des terrains à désartificialiser, ceux où plus rien ne vivait depuis le vingt-unième. C’est à peu près toujours la même chose : retourner le sol, amener de la terre viable, de l’humus parfois. J’ai entendu parler de types qui ont utilisé une sorte de bestiole, ni plante, ni animal, comme un champignon qui bouffe toute la merde dans les sols corrompus. Ils en déposent un petit morceau et le truc prolifère. Il y a encore de nombreuses recherches à faire là-dessus, c’est fou ce qu’on peut faire en collaborant avec la nature, mais j’ai exagéré sur l’abandon des technologies. Je n’ai jamais eu à prendre le train, je ne suis jamais monté dans une voiture, je n’ai jamais passé de scanner, mais il reste des recherches scientifiques dans des villages plus importants qu’ici, où une chimie sans rejet nocif existe, des hôpitaux, quelques technologies que personne ne s’est résolu à abandonner, bien que leur utilisation soit restreinte…. L’homme a su jouer une musique à la coda différente mais n’a pas su se séparer de tous ses instruments.

Filed under: - ombmlrd — ombmlrd @ 21:10

Even if you were not ready for the day, it can always be…nice

Woek ! Juskundtu woeck !

Voilà ce son m’hante pitié supprimez les réels sur insta

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 20:03

série n

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 16:25

Froid, nord
Paysage empreinte, nauséabond
Désertification industrielle

Encore une journée
De porte à porte
Chez des client.es inintéressant.es

Son âme entière est gelée
Depuis l’hiver 1973

Les dunes

Filed under: - cboquen — cboquen @ 11:50

Les dunes ressemblent-elles aux vagues? 

Filed under: - zeon — zeon @ 08:33

 

jss cas contact

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 03:04

23 novembre 2021

Filed under: - Till — Till @ 23:54

carré de goudron #1

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 23:33

Le carré de goudron est un ventre gonflé qui se fissure lentement, prêt à éclater. Dessous, torturées, des racines noires, nouées se laissent deviner. Elles se confondent avec le bitume et on ne sait plus trop si ce sont les racines qui bouffent le goudron ou l’inverse. Parfois, lentement, une main vient caresser un morceau d’asphalte, chercher une prise, trouver la meilleure aspérité. Puis un mouvement sec, vif, une déchirure, le morceau s’arrache, tombe plus bas ; quelques grains viennent rouler jusqu’à ses pieds. C’était toujours le même processus.

Il en avait les mains calleuses et la sueur lui coulait jusqu’au bas du dos, à force de défoncer les anciennes routes et autres grandes dalles dures à la pioche et à la main. Il avait été envoyé inspecter un de ces anciens centres le long d’une route. Le dépavage du chemin avait bien avancé et il fallait maintenant s’attaquer à ce bloc massif qui devait faire office de parking ou je ne sais quoi deux siècles plus tôt. Il était parti avec son équipe, monté sur son cycle quasi neuf, passé par ces routes qu’il s’efforçait de dépaver. Je devais les rejoindre plus tard dans la matinée.

Je vis au bord de la mer, près d’une plage blanche qui vient s’échouer le long de la côte. C’est une longue bande de sable, une colonne vertébrale voûtée par les années. Une ligne de chemin de fer y rouille tout le long, enfoncée dans le sol, rongée par le vent et les embruns, presque disparue. Quand j’étais gosse, je suivais les vieux rails qui finissent écroulés sur la plage. Ça nous menait à des vieux ports, qui devaient dater d’il y a deux siècles eux aussi. De grosses boîtes en métal oxydées jonchaient un peu partout le long de la plage, au bout des rails. Interdiction de les approcher, ça aurait pu péter.

Voler un chien ou boire une bière ?

Filed under: - Bordelle — Bordelle @ 23:24

Chaque fois que le rat rose voit un petit chien dans la rue, il me dit :

«Tu vois si j’avais des rollers là, à cet instant, je pourrais voler ce chien à son propriétaire si facilement.»

Et je lui réponds toujours la même chose :

« Quand tu penses à briser les règles sociales la première chose qui te viens c’est ça ? »

Ensuite s’échange une longue discussion sur la barrière fine que nous avons installée en société pour ne pas dépasser les bornes.

Je finis toujours par lui dire qu’à la place de voler un chien, je me servirais gratuitement au bar en passant derrière le comptoir.

Demain

Filed under: - eejit — Murphy @ 22:40

J’oublie un peu de poster en ce moment mais pas d’errer; demain je monte sur le toit de la ville*

*je l’écris ici comme ça ça m’engage à le faire, à combattre la maladie et la fatigue, pour le post de demain

Filed under: passerelles,- Emmadubesset — Emmadubesset @ 22:08

antoine escargot

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 19:33

Baby sitting 5

Filed under: - ombmlrd — ombmlrd @ 18:22

Aujourd’hui, je vais tenter de répondre à : Comment les enfants se jettent à l’eau ?

Observation d’un cours de piscine de cm1.

