Non.
De ce corps hermétique, de cette carapace,
les émotions sont prisonnières.
Alors j’écris,
j’écris,
je noircis le papier de mes pensées, je le broie, je recommence.
Broyer du noir, voir trouble à cause des larmes.
Non.
De ce corps hermétique, de cette carapace,
les émotions sont prisonnières.
Alors j’écris,
j’écris,
je noircis le papier de mes pensées, je le broie, je recommence.
Broyer du noir, voir trouble à cause des larmes.
Action d’être déçu. Chagrin, tristesse, vexation que l’on éprouve quand on s’est laissé prendre au mirage de l’illusion, quand une espérance ne se réalise pas.
La nuit est entrée par la fenêtre entrouverte, venant caresser de son air tiède ma peau dénudée. Encore aujourd’hui elle s’est fait attendre, le capricieux soleil de l’été ne voulant jamais lui céder sa place. Je me lève et me dirige vers la fenêtre que j’ouvre entièrement. Je me retrouve face à la lune qui habille mon corps de sa lumière iridescente. Je m’offre à la nuit.
L’air s’engouffre dans la chambre et tourbillonne autour de moi, je danse avec lui. Dans le lit, les draps glissent et dévoilent un visage. Il se redresse, et m’observe virevolter dans la lumière argentée. Je le rejoins, je souhaite que la danse continue.
J’aimerais bien tomber amoureuse. Genre avec le coup de foudre, au moment où je m’y attendrai le moins. Le grand amour, celui avec un grand A. Le grand Amour. Les papillons dans le ventre, l’étourdissement, la douce fièvre qu’il procure, tout ça. J’aimerais bien connaître.
35 cl. de désir
10 cl. de confusion
25 cl. d’attachement
20 cl. d’attentes
20 cl. de projections
1 pincée d’excitation
Faites chauffer le désir jusqu’à ébullition, puis retirez le du feu.
Versez-y l’attachement lorsqu’il est encore chaud.
Verser lentement la confusion et continuer à mélanger.
À part, mélanger les attentes et les projections ensemble.
Les incorporer au reste et mélanger le tout très énergiquement.
Ajouter la pincée d’excitation. Servir encore tiède.
Toute la nuit j’ai pensé à quel point j’étais bien dans tes bras, j’en ai oublié de dormir.
Mais j’oubliais souvent que les vieux rêves prenaient une forme différente pour chaque personne. Dans mon cas, il est vrai qu’il s’agissait souvent de vieux objets, liés à un passé dont je suis nostalgique. Mon subconscient réinjectait ces reliques dans mes rêves et, une fois par mois comme à l’accoutumé, un de ces objets se matérialisait. Quelle surprise de découvrir, au réveil, la tasse ébréchée offerte par ma copine de l’époque – je l’avais tant aimée – ou encore cette nappe en dentelle, jaunit par le temps, que ma mère chérissait tant de son vivant. Elle me rappelait les goûters et les succulentes pâtisseries que nous dévorions, mon frère et moi, pendant notre enfance.
Le vieux rêve de cette jeune fille ne semblait pas évoquer un quelconque passé, ou des souvenirs d’enfance. Je me demandais qu’elle pouvait bien être l’histoire de cette chose, que j’avais tant de mal à décrire. C’est alors qu’elle pris la parole.
(je m’arrête ici pour aujourd’hui, trop peur de tout gâcher, la suite c’est pour bientôt)
Première intention de montage pour mon premier (très) court métrage d’animation, Everyday.
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