Errances

22 octobre 2022

bagarre partout à rennes ça fait peur

Filed under: - claude — claude @ 23:53

On regarde Hunger Games à la maison pour se remettre des émotions d’aujourd’hui. La vie a goût de film. Drôle de goût.

Filed under: - Siri — Siri @ 23:21

Iel a les pieds sur terre et dans les airs et c’est beau

(On sait pas trop où se mettre pour essayer de lae suivre)

Filed under: - Lyja — Lyja @ 21:57

Si j’avais vraiment une maison, ça serait une maison forêt comme sur mon île animal crossing.

trouve une solution

Filed under: - marion — Marion @ 20:42

s’il te plaît

Samedi 22 octobre

Filed under: - camille.bly — camille.bly @ 20:10

Aujourd’hui j’ai retrouvé des fleurs que j’avais fait sécher pendant l’été.
Je sais pas trop quoi en faire alors je les garde en attendant d’avoir une idée, comme avec les centaines d’autres trucs que j’accumule au cas où…

Qui est impitoyable, rigoureux, d’une exigence excessive

Filed under: - Manon.gd — Manon.gd @ 19:57

Maman m’a qualifié de féroce récemment. Je crois que j’aime ce terme, féroce. c’est un mot plein de force, de fiertés et de vie.  Ça me plait, cette idée d’être capable, d’être rigoureuse, mais en meme temps c’est effrayant de savoir qu’on nous voit impitoyable. C’est peut être envers moi même. Je ne me rappelle plus vraiment du contexte, mais l’adjectif m’a marqué. En bien ou en mal je ne sais pas.

Peut etre qu’il faut que je prenne en compte la carte de Thierry finalement.  Cette croisée des chemins, j’ai l’impression qu’elle me suit en permanence maintenant. Il est sûrement temps de faire des choix, d’être féroce et d’avancer.

j’aurais moins d’acné si j’avais des pinces de crabes

Filed under: - carnage — odilon @ 19:52

…/ je la pince, la touche, la manipule, l’examine, l’expose au soleil, la plonge sous l’eau, l’emmerde du bout des doigts, la caresse, la déteste, l’effleure l’air de rien quand je suis amoureuse, l’encadre de mains étrangères quand on m’aime, la triture, la toise sous tous les angles et la gratte avec tous mes ongles, la rougit, la bleuit, la crème, la maquille, ne la démaquille pas.
bref, j’oublie qu’elle doit respirer un peu.

je fais tout vivre à ma peau, à part une morning routine qui tient la route.

décidophobie

Filed under: - Siri — Siri @ 19:46

Je me suis encore disputée avec mon moi du futur.

Pourtant je croyais que c’était réglé, je m’entend beaucoup mieux avec, en tout cas avec celui de demain ! Je fais la vaisselle le soir, pour pas qu’il m’en veuille, je travaille au maximum chaque jour pour qu’il ai moins à faire le lendemain, et je fais tout le ménage dès qu’il y en a pour pas que ça retombe sur lui.

Et ça marche bien, tous les matins je suis super contente que mon moi d’hier ai fait tout ça, et je suis trop soulagée, je le remercie et j’essaie de faire de même pour le moi du lendemain suivant, pour qu’il ressente la même chose.

Mais au niveau de la prise de décision, c’est une autre histoire.

Mon moi du jour hésite toujours trop longtemps, et a peur que la décision finale ne plaise pas au moi du futur, du coup il en prend pas. Et ça retombe sur le moi du lendemain, qui en veut à celui de la veille, et ainsi de suite. Mais finalement même quand le moi d’hier a pris une décision, le moi de d’aujourd’hui la remet en question, il a peur que ça ne soit pas la bonne pour le moi du futur lointain. Et c’est vrai que celui là, il est rarement content de rien, il est pas mécontent non plus parce qu’il a plus trop le choix, mais il se demande si le moi du passé lointain aurait pas mieux fait de prendre une autre décision.