1. Bonnet bleu clair et lunettes noires – la bombe. Tout est dit dans le titre.
2. Bonnet jaune lunettes rouges – regarde droit devant, genoux fléchis, ira loin dans la vie.
3. Bonnet noir, lunettes bleu claires et blanches – attend longuement le bon moment, réajuste ses lunettes, et mince, j’ai loupé son saut.
4. ma favorite, bonnet bleu et blanc, lunettes roses – les bras contractés et pliés elle saut et une fois en l’air, écarte les genoux a la manière d’une grenouille, tétraplégique, car elle ne se remet à bouger qu’une fois immergée
5. Bonnet bleu clair lunettes noires – beaucoup d’élan au niveau des bras, mais droit comme un piquet, drôle de chorégraphie
6. Bonnet noir, lunettes bleu claires et blanches, le saut que j’ai loupé tout à l’heure, elle recommence, je l’ai encore loupé ! Beaucoup de mystères…
7. Bonnet noir lunettes bleues – comme une bombe, mais le torse plus en avant et les genoux qui frétillent
8. Bonnet jaune lunettes noires – comme celui d’avant, en moins énergique

Suite mardi prochain Germain m’a coupé dans mon analyse, on part

brûle

Filed under: - Sandra Deguine — Sandra Deguine @ 15:15

Si j’avais pu
J’aurais pris soin
Des plaies ouvertes
Des chagrins caustiques
Des questions sur le départ

Je les aurais attrapées
Enfermées dans une boîte
Que j’aurais cachée
Silence

Et si vraiment,
La boîte eût été trop brûlante
Démangeaison

Je l’aurais récupéré,
Soigneusement ouverte
Pour t’offrir les derniers doutes
Les violents coups à l’égo

Lit douillet

Filed under: - cboquen — cboquen @ 13:08

L’éternité et un jour

Filed under: - zeon — zeon @ 00:17

Il était anxieux car la vie semblait éternelle.

Chaque matin et chaque soir avant de dormir,

il accomplissait le rituel de la mort.

Il mourait chaque nuit et renaissait le lendemain matin.

 

Il déteste les buffets à volonté,

et parfois va jusq’au terminus et rentre chez lui.

La scène des vœux d’amours éternel lors d’un mariage est le moment qu’il déteste le plus dans un film d’amour.

Il croit que les âmes du 21e siècle sont piégées dans un monde de 0 et 1 après la mort.

C’est pourquoi il ne publie aucun texte ni aucune photo sur Internet.

Il a dit qu’il aimerait avoir un appareil photo qui prend des photos qui s’estompent avec le temps.

 

Il avait peur que tout ça ne soit pas éternel.

Bonheur éternel, amour éternel, liberté éternelle.

En même temps, il aime le fait que tout ça ne dure pas éternellement.

Douleur éternelle, mélancolie éternelle, douleur éternelle.

 

 

삶이 영원한 것만 같아 불안했던 그는
매일 아침과 잠들기 전 밤,
죽음의 의식을 치뤘다.
그는 매일 밤 죽고 다음 날 아침 다시 태어났다.

 

그는 무한 리필 뷔페를 싫어하고,
가끔 종착역까지 가서 집에 돌아간다.
영원한 사랑의 서약을 올리는 결혼식 장면은
그가 사랑 영화에서 제일 싫어하는 순간이며
21세기의 영혼들은 죽어서 0과 1의 세계의 갇힌다고 믿는 그는
인터넷에 어떠한 글도 사진도 올리지 않는다.
그는 시간과 함께 흐려지는 사진을 찍는 카메라를 갖고 싶다고 했다.

 

그는 모든 것이 영원하지 않는다는 사실이 두려웠다.

영원한 행복, 영원한 사랑, 영원한 자유.

동시에 그는 모든 것이 영원하지 않는다는 사실이 좋았다.

영원한 슬픔, 영원한 우울, 영원한 고통.

comment j’ai tout fait exploser #9

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 00:06

22 novembre 2021

comment j’ai tout fait exploser #8

Filed under: passerelles,- Louis Gipo — Casper @ 23:57

Filed under: - eejit — Murphy @ 23:13

j’ai peur de t’écrire

Petit prophète

Filed under: - Ohannès — Ohannes @ 22:21

La science fiction offre des satisfactions particulières. Il est possible, lorsqu’on s’efforce de dépeindre la technologie future, de frapper moins loin. Si l’on vit assez longtemps après avoir écrit une certaine histoire, on peut avoir le plaisir de découvrir que nos prédictions étaient justes et d’être acclamé comme une espèce de petit prophète.

Isaac Asimov – Extrait de l’introduction du livre Le Robot qui rêvait – 1986

recette de cookies au chocolat

Filed under: passerelles,- Ezra — Ezra @ 21:05

Recette délicieuse

Filed under: - ombmlrd — ombmlrd @ 21:01

Fajitas vege
Carottes champis poivrons rouges oignon tomates haricots rouges + humus + mozza

Humus
Pois chiches + huile
Paprika – cumin – citron – ail – sel – poivre

Filed under: - LYUBA — LYUBA @ 19:54

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