28 janvier 2012
26 janvier 2012
25 janvier 2012
24 janvier 2012
23 janvier 2012
21 janvier 2012
20 janvier 2012
15 janvier 2012
14 janvier 2012
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« J’ai pour refuge les montagnes désertes et les glaciers sauvages. J’y erre depuis de longs jours ; les grottes de glace, que je suis le seul à ne pas craindre, sont ma maison, la seule que l’homme m’abanbonne sans regret. Je salue le ciel glacial, car il m’est meilleur que tes semblables. »
Citation de Frankenstein trouvée dans Le Testament des glaces d’Emmanuel Hussenet
13 janvier 2012
oiseau chanteur
Avoir une conversation des plus alambiquée avec un oiseau, c’est bien aussi, on ne le comprend pas quand il nous juge.
On peut l’imaginer comme ça :
12 janvier 2012
11 janvier 2012
10 janvier 2012
Quand #11
Ici (clic) un court texte avec ma réponse à Gwénaëlle pour le sujet « quand je serai vieille… ». (en 2012 je remplis les trous dans mes archives)
9 janvier 2012
8 janvier 2012
7 janvier 2012
6 janvier 2012
5 janvier 2012
4 janvier 2012
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« L’artiste doit être aveugle vis-à-vis de la forme “reconnue” ou “non reconnue”, sourd aux enseignements et aux désirs de son temps. Son oeil doit être dirigé vers sa vie intérieure et son oreille tendue vers la voix de la nécessité intérieure. »
Vassily Kandinsky.
3 janvier 2012
2 janvier 2012
Revenir à Rennes
Revenir à Rennes après deux semaines d’absence. Et savoir que ce soir, en se glissant sous la couette on aura l’impression de dormir dans un drap de bain imbibé d’eau.
Claquer des dents comme la chatte, quand elle voit un oiseau s’approcher trop près de la fenêtre.
1 janvier 2012
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« (…) : il faut apprendre, puis oublier ce qu’on a appris, retrouver le naturel jusqu’à parvenir à créer sans effort. Cela paraît simple mais, en fait, il est très difficile de retrouver sa véritable nature, surtout à une époque où la famille, l’éducation, les règles sociales, la pression des autres, les modes nous façonnent à notre insu. »
Passagère du silence, Fabienne Verdier
30 décembre 2011
28 décembre 2011
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« J’essaie de me rattraper, ce soir, de lui dire que sans lui ma vie n’aurait servi à rien et que je remercie Fabienne d’avoir forcé mon consentement. Tu m’as cru indifférent Lucien, encombré par ta venue, ta croissance , ton intelligence trop rapides, et c’est vrai que j’étais doué davantage pour aimer les être immuables ou disparus. J’ai tellement eu peur de t’abîmer, de peser sur toi à la façon de mon père qui, je ne lui en veux pas, m’a déformé comme une canne à force de m’enfoncer toujours dans son chemin. Je t’ai laissé tranquille pour que tu puisses m’aimer sans effort, sans révolte, sans danger, si tel était ton désir, ou bien me détester sans remords si tu en avais besoin pour te construire. »
La Vie interdite, Didier van Cauwelaert.
27 décembre 2011
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« Je suis une petite fille abandonnée aux yeux des autres. Je me dis que les regards me blessent là où ils se posent sur moi. Je les tiens pour responsables de mes plaies, de mes bleus aux genoux, de ma petite cicatrice sur le front, de ma clavicule cassée à la naissance. On ne voit pas. Je suis toujours absente même si je réponds à l’appel du matin et celui de l’après-midi. (…) Je me cache. Je joue à devenir invisible pour plus tard. Quand viendra le temps d’imiter la vie. Mes notes sont bonnes où mauvaises. Je passe les classes sans qu’on s’en aperçoive. Je suis moyenne. J’ai la peau blanche et le regard nulle part. »
Alice Kahn, Pauline Klein.
25 décembre 2011
Iceberg toujours
Pour la Nöel j’ai eu un chouette cadeau.
Un polaroid d’iceberg. Sans date. Ni endroit. Il est beau, modeste.
Mais il a déjà fondu.
24 décembre 2011
19 décembre 2011
En réponse à Gwénaelle
Quand je serai vieux j’aurai plus de cheveux.
Déjà que ceux-ci ont bien acquis la loi universelle de la gravitation : ils se retrouvent plus sur mes habits et le plancher que sur ma tête.
Mais quand je serai vieux je leur dirais, à mes petits amis : » Vous savez, moi, quand j’avais vingt ans, j’avais une chevelure de lionne, à faire bondir un jaguar, des cheveux jusqu’aux pieds..! » Et ils me croiront sans doute pas, et ils auront raison. Avec mes trois brins sur le crâne pomme cuite.
18 décembre 2011
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« Ma vie se nourrira à quoi ça me chante. Moi je mange du sens. J’aime comprendre. J’aime qu’il y ait quelque chose à comprendre. Tu peux imaginer ça avec ta pensée préfabriquée ? Je n’ai pas d ‘idées reçues ou toutes faites, je vois ce que me donne le jour et j’épluche l’écorce des choses. »
Les Autres, Alice Ferney