Et là j’ai un bon gros dilemme, et mon moi du futur m’engueule quelque soit la décision que j’ai envie de prendre. Sans parler de mon moi d’aujourd’hui qui aime pas du tout écouter ce qu’on lui dit de faire, et qui n’en fait qu’à sa tête. Heureusement que le moi du lendemain est souvent là pour rattraper ses conneries. Mais je sais que lui aussi a bien envie d’être un moi d’aujourd’hui, et d’écouter celui d’hier…

Donc à chaque fois je finis par faire confiance à mon moi de la nuit, en espérant que mon moi du lendemain saura interpréter les rêves qu’il lui transmet, même si il le fait un peu comme ça le chante et comme ça l’arrange.

nouveau compas

Filed under: - evan — evan @ 18:30

remix fréhel

Filed under: - evan — evan @ 18:25

Mais comment s’appelle ce truc? Mais si, le bâton qu’on trempait dans le savon. On soufflait dessus et ça faisait des bulles. Tu t’amusais à me les souffler dans les yeux. Je courais dans toute la maison en faisant claquer les portes derrière moi pour pas que tu ne me rattrape. Mais en vain, je finissais les yeux rouges et coulants. A ne plus rien voire ou si, des grosses taches de couleurs empaquetées entre elles. Comme une carte de géographie.

J’avais des chaises dans mon jardin. Pas n’importe lesquelles, mais les plus banals. Vous savez c’est grosses chaises en pvc blanc. Celles qu’on stocke empilées comme un gros totem qui prend la flotte. Ces chaises qui même âpres avoir perdu un morceau de leurs anatomie restent debout. Ou assises ? Je sais pas se qu’on dit pour une chaise. A quatre pattes peut être ?Voila tous ça pour dire que j’ai pété la dernière de sa lignée. Elle c’est écrasé au sol. Elle à fait un bruit de papier kraft qu’on froisse violemment.

je suis débile. j’ai surement des agrafes dans le cerveau. :P

moisi partout justice nulle part

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 11:15

Je suis rentré de Fréhel pour découvrir que mon appart avait entièrement moisi.
Le sol a moisi. Mes chaussons ont moisis. Mon moral a moisi aussi un peu du coup.

Je préfère le moisi sauvage du bord de mer plutôt que le moisi domestique de chez moi.

Je jette une pierre à ces réveils à la sonnette

Filed under: - Louna — Louna @ 10:59

9h30

Quand la sonnette située juste à côté de ma chambre a retenti une fois, puis deux, quand elle s’est arrêté les yeux lourd ont commencé à s’ouvrir, j’ai pris conscience de ma gorge sèche après le kebab d’hier soir, de mes oreilles en compote avec le concert de la veille. Et un troisième coup de sonnette, je regarde l’heur sur mon tel 9h30. Et là précisément à ce moment-là j’ai eu envie de jeter une pierre dans la mer et de dire « cette pierre c’est pour tous ceux et celles qui sonne à ta porte un samedi matin quand depuis deux semaines, c’est la seule grâce mat que tu t’étais programmée ». Mais comme je m’étais réveillez et que la personne avait l’air très motivée derrière la porte je me suis levée, j’ai enfilé un bas de pyjama puis après avoir ouvert la porte de ma chambre je regarde à travers l’œil de la porte de l’entrée. Personne. J’attends un peu. Puis je la vois. La vielle du 4ème. Notre rencontre date d’il y a trois ans, à cette époque lui parler signifiait se prendre des piques dans la gueule peut importante les meilleures intentions que tu puisses porter. Puis avec mes colocs on a organisé des choses pour le quartier on a discuté avec les habitants de l’immeuble. Un matin, elle m’a dit bonjour, c’est à partir de ce moment là où notre relation à évoluée.
Hier soir avec mes colocs on est allé dire bonjour à tous les habitant de l’immeuble pour prendre de leurs nouvelles, savoir comment ils vont et leur ont parler des projets que l’on a pour le mois de novembre. (Faire une fresque sur la porte de la cave de l’immeuble, cette même cave où se trame un trafic pas très légal d’après plusieurs bouches, cette même cave où il est écrit « Nike la bac » en rouge)
Bref arrivé la porte de cette dame M. elle commence par nous clacher un peu comme à son habitude puis son air s’adoucît elle devient plus gentille et fini par nous remercier, elle nous offre des livres, « vous savez j’adore les livres » nous dit-elle avec un grand sourire et ses yeux pétillants. La soirée se poursuit avec mes colocs nous rentrons puis la nuit continue et vient le moment où exténué de fatigue je m’affale dans le lit vers 4h00 du mat. C’était la dernière chose dont je me souviens avant que cette putin de sonnette retentisse. Mais finalement M. venait pour donner des livres et des jouets dont elle nous avait parlé la veille pour qu’on les donne a d’autre association ou qu’on les garde pour nous. Ça se voyait dans ses yeux qu’elle était heureuse, heureuse de donner, heureuse de partager et heureuse de me rendre heureuse. Ce qu’elle ne savait pas c’est qu’une vrai grâce mat’ aurait été le plus beaux des cadeaux. Mais sans rancune, je suis heureuse de la voir comme ça, aussi épanouie et pourtant elle alterne entre l’hôpital pour son mari et le cimetière pour un de ses être chère. Finalement même si le temp à sûrement augmenter sa méfiance des gens, cette personne à un très grand cœur, ça se sent. Finalement non, je ne lancerai pas de pierre. Mais je vais quand même tenter de me rendormir. Et merde il est déjà 10h30 est-ce que ça vaut le coup de se rendormir ?

