« la saisir
de 16 heure à l’après-midi suivant sans préméditation.. Distant j’effleure les illusions du doigts tout en m’enlisant dans sa silhouette
tout l’temps je perd ma consistance et qui sait je permet qu’on s’assiste sans insister et que si ces intentions sont sexuelles les mots se taisent
opacité tardive
j’irais bien me glisser dans te faire l’amour en m’endormant
te réveiller pareil »
« c’était gris
sais-tu créer
sors tes griffes
use tes crocs
soleil sucré s’est écrit
dure l’écho
caresses ressassées qui restent sans raison,
désir de récession. »
« – J’ai encore 5 ans avant que la plasticité de mon cerveau décline
-…Et encore y en a qui décline avec panache ! »
« J’ai peur de marcher sur la tête des plus morts que moi pour continuer à avancer »
T’as tes démons dans l’veaucer
la tête démise devant l’demi d’bière
à se servir encore des verres
de vin.
Pas besoin d’être devin pour tout miser
maintenant
mon corps attend sa mise en bière.
s’rappeler Lola peu après l’Elloul
tuée par les balles d’un fou ou foulée par la foule
Travail-torture
à tort,
ta trouvaille,
vaillant sans maille
mais sans entrave.
ça m’triture
à m’retourner
comme une tatin
prise en traitre
dans une tenaille.
Un matin
j’vais mater les Tartares.
tutoyer pour une trêve
vaille que vaille.
« La mâchoire éméchée »
mastiqué jusqu’à choir
« premier jet de machine »
mais l’projet a marché
« le désert enneigé »
et fut née la zermi
« mais moi j’ai ma magie. »
Que des rendez-vous incompris
Que des complices
décomptent les liasses
Errer sans but ?
Réer en chute.
Un attrait fort, un signe, un autre…un autre verre ?
Un arrêt fier, une ligne, un âtre, une autre bière ?
Je serais pas contre saisir ton con.
Ces quartiers là, portent le nom des arbres enterrés sous le décor.
On arrive là, au milieu de mille pavillons incolores.
Des corps saouls, arrêtés en armes dénoncent l’apport record
de cartels fous, apprêtés à la guerre pour une vanne
mal placée :
C’est ce qui m’a plu ! La foule terne pavanée
dans des fumées d’Havanes.
Pas le temps d’cavaler
j’me pavane plus dans l’tipi
pleure démontée comme une tipeu
pour une année d’vieux cabanons
« Tout pourrait se passer de n’importe qu’elle façon »
tu péris sans céder à nos seules tentations
« t’as peur ou c’est pas ça »
t’apprends c’est dépassé
« sois patient tel poisson »
sans pâtir du poison.
« Planète épousa océan et poussée d’Archimède
aidant la Terre fut submergée. »
Nos plans apposés ont soupé d’chimères
dans des fûts. tu m’fis germer.
« Où est donc l’extérieur ? »
on aurait dû s’terrer
« où vont ces pleurs »
qui sévissent pâles
« ces états d’âme »
autant damnés ?
« l’Homme est lourd et puis l’erreur humaine
dans c’t’épaisseur
quelle est ma place ? »
l’hymne a l’art d’épuiser l’heure d’une main
danse à pas sûrs
et cale un sample.
« Depuis notre ancien dortoir »
des pontifes noirs taraudent
« notre cartable on reste »
autre.
Carte sur table
« enfermés dans un corps »
enfume notre corbillard.
« Des formes lumineuses »
défont nos mines pieuses
« des reflets qui s’agitent »
ont fauté mal agiles
« et l’on déborde »
et tu m’enrobes
« à petit feu »
appétit fou
« d’une inhabituelle magie (?) »
« le temps file »
attend l’défi
« tu tends tes paumes (et) »
t’étires ma peau
« tu t’en fiches »
on s’entiche
« tu sens qu’t’es paumé.e »
tes sens se méprennent
« toutes les autres nuits »
Grand père pense à la vieillesse un peu
s’rend fier panse les peines faiblesses au mieux
la panse pleine de fêtes fiévreuses d’antan
défies l’temps tant qu’il peut
attend l’heure
d’la défaite heureuse