26 décembre 2015
23 décembre 2015
20 décembre 2015
14:02, une femme habillée en moine Tibétain se remet les sourcils en place grâce à l’humidité de sa langue.
17 décembre 2015
1 g
8.5 x 5.4 cm
Dégradé de vert et de bleu soustrait par Lebreton JF + marqueur partiellement éffacé + espoirs d’impressions oubliées mélangées dans une culpabilité d’un inconnu volé.
15 décembre 2015
0.80 g 6.7 x 7 cm Trop gros pour être dans une boîte + ma mère dans un bureau à moquette bleue divisé par le pourcentage d’une odeur d’encre passée et absente = cube en plastique inutile rappelant les années 90.
13 décembre 2015
1.7 g
5.8 cm
Je crois que ca a le goût de la menthe forte, elle prend toujours la même marque. Je veux pas la vexer, mais j’aime pas trop ça, ca colle aux dents, ca brûle la gorge et j’ai toujours peur de m’étouffer avec, alors je le prend je dis merci et je le met dans mon sac il finit par fondre parce que je la vois à chaque fois qu’il fait chaud et quand je vide mon sac je le met de côté sur une étagère ou dans une boîte peu importe mais j’arrive pas à le mettre à la poubelle c’est plus fort que moi, desfois je récupere ses listes de course j’ai toujours aimé son écriture et elle devient de plus en plus tremblente j’ai l’impression de garder ses habitudes dans ma poche et desfois j’ai l’impression de sentir les odeurs de sa cuisine.
12 décembre 2015
8 décembre 2015
6 décembre 2015
5 décembre 2015
4 décembre 2015
2 décembre 2015
29 novembre 2015
28 novembre 2015
26 novembre 2015
22 novembre 2015
14:22
Cheveux courts, blonds, fin de la cinquantaine. Je la vois de la fenêtre, je fume une cigarette, elle ne me voit pas. Pull turquoise sous une doudoune sombre, une main dans un sac plastique bleu, comme son pull. L’air suspicieux, à côté de la poubelle, elle hésite à sortir un pain au chocolat industriel de son sac. Lancant un regard en coin aux personnes qui traverses, elle attends. Deux pas, elle verifie qu’ils s’éloignent. Pas de voitures à l’horizon, elle ouvre le plastique du pain au chocolat, préocupée par la vie autour d’elle.Non finalement, elle le reglisse dans le sac, puis le ressort, l’ouvre un peu plus, met ses doitgs à l’interieur de l’emballage. Elle revient sur ses pas, le plastique du pain au chocolat à peine ouvert. Se dirige vers la poubelle, regarde à l’interieur, y jette le pain au chocolat. Repart dans l’autre sens, prend un mouchoir, s’éssuie les mains d’un air dégoutée. Les dimanches sont un spectacle.
21 novembre 2015
18 novembre 2015
14 novembre 2015
Ce ne sont pas des vagues immenses et ma mère en dessous ce n’est pas un train raté ce n’est pas dormir sur un toit ce ne sont pas des dents qui tombent des cheveux par poignées ce n’est pas marcher trop haut rester accrochée ce n’est pas mon chat qui brûle saute s’étouffe ce n’est pas quelqu’un dans le placard qui patiente ce n’est pas oublier comment conduire une voiture être poursuivie ce n’est pas monter des escaliers sans voir le bout ce n’est pas être coincée sur un bateau un rocher un carré le vide en dessous ce ne sont pas de longs couloirs sans fin des monstres qui dorment se réfugier dans un trou et attendre et entendre et hésiter et puis se retrouver trop haut se tromper de destination frapper encore quand tu te transforme sur la table de la cuisine et que je peux plus bouger c’est pas une grande maison vide des bruits dans le grenier sur le sol les chambres à côté et tout le monde est parti c’est pas un ascenseur qui va beaucoup trop vite une dame sur le balcon mon grand père qui revient que pour quelques minutes alors il faut se dépêcher mais si c’est pas un cauchemar putain c’est quoi ?