Des pierres dans la mer

Filed under: - Louna — Louna @ 10:58

Avec Manon on a jeter des pierres dans la mer.
Des pierres à tout ce qui nous emmerde, j’ai décidé de jeter des pierres ici aussi car ça fait du bien.
Ps: je vous déconseille de vous baigner quand je ne suis pas de bonne humeur

21 octobre 2022

jour 22 : partes costales

Filed under: - latige111 — latige111 @ 23:49

Ce matin j’ai trouvé de nouvelles cartes postales au fond de ma tasse, ça faisait longtemps, ça m’a fait du bien. Je vous les montre dès que j’ai accès à un scanner.

Cet aprèm j’ai pleuré pour rien, ça m’a donné l’impression d’être présent.e à moi même.

Absence : 1. Fait de n’être pas dans un lieu où l’on pourrait être. / 2. Fait de ne pas se trouver là où l’on devrait.

J’essaye de pas trop regretter mon absence à vous ces trois derniers jours.

jour 21 : l’oiseau moqueur

Filed under: - latige111 — latige111 @ 23:43

puzzle

Filed under: ramblings,- Siri — Siri @ 23:02

              

bientot fini mais pas encore

Filed under: - Siri — Siri @ 22:49

mon odeur préférée

Filed under: - carnage — odilon @ 22:16

ce matin j’ai raconté les madeleines qui sentent la fleur d’oranger.

j’ai raconté l’occasion précise où on les préparait, la manière particulière dont le flacon d’arôme a laissé son souvenir en moi, son verre bleu et épais, et j’ai raconté la maison entière qui sent la madeleine chaude et les retrouvailles – un petit moment de grâce parmi le tumulte.

ça m’a fait plaisir, et ça m’a rappelé que je ne sais toujours pas les préparer.

triste mais chaud (ptdr)

Filed under: - claude — claude @ 22:01

« C’est vieux les dictées »

« Ouais j’ai lu Marcel Pagnol ça m’a rappelé »

J’ai lu Le Château de ma Mère et la mère de Marcel meurt à la fin. J’ai eu les larmes aux yeux parce que c’était trop triste et très imprévu.

À la fin de l’atelier d’écriture on a tous dit des souvenirs liés à des sens, et c’est pareil, j’étais très ému, parce que c’était imprévu et un peu triste.

J’avais la gorge toute serrée et en même temps j’avais envie de sourire, c’était de la belle tristesse, elle était toute chaude.

trouver sa place 2

Filed under: - Lyja — Lyja @ 21:17

 On nous raconte qu’il faut avoir des buts et objectifs pour se construire en tant que personne mais ce que je voudrais croire, c’est que j’ai le droit d’être personne, j’ai le droit de ne plus être cette personne d’il y a quelques mois. Parfois les gens que tu as connu ne peuvent plus faire parti de ta vie parce que cette version de toi que tu étais n’existe plus. C’est un concept qui évolue constamment, certaines connexions peuvent entrer en dissonance avec ce que tu as construit aujourd’hui. Mais être quelqu’un c’est donné avec la vie, il n’y a pas besoin de preuves.

trouver sa place

Filed under: - Lyja — Lyja @ 21:15

Vivre loin de tout pendant trois jours engendre un difficile retour à la réalité. On dirait que les falaises sont comme des murs sensoriels. Ceux de mon appartement s’effritent d’avantage, j’espère qu’un jour je trouverai ma place.

