il se trouve que
c’est bientôt Noël et il y aura bientôt un peu plus de place dans mon cerveau
je vais vous écrire des romans vous perdez rien pour attendre
c’est bientôt Noël et il y aura bientôt un peu plus de place dans mon cerveau
je vais vous écrire des romans vous perdez rien pour attendre
Béyoncé elle m’attrape par les aisselles elle me fait sauter en l’air
j’ai un peu repoussé l’écriture, parce qu’il fallait décompresser de la semaine intense qui vient de passer, et parce que mon ventre me troue trop pour réfléchir à d’autres choses.
mais même quand j’écris pas je m’enthousiasme à l’idée de le faire : on a marché un peu avec claude, murphy (!) & adl, et on a parlé d’errances
même quand c’est un non sujet on en parle
c’est dans un coin de la tête, comme une branche de lunette qui loge juste derrière l’oreille : on s’habitue à sa présence et on se rappelle que c’est là seulement lorsqu’un mouvement imprévu plaque le plastique lisse contre un nouvel endroit de peau
Je pousse les cases
Comme un casse-tête
Et j’ai beau les déplacer
Me rendre compte qu’elles s’imbriquent
(Il manque des vides pour qu’elles respirent)
J’ai envie de pleurer et je suis la pièce qui reste en dehors
Promis j’écris Thierry. Pas encore tous les jours, mais j’essaye. Parfois je me rattrape en 1h pour 2 semaines d’inaction.
Mais j’ai encore peur de ce que je dis. De comment je dis.
J’attends les vacances pour poster et avoir l’impression que la distance avec l’école me fasse passer incognito. Même si tout le monde sait qui se cache derrière ce pseudo pour lequel je me fait même attaquer (#MurphyJeSaisQuiTuEs).
Ptêt qu’un jour j’assumerai mes mots. Ptêt.
En attendant je zone sur Errances et j’apprécie les mots des autres.
(Surtout le post de latige111 jour 61:dramaqueen. Je l’aime beaucoup.)
Elle a vu son gosse allongé par terre… il avait un short et une petite chemise, tout propre sur lui, la tête dans le caniveau. Des nouilles passaient par là et il les avalaient sur leur route. Avec un peu de bouillon de rue. Quand il était petit mon père aimait bien les nouilles du caniveau.
À 20 ans, et à tout âge, on a toustes des optiques de vie totalement différents… Parfois j’oublie qu’à mon âge des proches peuvent être dans une optique totalement éloignée de la mienne. Je suis loin de me projeter dans un lieu fixe avec un travail fixe, une relation fixe, de potentiel enfants fixe. Et pourquoi pas un téléphone fixe ? Je préfère me focaliser sur le présent et laisser toutes les possibilités pour ce qui viendra par la suite. Alors parfois je reste fixée pendant certaines conversations sur le futur. Bien sûr il y a des rêves et des envies mais aucune attente précise, pas d’idéal défini.
Bientôt une nouvelle personne va venir vivre dans cet appart. C’est fou comment un lieu peut exister différemment selon les personnes qui y habite et selon l’énergie qui s’y loge. On va bientôt rencontrer la personne qui vas vivre avec nous pendant les prochains mois. D’ailleurs si vous connaissez des personnes à la recherche d’un appart n’hésitez pas à me le faire savoir.
Place hoche.
Je le vois tous les jours.
Je suis sûr que vous aussi vous l’avez déjà vu. Il est là, avec son gros pull et son manteau (je ne sais plus à quoi il ressemble mais il fait tellement froid qu’il en a forcément un !) Il est toujours là à attendre avec son bonnet sur la tête. Il reste planté là comme tous les arbres autour de lui. Peut-être qu’il attend de pousser comme tout ces arbres et c’est pour ça qu’il reste planté ?
Il a y a eu un torrent de bienveillance ce jour-là.
*photo de A qui écrit une lettre
*photo de loin du message reçu sur papier vert avec encre violette
Je pleure tout le temp; Quand je suis triste, quand j’ai une poussière dans l’œil, quand je ne peux plus m’arrêter de rire, quand je culpabilise, quand il fait froid, quand je caresse un chat, quand il y a trop de vent. Finalement, quand il y a quelque chose à évacuer, quand il y a un trop plein, trop plein d’émotion, de vent, de froid. Quand c’est trop, il faut faire table rase. La vague passe sous l’oeil pour caresser le sable et et tout ce qui s’y trouve. Puis elle repart avec la même intensité qu’elle est venu emportant avec elle le trop plein, le trop plein qui se trouvait sur la sable, qui se trouvait dans ma tête.
J’aime mon chat, mais mes yeux ne l’aiment pas.
*photo de mon oeil après avoir caressé V
J’me sens comme.. juste pas assez. Pas assez forte, pas assez douée, pas assez bien, pas assez reposée, pas assez vielle, pas assez jeune
j’me sens trop… juste trop. Trop sensible, trop cash, trop perdue, trop vide, trop pleine, trop vielle, trop jeune.
Étrange quoi.
Peut-être que les rayures
Tremblantes groupées
Sont celles qui me font tenir debout
J’aurais bien aimé les acheter pour ma collection mais 11 euros la carte postale ? Même si c’est mon chiffre préféré ya pas.
ça fait du bien d’avoir des relations où on fait que des bêtises
des exemples récents :
t. mets des chips dans mon pantalon et est plié que je ne m’en rende pas compte, après je marche en me secouant et ça fait un petit poucet de chips
claude fait un gag avec ses lunettes, les tenant d’avant en arrière pour faire grossir ses yeux, en faisant un bruit rigolo, du genre : « wain wainn »
adl se tient debout à l’angle d’une pièce, attendant que quelqu’un le trouve avec un sourire mal contenu
Mon appartement moisi comme moi en ce moment. J’en ai marre je me suis levée en constatant des nouveaux champignons sur mon meuble en bois ce matin. On a tout le temps de la buée sur les fenêtres, alors Jonas a dessiné un renne de noël.
En même temps si on se parlait enfin je sais pas si j’aurais quelque chose à te dire.
J’ai rêvé de toi l’autre nuit. Ça m’a rendu triste. Tu sais, je pense de moins en moins souvent à toi, il faut croire que j’ai perdu l’habitude. « C’est comme si on t’arrachait un morceau de toi ». Je l’ai rempli d’autres choses, parfois ça m’échappe et me troue le thorax. On m’a dit que tu étais content pour moi, j’aimerais en faire de même. Tu résonnes encore un peu.
Écho : effet d’une onde acoustique qui parvient à un point donné, après réflexion, avec une intensité et un retard suffisants pour être perçue comme distincte de l’onde directe par un auditeur placé en ce point.
Iels se roulent par terre, se disputant pour une grosse framboise trouvée près des hortensias. Margot leur crie d’arrêter, iels pourraient se blesser avec leurs pattes griffantes.
Le travail d’Ulrike Ottinger me fascine alors que je n’ai vu aucun de ses films.
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