bouillabaisse d’eau et de sable
Sur cette côte de granit
sursautent des rocs dégarnis
dont les roses ont viré vert
l’érosion évide les pierres
par grandes trouées.
Avide de visions, j’prie la mer
pour me rendre douée
de son langage
Sur cette côte de granit
sursautent des rocs dégarnis
dont les roses ont viré vert
l’érosion évide les pierres
par grandes trouées.
Avide de visions, j’prie la mer
pour me rendre douée
de son langage
Sa Majesté des mouches
ça va rester dément
les mots à la bouche
mâchés puis démentis.
Tous de mèche,
j’m’épuise à mendier mon bout
C’est cucul la praline.
Acculé plaide coupable
pour l’culbute des cocus
à croire qu’le but serait
d’crever l’abcès,
Essai d’abattre la solitude
sans succès.
Papa est unique
pépin qui m’abrite
j’panique d’un pas
inique parfois
m’punis plus
j’en pleure.
Pitié
replis la tunique de Nessus
(en renaissance)
Cool party Bro.
Bière ambrée coule
en partie
pour abreuver
en partie
pour abréger.
j’ai les crocs. légère.
Jusqu’à tipar aussi lucide qu’un pédoncule.
Indice
s’accompagne à l’anisette
pour une dose de saveur
j’ai pas l’compas dans l’œil
pas con, bois en ascète
désavoué sur l’seuil
d’une salle d’attente
d’Auteuil
Je suis si vide
et suis ma vie.
j’avoue, j’essuie
sans vices
des vagues avides.
(J’divague, j’ai plus envie)
Ralentis un moment
Mens, ton mal englouti
tu m’assommes à glousser
tu m’as tuée pour une somme.
La bamboche c’est à la maison…
On s’est lassé.es d’être des bambins.
La caboche cabossée, j’ai le pas bancroche
mais t’abattrais d’un coup d’bambou.
« j’en perd mon hydrolat lacrymal
pour porter tous les non-dits
aspergé à la lacrymo »
L’Hydre au lac cru mal
de prêter des moutons gris
à purger par les mots
(Et si l’Homme en disait trop
paradant d’une rime ?)
« – ça va toi ? (…tu vas pas te tuer aujourd’hui ?)
– oui oui ça va (pas aujourd’hui) »
(ça vit et toi ?
es-tu dans c’vice :
danser à tuer l’ennui ?
desseins enfouis :
furibonde, j’ai dupé l’onde
pour fuir).
J’en suis pas si sûre
enfuie sans passif, en sueur,
j’enfile l’sens passé des cendres
enfle la suie passante au souffle
Une fuite censée sans sursis
Souriez les enfants !
A trop souffrir la sourde oreille,
pousse un soupir et s’émerveille
face aux faiblesses du faux semblant.
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