12 janvier 2021
11 janvier 2021
Nuit de dimanche à lundi
Va-t’en maintenant, s’il te plaît. Ou même si ça ne te plaît pas.
De toute façon, tu t’en fous, alors autant sortir de ma tête pour de bon.
8 janvier 2021
7 janvier 2021
6 janvier 2021
Pas le beau bleu
Le bleu avait gagné son corps tout entier. Pas le bleu de l’océan, pas le beau bleu.
Le bleu triste, le bleu de la peur. Le bleu qui envahit.
La peur, le stress, l’angoisse ne s’en allaient que très rarement.
L’adaptation à cette couleur était si grande qu’elle ne voulait plus partir,
à se demander si un jour une couleur, plus douce, prendra sa place…
5 janvier 2021
4 janvier 2021
3 janvier 2021
2 janvier 2021
1 janvier 2021
31 décembre 2020
30 décembre 2020
29 décembre 2020
26 décembre 2020
25 décembre 2020
23 décembre 2020
22 décembre 2020
20 décembre 2020
19 décembre 2020
Still a long way to go
Parfois, j’oublie qui je suis, petit à petit.
C’est ce que je veux, m’oublier, disparaître, ou bien m’endormir pour renaître.
C’est des mots durs, des maux aussi je crois.
Ces mots piquent comme des épines épaisses, mais ils sont bien réels pourtant.
18 décembre 2020
Déclaration fictive – Brest en haut d’une tour
ça va bientôt faire un an qu’on s’est rencontré
aujourd’hui on ne se connaît plus
l’autre jour j’ai entendu « tonnerre, tonnerre, tonneeeeerre de Brest »
ces mots résonnent encore en moi
je sais qu’on pourrait dire que j’en fait trop mais dès qu’on me parle de Brest
ça me fait penser à toi et je sens un petit pincement
j’hésite parfois à te reparler mais je sais bien que c’est mieux ainsi
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17 décembre 2020
16 décembre 2020
15 décembre 2020
14 décembre 2020
13 décembre 2020
12 décembre 2020
11 décembre 2020
Avant toute chose, assurez-vous de disposer du matériel nécessaire : un lit moelleux, un ou deux oreillers douillets, des couvertures épaisses.
À défaut, tout lieu ou espace qui permette de reposer son corps et son esprit pourra faire l’affaire.
Il vous suffit alors de vous engouffrer au fond des couvertures et de vous laisser tomber dans les bras de Morphée. Il saura vous guider dans les labyrinthes oniriques. Faites lui confiance…
Cela peut prendre un temps plus ou moins long selon chaque personne. Le plus important reste de ne pas se créer une pression qui risquerait d’empêcher toute possibilité d’échapper au monde réel.
Une fois que vous y êtes, vous êtes libres de déambuler dans les couloirs du songe…
Lors de votre réveil, n’hésitez pas à noter ce qu’il vous reste en mémoire. Et s’il ne reste rien, vous aurez tout de même parcouru un espace-temps tout à fait exceptionnel.
« Vieux rêves »
Sur la route pour venir jusqu’ici, je m’étais inventé un tas de scénarios sur ce que j’allais redécouvrir de T après toutes ces années.
T s’était évaporé un jour, sans qu’il eut été possible de s’y attendre. Rien ne pouvait faire pressentir une telle disparition.
Je pensais qu’il ne restait plus un seul de ces souvenirs, plus rien de ce qui l’avait entouré.
Jusqu’au coup de téléphone de M qui me donna une date et un lieu où je pouvais me rendre afin de retrouver un petit peu de T.
J’y suis allée, sans hésiter, et je dois dire que j’en attendais beaucoup.
J’espérai me retrouver face à de vieilles lettres, à des objets farfelus, à des carnets gribouillés…
Mais lorsque la jeune femme déposa un à un l’ensemble des vieux rêves sur la table, j’ai pleuré intérieurement.
Oui, j’aurais aimé me retrouver face à autre chose qu’à la collection de vieux paquets de clopes écrasés que T avait prit soin de conserver durant ses jeunes années…