Trois kebabs, trois histoires

Filed under: - Louna — Louna @ 21:02

01h30
Trois boîte de kebab ouverte sont posées sur la table, trois histoires déballées dans l’intimité.

comment fait-on pour décrire le bleu

Filed under: - marion — Marion @ 18:13

21 octobre – 9h

Murmurations de la mer grise
La mer verte bleuit toujours en murmurations
Au milieu de la brume turquoise derrière les rochers sombres les nageur.euse.s se dépêchent d’échapper à ma vue
Les têtes ondulantes disparaissent derrière les pierres mouillées et je reste seule avec le paysage
À gauche le ciel gris à droite le ciel bleu et en dessous la brume

La mer n’est pas un lieu.

Je plonge dans la mer,

Et je tombe de l’univers.

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(+ le petit dessin d’hier méga pixellisé (pardon pour vos yeux) (la paresse a toujours un prix))

cul nul sur la lande

Filed under: ramblings — claude @ 00:12

Les rochers jaunes sont plus jaunes quand je porte mes chaussures bleues.

Mes chaussures bleues me donnent des ampoules, alors mes pieds sont rouges. ADL m’a demandé si je m’étais blessé dans la mer, ADL m’a aussi dit « tes chaussettes Lucie ! » parce qu’elles sont pleines de trous, à cause de mes chaussures bleues.

20 octobre 2022

atelier d’écriture – mais tu dors la nuit ?

Filed under: ramblings — Marion @ 21:07

Chercher une réponse dans l’absurde. Quelque chose s’effrite, aspire le monde par le bas, provoque un glissement qui ressemble somme toute à un grand point d’interrogation.
Je ne cherche plus à savoir ; multiplier les réponses pour s’assurer qu’aucune ne soit vraie reste le seul choix viable pour continuer à vivre.
La juxtaposition des objets me paraît de plus en plus arbitraire et donner un sens à leur image semble comme défendu.
« La réponse sera multiple ET ne sera pas », je n’aime pas André Breton même si les sons produits par son égo surdimensionné me plaisent parfois, m’appellent plutôt, m’attirent vers eux et soudain Boum! je me prends André Breton dans la gueule et vous voyez rien que son nom m’arrache une réponse familière et hostile.
Effritement de ma réponse à ce problème croisé, le morcellement seul crée du sens et on a bien compris que quelques fois le sol se dérobe sous mes pieds.

pikachu

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 20:20

fréhelito #2

Filed under: - Fevriax — Fevriax @ 19:47

Tout mon chagrin est parti dans la mer

un peu comme le pipi de Lucie

la baignade

Filed under: - carnage — odilon @ 18:52

on s’est extirpé•es de l’eau, alourdi•es brusquement de ne plus flotter.

la chair de poule contre les grands rochers, on ferme les yeux. sous l’épiderme la roche est douce et juste assez chaude, comme la peau d’un•e amant•e. même le vent est trop attendri pour brusquer nos corps trempé•es.

octobre est doux, c’est sûrement inquiétant pour le climat, mais c’est bon, juste pour aujourd’hui.

Fréhel – 1

Filed under: - marion — Marion @ 00:46

Ponctuation des herbes folles sur les falaises de la mer
Posées en fourre-tout au bord du soleil tiède d’Octobre

Montées descentes
Ondulation des pierres éclatées comme des écorces

En ville on oublie la couleur des après-midi
Qui n’existent vraiment que dans les plaines

Errances errances le ciel est pâle comme le sable
Au loin les falaises tout autour les rochers
Les cris des enfants roulent sous les vagues et il n’y a rien de plus urgent que de se perdre

Certains rochers plantés dans le sable ressemblent à des pierres tombales
Au monolythe de 2001
À un secret si bien gardé qu’il s’est oublié lui-même et ne pourrait même plus nous murmurer son nom

19 octobre 2022

errer quoi

Filed under: - claude — claude @ 22:35

Ce soir j’ai été le cuistot pour tout le monde et ça m’a plu.

Marion m’a dit de me perdre. Au milieu du tirage c’était La Tempérance.

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